Je me posais sur le sol avec un petit soupir agacé, j'étais un peu sur le nerfs, le vent d'ailleurs exprimait mon agacement parfaitement en allant dans tous les sens, balayant la plaine sous mes pieds. Je regardais les fleurs bouger, se dandiner sans que ça me calme, j'en avais assez de cette histoire, après les derniers mortels, j'avais une envie furieuse d'envoyer voler le premier chieur qui viendrait. Je savais qui il serait, mais allait déguster. Je remontais mes manches pour sentir mon élément se déchaîner, j'ouvrais la bouche avant de commencer à chanter, créant une bulle autour de moi avec mes rafales puissantes, presque pas approchable dans cet état. Je commençais à chanter toute ma rancœur suivant le rythme de la nature, ça pouvait s'apparenter à une morceau de Death métal. Il était un gars dans le vent, la pop était plus son genre de musique, il ne s'en cachait pas, il adorait en inspiré certains artistes. Il n'était pas si généreux en ce jour, sa colère s'exprimait à travers ses paroles, qui pourrait entendre les paroles ? Il fallait avoir l'oreille fine et surtout un sacré courage pour s'aventurer en ces lieux où le vent était d'une violence rare. Je ne voulais pas gâcher le travail de Tata écolo, mais je devais passer mes nerfs sur un truc, n'importe quoi. Je balayais les environs avec son œil, son bandeau bien accroché sur son visage, le vert de sa pupille noircies par son humeur massacrante.
-Je vous déteste tous, tous ! Bande de crétins décérébrés ! Pas un seul pour rattraper l'autre, pourriture de mortels !
Je laissais un dernier vent traverser l'île entière, il était froid, glacial, digne de mes accès de fureur. Il enlèverait des chapeaux, mettrait à l'épreuve les mortels qui vivaient à leurs côtés. Autant qu'il le fasse, même si c'était plus un caprice qu'autre chose. J'avais conscience que si je faisais du mal à un protéger d'un autre, j'allais le payer cher. Je posais une main sur mon bandeau, ça faisait mal, je devait sûrement pleurer, il ne me manquait plus que ça, j'en avais assez de tout ça. Je voulais voir quelque chose de différent, de drôle peut-être, trouverais-je cela ici. C'était d'un ennui tout ça. Je voulais juste une personne qui ne verrai pas comme ennemi, je suis un dieu, mais j'ai des sentiments, je ne suis pas un monstre d'égoïsme. Je ne suis pas chiant, un peu, il est vrai, mais qui ne l'est pas ? Ce n'est pas ça qui résoudra mon problème, cette colère brûlante, que je sentais mon écharpe me serrer le cou horriblement. Il était donc pas calmée, juste un apaisée par mon chant, elle pouvait réapparaître à tout instant. Je serais les dents avant de m’allonger sur le sol en criant toute ma colère, je l'espérait de tout mon cœur. Je n'aime pas être en colère, mais ça arrivait assez souvent. Les gens ne m'aimeront pas toujours, je le savais, c'était une réalité sans faille. Nul ne pouvait rien y faire.
❝ Wrath of Wind : Le Vent est un élément bien capricieux ❞
feat : Eole
Le temps était clair quand tu avais quitté Chloris ce jour là. Cependant, alors que tu partais pour de nouvelles aventures avec Miji ton petit compagnon à poils blancs, tu étais loin de te douter que tout ce que tu avais connu allait changer et par la volonté d'une divinité en plus. Comme quoi tu allait être un privilégié. Cependant, pour le moment, tu étais entrain de magouiller dans ton coin. Miji jouant le rôle du chaton tout mignon qu'on a envie de câliner et toi attendant simplement que quelqu'un vienne mordre à l'hameçon. Ta vie était ainsi : composée de vols et de larcins mineurs mais qui étaient quand même quelque chose d'illégal et de pas recommandable. Enfin de toute manière tu t'en fichais. Vivant au jour le jour, advienne que pourra. Si tu te faisais attraper ce serait tout simplement tant pis pour toi mais, pour le moment, tu n'étais pas dans ce cas de figure là, très loin même parce que tu venais d'atteindre les Plaines de Skyword et le soleil semblait t'avoir suivi :
« Et bien ! Au moins la Divinité du Soleil est de bonne humeur ! »
Déclaras tu joyeusement alors que Miji s'était posé sur ton épaule sûrement pour essayer d'avoir une meilleure vue sur le paysage qui se déroulait devant tes yeux. Après quelques minutes tu décidas de t'arrêter pour faire bronzette et reprendre ta marche après. T'allongeant alors dans l'herbe de la Plaine, tu posas ton chapeau sur ton visage histoire de ne pas attraper une insolation ce qui serait quand même dommage. Soudain, alors que tu te préparais à te prélasser ainsi au soleil, Miji poussa un miaulement d'alerte. Et bien quoi ? Qu'y a t il donc de si dangereux dans cette Plaine à part les animaux sauvages ? Te redressant, tu scruta les horizons mais... Rien ne semblait vouloir apparaître dans ton champ de vision :
« Miji qu'as tu senti ? Il n'y a rien pourtant, ici »
Tu t'apprêtais donc à te rallonger lorsque tu entendis un long et cinglant sifflement. Le vent s'était tout à coup déchaîné si fort que Miji fut obligé de se plaquer contre le sol pour ne pas s'envoler et même là ce n'était pas facile parce que le chaton ne pesait pas lourd. Tu l'entendis alors pousser des miaulements affolés alors que toi aussi tu essayais tant bien que mal de résister à ce vent qui, en plus d'être fort était glacial. Si la Divinité du Soleil semblait être de bonne humeur, cela ne semblait pas être le cas pour la Divinité du Vent qui semblait être furax. Hors de question de prendre ta forme de Raton-laveur parce que tu ne ferait pas le poids. Luttant toujours, tu réussit à prendre ton chaton dans les bras que tu plaquas contre ton torse en hurlant face au vent :
« Hey ! Qui que vous soyez calmez vous un peu s'il vous plait ! »
Puis, un chant se fit entendre. Un chant rageur et fort mais qui fit très légèrement calmer la bourrasque. Malheureusement, tu fus tout de même obligé d'attendre que la tempête ne se calme...
Allongé sur l'herbe, je pouvais sentir quelques brins me chatouiller le cou, ça m'agaçait, mais je ne pouvais rien faire contre. Je frappais le sol de mon poing. Je laissais ma rage faire soulever des vents glacial tendis que je luttait contre cette tristesse profonde qui commençait à monter en moi, je savais qu'en ces moments, j'allais voir mon épouse, je restais près d'elle jusqu'à ce je me calme. Je ne savais jamais comment elle s'y prenait, mais ça ne ratait jamais. J'avais une envie de la voir ma colère n'était pas si grave que cela ? Si ? Bouarf, j'en sais rien. Ce n'était pas important je frappais le sol jusque sentir le terrer venir encrassée ma main, Tante Déméter ne va pas être contente. Je regardais les nuages d'un air mélancolique, il représentait toutes ces personnes qui ont compté pour moi, ma femme, Ulysse, mon frère, mon père, tante Héra, cette femme qui j'avais perdu, trop de mondes qui n'était pas là. Je tendais la main vers ce ciel, comme pour saisir ses personnages fait de mes mains, ils ne sont pas réels, je le savais. J'étais toujours en colère, contre moi, contre ces gens pour ne pas être à mes côtés en ce moment. Ma vie n'était pas si drôle que je prétendait à ces mortels, j'étais parfois pris dans un tourbillon de mélancolie, mêler à des courant d'air froid, signalant ma colère envers ces mortels que j'aimais. Oui, j'avais dit que je les détestait, ce n'était pas vrai. C'est la colère ça.
-Que dirais mon papounet ? Tu le sais pas toi non plus ? Qu'est devenu mon frère ? Bien sûr personne ne peut rien dire. Je dois laisser le vent m'apporter les réponses à ces questions, seul le silence me fait face, je me percute au mur du son. C'est vraiment le comble.
Je riais amer, restant allongé, laissant ma main se remettre le long de mon corps, mes cheveux roux bougeant doucement avec les courants qui se faisait de plus en plus calme, mais toujours d'une froideur exécrable j'avais laissé mon bandeau par simple habitude, mais aussi parce que sans lui, étrangement, je ressentais un manque un peu étrange. J'avais su ce qu'avais ressentit quelques humains quand il perdait un objet précieux, je ne suis pas matérialiste, en même temps, je ne pouvais pas l'être, j'étais le dieu du vent, j'en changeais aussi souvent que de tenue. C'est ça être toujours dans le vent, comme certaines choses ne changeaient pas et d'autres revenaient. Comme une cycle, un rond qui tournait, qui se laissait salir par la terre du chemin qu'il parcourait. C'était une image assez spécial, je l'avoue, c'était la mienne, celle que j'étais faites à raison. Je savais pour les avoir tant vu de près, le vent qui vous pousse et le contraire, j'étais peut-être derrière, sûrement même.
-Putain, Je vais pas rester planter là comme un papy, je vais chercher bonheur, ah ces africains ! Cherche bonheur ?!
Je croisais alors le regard d'un jeune démon , encore un, tiens, qu'allais me faire celui-ci ?
Bon sang qu'il caillait ! Il faisait froid et pourtant le soleil était toujours là alors pourquoi ? La réponse était cependant simple : le Vent était glacial bien que tu ne sache pas pourquoi. Les éléments étaient souvent capricieux mais là... Tu étais loin de te douter qu'une Divinité était la cause de tout ça. De plus, ce déferlement de vent froids commença réellement à t'énerver si bien que tu faillis exploser sans savoir à qui tu t'adressais :
« Bon ça suffit là ?! On peut savoir ce qu'il se passe ?! Parce que, même si ça n'intéresse personne, je tiens à dire que je n'ai absolument rien fait donc ce n'est pas la peine de se déchaîner comme ça ! »
Non, ce n'était pas que tu étais du genre personnel mais ça t'embêtais vraiment beaucoup. Dire que pour une fois tu espérais faire simplement bronzette au soleil et rester calme, voici que le vent se mettait à souffler au pire moment. Bon sang mais tu étais maudis ou quoi ?! En même temps, il était vrai que tu étais a moitié démon alors... Puis, petit à petit, le vent finit par se calmer même s'il restait glacial. Ton chaton, toujours tout contre toi continuait de miauler avec inquiétude alors que tu essayais de le protéger en te protégeant toi même ce qui n'était pas simple :
« Aurait on le droit à une petite accalmie ? Je vous jure, on a plus le droit de bronzer tranquillement maintenant... C'est qui la Divinité en colère que je lui dise d'aller raconter ce qui ne va pas à quelqu'un comme ça peut être qu'elle se calmera parce que, je ne veux rien dire mais se prendre du vent glacial en pleine tête c'est vraiment désagréable ! »
Pour ceux qui, par le plus grand des hasards, se poseraient encore la question : non tu n'étais pas encore tout à fait toi même et ta personnalité démoniaque était réellement agacé par le caprice des vents. Tellement que tu eus du mal à la maîtriser sans pour autant lui laisser totalement le contrôle. Encore heureux... Enfin bref tu ne pouvais pas voir ce qu'il se passait tout simplement parce que tu ne savais pas où regarder. Tu connaissais à peu près les Divinité de l'île de Skyword mais tu n'en avais jamais rencontré donc tu ignorais si cette tempête était l'oeuvre de l'une d'elle et puis, si cela continuait comme ça, il risquerait également d'y avoir un semi démon en colère donc espérons que la situation se calme rapidement pour éviter ce cas de figure
HRP : Désolé c'est court j'essayerais de faire mieux à la prochaine réponse <<
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Re: Wrath of wind | Mar 01 Juil 2014, 07:04
Wrath of wind
Ce démon s’énervait à cause du vent, il osait me donner des ordres, ce mec pensait sérieusement que j'allais obéir sagement, pas de bol mon gars. Il était arrogant, je comprenait pourquoi les gens détestait ce genre de personnage, ce n'est pas avec un type pareil que je vais calmer ma colère surtout monsieur était autoritaire envers moi. Il allait voler, il allait rien comprendre. Vu qu'il se doutait qu'il y avait une divinité derrière tout cela. J'esquissais un léger sourire. Il allait voir ce gars qu'il ne fallait pas me chercher. Je faisais appel à mon élément et j'arrachais le chaton blanc de ce démon et fit aller moi, je l'attrapais au vol toujours mon visage qui montrait un visage qui se voulait heureux et revanchard.
-Ceci est à vous, je suppose, oui, il y a une divinité là dessous et il se trouve que je suis cette dernière, alors avant que tu ne monte sur tes grands chevaux, tu ferai bien de réfléchir, dis-toi que je suis capable du pire dans mon état. T'y risqueras-tu en sachant que j'ai ce qui est ton affilié dans les mains. Ce n'est pas en me parlant comme cela que tu aura droit à ta partie bronzette, pauvre petite chose, c'est même pire. Prendras-tu cela comment ? Je suis impatient de voir ce que tu va faire.
Je tenais le félin qui miaulait un peu effrayé, ce qui était normal, lui devait sentir à quel point je pouvait être dangereux. Il tentait de s'échapper, je le tenais sans aucune difficulté. Ce n'était pas un chaton et un démon qui allait venir à bout de ma personne. Seuls les dieux le pouvaient. Je le regardais d'un air sérieux, souriant, cet homme allait subir ma colère s'il continuais, il était déjà à la limite d'enlever son bandeau pour déclencher ce vent qui les mettront tout les deux en danger. Je riais en imaginant la chose, j'avais envie de le faire, mon côté bon ne voulait pas faire cela, mais mon côté mauvais voulait faire payer mes mauvaises rencontres à ce personnage. Ce n'est pas un mortel qui va dicter ma conduite, si une vampire prétentieuse avait raté son coup, alors un démon encore moins. Le petit lié bougeait pas trop quand craignant que je lui fasse du mal, je ne faisait que le tenir en attendant sa réaction, mon œil vert assombri par la colère que j'avais, je ne voulais pas chercher bonheur. Je voulais surtout montrer à ce gars qu'il ne fallait pas me chercher des noises et aux autres dieux. Un dieu même mineur pouvait faire de gros dégâts. J'en était une preuve vivante, le vent glacial n'était que la partie visible de l'iceberg. Mes cheveux roux se balançaient aux gré des vents que je dirigeais. Ils tentaient de me calmer, mais ils n'y arrivaient pas. Tout ce que je voulais c'était un peu de reconnaissance. Je m'y prenais très mal, au point où j'en étais, je n'allais pas chipoter sur les détails.
Non. Évidemment ce n'était pas comme ça qu'il fallait agir quand on s'adressait à une Divinité en colère mais tu n'en avais jamais rencontré donc, quelque part, tu débutais. Malheureusement, tu allais vite arrêter parce que cette Divinité là ne semblait pas du tout commode voire très susceptible même et c'était le pauvre Miji qui était actuellement entrain d'en faire les frais, à sa plus grande frayeur. Franchement tu trouvais ça lâche pour une Divinité de s'en prendre à un chaton sans défense mais la plupart des Dieux étaient comme ça, sans aucun respect pour l'humanité tout ça parce qu'ils avaient les pleins pouvoirs et qu'ils pouvaient en disposer librement contrairement à toi qui avait des pouvoirs limités et bien pitoyables par rapport aux Vents qui se déchaînaient toujours avec cette même colère. Pourtant, il fallait d'abord te calmer, prendre sur toi, surtout si tu voulais revoir ton affilié vivant car il était bien connu que les chats ne volaient pas. Luttant toujours et contre le Vent et contre ta moitié démoniaque, tu pris la parole, espérant que tes propos paraissent sincères et soient, pour une fois, bien interprétés :
« Veuillez pardonner cet emportement ô Dieu des Vents. J'ai pensé à tord car j'ignorais ce qui vous contrariait pour que vous vous mettiez ainsi en colère. Puis je vous demander un instant de calme pour que l'on s'explique et que j'ai l'occasion de m'excuser devant vous ? »
Tu ne savais pas si la Divinité t'avais entendu même si tu avais crier. En même temps, le Vent sifflait tellement fort à tes oreilles qu'il t'en cassait les tympans, si bien que tu avais l'impression qu'ils saignaient et encore une fois, cette sensation n'était pas des plus agréables, ni même le fait de s'excuser mais, si tu faisais ça c'était plus pour sauver la mise de Miji. Le pauvre chaton tournoyait toujours dans les airs en miaulant de peur et surtout de froid car, même s'il avait un pelage, tu doutais qu'elle le protège vraiment de ces Vents glacials. Pourtant, tu n'avais pas le choix il fallait que tu le prenne sur toi et puis, quelque part ne serait ce pas toi aussi qui l'avait inutilement provoqué même si tu disais que tu ignorais la source de sa colère ? Heureusement, même si les Vents ne semblaient pas baisser en intensité, tu réussis à peu près à te tenir debout et à lever la tête, pour voir un homme aux cheveux roux pris dans les vents. Tiens, peut être était ce là cette fameuse Divinité ?
« Mon comportement n'aurait pas dû être je vous l'accorde ô Dieu des Vents. Cependant, il n'est pas juste de vous en prendre à un animal qui ne vous à rien demandé alors si vous souhaitez vous défouler, c'est à moi d'être le support du déferlement de votre colère. Je vous demande donc de laisser ce chat tranquille ô puissant Dieu des Vents. Plutôt prendre ma vie que la sienne car, dans ce cas, vous débarrasseriez le monde d'un Démon ce serait plus gratifiant pour vous, ne trouvez vous pas ? »
La « stratégie du suicidé » en gros mais tu ne voulais pas prendre la peine de voir Miji mourir inutilement parce que tu tenais à lui. Normalement, tu n'aimais pas t'attacher aux gens mais comme ce chaton était ton affilié, il était normal que tu ressentes ce genre de sensations au moins pour lui. Cependant, tu doutais un peu de ta stratégie. Autant tu savais que certains mortels pouvaient être sensibles aux flatteries mais les Divinités elles... Espérons cette fois ci que tu n'ai pas fais augmenté le courroux de cette Divinité déjà bien en colère
Je tenais le chat, le pauvre félin miaulait de désespoir. J'avais envie de le laisser, mais aussi de montrer mon sérieux à ce mortel. Il essayait de se faire pardonner auprès de moi en me traitant comme le dieu que j'étais. Je l'entendais parfaitement. Il me donnait encore des ordres. Je laissais un peu le vent. Il disait que m'en prendre à un animal, puis il se portait volontaire pour subir le courroux de ma colère. En tout cas, son statut de démon semblait le déranger. C'était une bonne information pour plus tard. Je souriais, laissant les vents se calmer doucement. Je le regardais d'un air qui se voulait doux, mais avec la colère bien visible dans mon œil, cela ne devait pas bien crédible. Je posais un regard au chat, je sentais ses poils se dresser, la bête enfonçait ses griffes dans mon bras, le petite créature ne faisait que se défendre, mais je n’appréciais pas vraiment ce geste de sa part. Colère ou non, si j'avais des choses à dire fallait que je passe par lui.
-Avant de te le rendre gamin, saches que je n'ai rien contre les démons en particulier, là je suis en colère envers tous les mortels, donc vous êtes tous sur un pied d'égalité dans le cas présent. Donc avant de dire que te débarrasser de toi ferai le bien de ce lieu, laisse-moi rire.
Je posais le chat sur le sol et le regardais avant qu'il file vers son maître. Chose promise, chose due, un proverbe que j'aimais suivre la plupart du temps. Il avait pas mal de moment où je changeais d'avis, j'étais comme mon élément changeant, le moindre truc me faisait changer. J'étais encore en colère. Je voulais faire souffrir ce mortel au défaut d'un autre, je me servait du contrôle de la pesanteur pour le plaquer au sol. Je le regardais de haut, je me mettais à sa hauteur avec un sourire mauvais sur le visage. Je riais un peu. Il l'avait chercher, monsieur bronzette, son chat ne semblait pas content, je m'en foutais comme pas possible. Il pouvait faire ce qu'il voulait, il était à ma merci. Je passais une main dans ses cheveux avant de les tirer un peu.
-Donc, tu est prêt à subir ma colère, tu sais que tu pourrais en mourir, je dis ça mon petit, mais il ne faut pas oublier que je suis un dieu. Tu est sacrément culotté d'avoir donné des ordres à moi. Je ne suis pas un serviteur des mortels. Je ne plie pas facilement.
C'était bien la première fois que je prenais mon rôle pour soumettre quelqu'un c'était quelque chose d'assez étrange, je n'aimais pas trop ça, enfin, il fallait ce qu'il fallait pour me calmer, c'est connu, la tempête se calme toute seule, c'était mon cas. Bien sûr, ceux qui me connaissaient, le savait. Ce mortel n'en savait rien, j'étais qu'un inconnu, une divinité mineure.Je grognais tirant sur sa tête, ces mortels, se croyaient vraiment tout permis.
❝ Wrath of Wind : Une Divinité vraiment mal lunée ❞
feat : Eole
Avais tu réussis ton coup ? Avec une Divinité en colère ce n'était jamais certain mais apparemment, c'était tout de même sur la bonne voie. Le pauvre Miji miaulait et essayait de se défendre en mordant mais que pouvait bien faire un pauvre chaton aux prises avec un Dieu ? Déjà que tu avais du mal alors que tu avais du sang de démon... Enfin, la situation sembla lentement se calmer même si ça ne revenait pas à la normal. Tu n'avais jamais connu de Dieu donc tu ne savais pas – avant aujourd'hui bien sûr – ce à quoi ressemblait leur courroux. Maintenant que tu en avais la preuve, tu te promettais de faire attention la prochaine fois, en espérant évidemment qu'il n'y aura aucune prochaine fois. Il disait être en colère contre tous les mortels et pas les démons en particuliers. Peut être pourrais tu jouer la dessus pour tenter, une nouvelle fois, de le calmer. D'ailleurs tu devais être sur le bon chemin car les Vents se faisaient de moins en moins forts :
« En colère contre l'ensemble des mortels ? Pourquoi ? Qu'ont ils fais pour mériter ainsi votre courroux ô Dieu des Vents ? J'ai conscience que cela ne me regarde peut être pas mais j'aimerais comprendre »
Non parce que tu n'allais tout de même pas te rendre sans combattre même si, en ce moment, le « combat » semblait bien inégal car personne ne pouvait vaincre une Divinité mais peut être celui ci serait il sensible à tes paroles même si tu avais l'impression de parler à un mur vu qu'il ne semblait pas vouloir se calmer... Finalement, au bout d'un certain temps, Miji fut reposé à terre et fila dans ta direction. Le pauvre animal avait sûrement eut la peur de sa vie, ce qui pouvait tout à fait être compréhensible. D'accord, peut être rêvons nous de voler un jour mais... Pas dans ces circonstances là, où le chaton n'avait été que la pauvre victime d'une Divinité des Vents en colère. Cependant, tu crias victoire trop vite car, même si Miji avait été libéré cette fois ce fut véritablement à toi que le Dieu s'en prit en manipulant la pesanteur pour te plaquer face contre l'herbe verte de la plaine. Encore une fois, ton sang de démon voulu se rebeller et lutter contre cette force qui te retenait ainsi soumis mais... Malheureusement tout tes efforts furent vains. Tu grognas, grondas contre ton impuissance tout en sachant parfaitement que tu ne pouvais pas lutter parce que tu avais trouvé ton « Maître ». En effet, aucun mortel, même pas un démon ne pouvait résister à la force d'un élément de la nature, surtout si celui ci se trouvait dans une colère noire. Soudain, tu sentis tes cheveux être tirés en arrière et tu vis bien le visage de cette Divinité : cheveux roux, bandeau sur un œil, elle te maîtrisais totalement. Aussitôt, ta partie démoniaque reprit le dessus : cela se vit dans tes yeux qui changèrent de couleur et se firent plus provoquant malgré la position dans laquelle tu te trouvais actuellement :
« De toute manière que vaut la vie d'un mortel pour vous, Divinités ? Vous voulez que je vous le dise ? Rien du tout ! Alors oui, vous pouvez sûrement me tuer sous le coup de la colère en susceptible que vous êtes mais laissez moi vous dire une chose : Si vous faites ça, vous ne valez pas plus que ces mortels que vous détestez, soi disant et, vous voulez que je vous dise pourquoi ? Parce que certains mortels sont pires que des bêtes et tuent sans réfléchir ! Vous voulez vraiment être considéré comme ça et être une bête pour les autres Divinités ? »
Pour le coup, tu jouais le tout pour le tout. Soit la Divinité consentait à laisser aller sa colère et se calmer, soit tu pouvais dire adieu à ta pauvre existence
Il avait beau dire et se questionner sur ma colère, elle ne bougeait presque pas, elle déferlait en mon être, tel une tornade. Cela ne le regardais pas, qu'il bouffe les herbes ce mortel, bon sang. Ses grognements et ses grimaces, il n'aimait pas être dominé, avait-il le choix ? Je ne lui laissait pas, pauvre chose. Je pouvais apercevoir ses yeux changé, son côté vil se montrait donc, quelle surprise de taille, il luttait, que c'était admirable et complètement fou de sa part. Son discours était ma foi intéressant, ses mots se valaient dans un sens. Enfin, à la fin je jetais sa tête mollement sur le sol en grognant à mon tour. Je ne voulais pas ressembler à ces déchets, je le gardais sur le sol par pure colère que je devais apaiser tout seul, c'était la solution après tout. Je le regardais et hésitais à grimper sur son dos histoire qu'il remarque ma superbe supériorité. Je rigolais en imaginant la scène, c'était d'un ridicule, il était en bonne position déjà, collé sur le sol incapable de se lever, le chaton qui tentait de l'aider, comme c'est mignon. Je le faisais s'envoler pour le poser sur le dos de son maître en le regardant, il se gonflait. J'en riais plus, cette créature est vraiment férocement adorable. Elle arrivait l'air de rien à me calmer un peu par son insistance a sauver ce démon, il me rappelait mon Athos à me défendre par monts et par vaux.
-Je ne vous tue pas, je ne veux pas vous ressemblez, le pardon est divin de toute façon, sinon vous aurez de gros soucis depuis bien plus longtemps que ça, fichus mortels.
Je lâchais un gros vent en hurlant aussi fort que possible, certaines branches d'arbres se retrouvèrent arrachées sans leur consentement. Je posais une main sur mon bandeau, ça faisait mal, je massais cet endroit avec douceur. J'en avais marre de ces gens qui se croyaient tout permis, l'avenir est la jeunesse, oui, mais les entités comme moi, même si je dois avouer que parfois je suis pas toujours de bon conseil, avaient leur mot à dire. Il vrai que parfois, je cherchais la petite bête pour rien. C'était drôle et je m'amusais à voir comment les gens réagissaient. Je pensais à juste titre que j'avais assez de temps pour cela. Ce n'est pas comme si on demandait souvent mes services en tant que divinité du vent, faire tourner des éoliennes, faire bouger les nuages dans le ciel, pousser les rares bateaux qui avaient des voiles et surtout s'occuper de son élément en cas de soucis, pas trop de tornades, de tempêtes assez pour que les humains considèrent comme un phénomène naturel. Il fallait parfois rusé pour cela. Le vent soufflait de plus en plus doucement. Il était toujours là, mais il se calmait comme son maître.
-Alors mortel, ce n'est pas parce que je plie à ta volonté que je suis un toutou, j'espère que tu piges, le mortel, ça y est c'est imprimé dans ton cerveau, tu as beaucoup de chance dans ton malheur.
❝ Wrath of Wind : Une fierté vraiment mal placée ❞
feat : Eole
Franchement, tu aurais pu te traiter d'idiot au vu de la situation actuelle. Toi aux prises avec une Divinité des Vents en colère. Pourquoi ? Tu ne le savais pas parce que tu n'avais pas le pouvoir de lire dans les pensées. Pourtant, ton orgueil et ta fierté de démon en avaient pris un sacré coup. Malheureusement, personne – à part les Dieux eux mêmes – ne pouvait rivaliser avec une Divinité et c'est ainsi que tu te retrouvas plaquer au sol car, apparemment, Monsieur Colère contrôlais l’apesanteur ce qui lui donnait un sacré avantage même si tu détestais cette position – bien qu'involontaire – de faiblesse. Pourtant, tu devais ronger ton frein au maximum car la Divinité avait décidé de s'en prendre à Miji, pauvre chaton innocent qui n'avait simplement cherché qu'à te défendre. Tu avais alors pris la décision de dire ces quatre vérités à cette Divinité qui, d'après toi – même si tu ne connaissais rien aux raisons de sa colère – n'était rien d'autre qu'un gamin gâteux et arrogant. Enfin, heureusement pour toi tu eus la présence d'esprit de ne pas le lui dire en face. Espérons simplement pour toi qu'il n'ai également pas le pouvoir de lire dans les pensées car il était vraiment inutile de mettre du feu sur l'huile de sa colère. Alors, sans vraiment rester sage, tu te contrôlais pour ne pas trop faire ressortir ta personnalité arrogante de démon, tout en l'écoutant. Il se calmait ainsi que ses vents et ta tête retomba mollement sur le sol. À cet instant tu te maudis encore plus de ne pas avoir une force impressionnante pour pouvoir lutter car tu restais toujours plaqué contre l'herbe. Tu entendais Miji miauler et siffler sur ton dos. Ton affilié prenait donc ta défense alors que toi, tu étais impuissant et soumis, ce qui te rendis de plus en plus en colère mais, de nouveau, ta nature d'Hybride essaya de temporiser les choses. Ce n'était pas si grave. Tu l'avais entendu ? Il a dis ne pas vouloir te tuer alors calme toi et laisse lui également le temps de se calmer. Malheureusement, la patience te manquais cruellement. Finalement pourtant, le vent se calmait même si tu l'entendis hurler et devinais que certains arbres n'y avait pas échappés. Sentant légèrement la pression de l’apesanteur diminuer, tu fis une difficile tentative pour te redresser et enfin avoir l'occasion de voir la Divinité en face. De la chance dans ton malheur ? Tu ricanais, provoquant :
« Et bien ! Je devrais donc me considérer comme veinard ? Laissez moi donc l'honneur de vous remercier en face ô puissant Dieu des Vents. Je vous serais éternellement reconnaissant de votre clémence à mon égard même si, pour ma défense, je dois dire que je me trouvais là au mauvais moment »
Redressé sur les coudes, tu avais le visage en sueur à force de lutter contre la pression – même si légèrement plus faible – qui te maintenait toujours contre le sol. Cependant, ta partie démoniaque refusait de concéder la victoire à cette Divinité même si, quelque part au fond de toi, tu étais bien conscient que continuer de le provoquer ne servirait à rien. Tu refusais de t'avouer vaincu et continuait de résister en pensant – peut être à tord – que la Divinité s'épuiserait bien avant toi mais... Espérons juste que tu dises vrai car, pour le coup, c'était toi qui étais entrain de t'épuiser...