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 # Welcome to my life. [PV Lorelay]

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Mage

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W. Matthew Harrington
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J'ai traversé le portail depuis le : 23/12/2012 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. Mon nom est : William Matthew Harrington. Actuellement je suis : complètement fou d'elle (Judith) Il paraît que je ressemble à : Flippy from Happy Tree Friends & quelques oeuvres originales et à ce propos, j'aimerais remercier : moi-même (edit)
# Welcome to my life. [PV Lorelay] | Dim 27 Jan 2013, 09:49

Suite de ce sujet

    # Lorelay : T'es sur que ça te dérange pas ? ...


Louka se tourna vers elle et haussa des épaules, sans en dire plus. Il ne lui aurait pas proposé s'il n'avait pas été certain de sa réponse. Ça n'allait pas plaire à Clochette, mais il ne lui laisserait pas le choix de toute façon. La petite chatte avait tendance à se montrer très possessive, et surtout on ne peut plus désagréable avec notamment les jolies filles qui avaient le loisir de séjourner dans son appartemment, à cause d'excuses banales telles que les intempéries ou l'heure tardive. De toute manière, son affilié avait des tendances un peu paranoïaques alors ça n'était pas comme si c'étair tout d'un coup bizarre. Le mage leur fit emprunter un chemin moins sinueux qu'à l'aller, quoiqu'un peu plus long. Cinq minutes de plus ou de moins, ça n'allait pas être ça qui les tuerait, à vrai dire. Le trajet pour le retour lui sembla bien plus court que celui de l'aller, et ils ne mirent que peu de temps à apercevoir les lumières aveuglantes de Skyworld, cette ville toujours éclairée.  Personne ne savait d'où provenait cette lumière, puisqu'il n'y avait aucune source visible... à croire que les murs de marbre brillaient, de même que le sol. Louka plissa légèrement les yeux en approchant, et désigna l'étendue lumineuse qui se prolongeait loin devant yeux. Au loin, le Castle of Heart dominait les environs de toute sa puissance.

    # Louka : Skyworld, la capitale de l'île... retiens bien le nom, ça va certainement te servir plus tard.


Ils s'avancèrent jusqu'aux portes, où veillaient les impassibles gardes, deux semi-rhinocéros ce soir. Ils devaient bien mesure deux mètres cinquante chacun, alors Louka pouvait bien aller se rhabiller avec son 1.90. Mais il ne se laissa pas intimider et demanda à ouvrir les portes, non sans préciser la raison de sa compagnie quelque peu atypique.

    # Louka : Elle vient d'arriver... et ira se recenser demain.


Ils lui jetèrent un regard du style « n'oublie pas, ou on va retomber dessus plus tard » et lui cédèrent l'entrée, non sans jeter un regard de travers en direction de la sirène, son aura démoniaque leur piquant le nez. Il le savait, pour avoir eu des fréquentations démoniaques, que ces derniers ne recevaient jamais une totale confiance de la part des vigiles, gardes et autres chargés de la protection de la ville. C'étaient aux yeux de Louka des préjugés un peu racistes, mais on ne change pas le monde d'un claquement de doigt... surtout quand on a une deuxième personnalité qui risque de faire irruption à tout moment pour faire foirer ses plans de négociation pacifique. Bien entendu, il n'y avait personne dans les rues, et les rues d'ordinaire animées et gaies dégageaient la même ambiance que les ruelles sombres.

    # Louka : En journée, les rues sont plus remplies, et moins flippantes... sauf si tu préfères le style ruelles mal famées; dans ce cas il faut aller voir plus loin.


Et puis si elle voulait vraiment y aller, Louka était certain que Matthew se ferait un réel plaisir de l'y emmener. À croire qu'il menait une double vie, qui passait de celle d'un garçon sage à un mec débauché. La vie n'était pas facile pour ce pauvre corps mais bon, on pourrait dire qu'il était habitué désormais. Ils déambulèrent dans les rues et finirent par arriver au pied du luxueux immeuble dans lequel il vivait... faute d'avoir un paternel qui payait votre loyer, autant en profiter. Il passa sa main sur un espèce de scanner magique faisant office de clé, et la porte de verre renforcé s'ouvrit, laissant passer les deux adolescents. Il appela l'ascenseur, petite copie d'un truc typiquement humain, avec plus de magie et moins de câbles, plus de verre et plus de brillance aussi. Il laissa Lorelay passer en premier sans la cage transparente, qui laissait voir un bel aperçu sur la ville par on ne sait quel moyen, et l'engin grimpa les huit étages avec une vitesse constante, ni trop lente ni trop rapide. Le constructeur de cet édifice avait tout calculé, mais personne n'allait le lui reprocher. La seule chose qui dérangeait une bonne partie des locataires, c'était cette similitude avec les appartements terriens, mais paraîtrait-il que l'homme était fan de la Terre, et qu'on devrait faire avec désormais. Ils débouchèrent dans le petit hall et se retrouvèrent devant l'unique porte en bois du dernier étage. Louka mit un certain temps avant de retrouver ses clés dans sa poche et déverrouilla la serrure, pour finalement se mettre de côté et laisser entrer la demoiselle.

    # Louka : Bienvenue chez moi et... fais pas attention au bordel, j'ai pas eu le temps de ranger.


En comparaison avec certains appartements, celui-là semblait plutôt propre. Malgré les toiles pas terminées qui traînaient aux pieds des meubles, les pulls et t-shirt sales qui parsemaient le sol et la vaisselle pas propre qui décorait les murs de la cuisine. La décoration du salon, toute noire et blanche, donnait cette impression de luxe qu'on connaissait dans ce quartier de la ville, et qui était très en vogue ces dernières années. Il referma la porte derrière eux, et commença une brève visite. Si elle devait vivre ici, autant qu'elle se familiarise avec les lieux. Le bar - indispensable aux soirées souvent organisées chez lui - créait un lien entre la cuisine moderne et le salon, avec entre les deux une table de verre ronde, prévue comme table à manger. Prévue normalement, mais tout le matériel à dessin inutilisé, et tous les papiers administratifs posés dessus montraient à quel point elle était inutile. Il la fit passer dans le couloir ouest, où se trouvaient toutes les salles d'eau... dont l'énorme salle de bain. En tant que sirène, elle allait soit haïr, soit adorer. Mais la baignoire était largement assez grande au cas où il lui arriverait de se transformer. Même si Louka préférait la cabine de douche, il se doutait bien qu'elle allait préférer la baignoire. Cette sale de bain, toute remplie de marbre et de granit, était aussi grande que l'énorme cuisine. Le penthouse dans lequel il vivait recouvrait la totalité du toit, plus un étage privé où étaient aménagées les deux chambres.

    # Louka : Voilà la salle de bain, c'est peut-être pas aussi grand que la mer mais je pense que c'est déjà ça de gagné, côté place.


Il sortir en premier et entreprit de terminer la visite avec sa chambre. Vu qu'il ne passait que très peu de temps là-bas, Louka n'avait que très peu de choses à dire dessus. Un lit, une table de chevet et une armoire... cela suffisait amplement. À l'instant où il ouvrir la porte, une boule de poils blanche lui sauta au visage en glapissant. Clochette, fidèle à son poste, gardait la maison en attendant le retour de son lié. Il décolla le chat et le prit entre ses mains. Elle faisait vraiment petite en comparaison avec lui, et le temps que l'affilié se rende compte que Louka n'était pas seul, elle s'exclama :

    # Clochette : Oh non Matthew, laisse la place à Louka ! Vous avez un devoir à rendre demain, c'est pas le moment de fricoter avec des pu-
    # Louka : Arrête de raconter n'importe quoi. Matthew a pas pris ma place. Elle c'est Lorelay. Et Lorelay... je te présente Clochette, mon affilié... et oui, c'est un chat qui parle.


Le chaton regarda la rouquine d'un air sceptique. Non, elle ne lui plaisait pas des masses, avec sa tenue légère et ses airs pseudo-sages. Alors Clochette fit la moue et bondit au sol, non sans réprimander mentalement son lié sur ses fréquentations. Il se frotta l'arrière du crâne, soupira et entra dans la chambre.

    # Louka : Fais pas attention à elle, ça va lui passer.
    # Clochette : OH. UN OISEAU !
    # Louka : Tu touches pas, Clochette ! lui hurla-t-il sans se retourner.


Il alluma la lumière et lui désigna la chambre maigrement décorée, si ce n'étaient par des tableaux dessinés par lui-même à ses heures perdues. Quelques uns étaient de Matthew, et leur style différent faisait le charme de cette chambre pourtant toute en simplicité. Il ouvrit l'armoire et en sortit un t-shirt, qu'il tendit à la sirène.


    # Louka : Je suppose que tu veux prendre une douche ?


Elle prit le vêtement, lui donna sa réponse et alla descendre d'un étage pour rejoindre la salle de bain montrée plus tôt. Alors Louka entreprit de changer les draps, pour une question d'hygiène, sous le regard réprobateur de Clochette. Pendant qu'il terminait d'installer les oreillers, le chaton se risqua à demander.

    # Clochette : T'es sûr que c'est une bonne idée de l'avoir ramenée ici ?
    # Louka : Qu'est ce que tu veux dire ?
    ¤ Matthew : Oh Louka... je te croyais plus intelligent. Clochette veut dire qu'elle a peur que la présence d'une jolie fille excite les pulsions de ta moitié. Moi, en l'occurence.


Il se redressa et resta un moment planté devant le chat. Il n'avait pas vraiment pensé à ce que Matthew pourrait faire dans toute cette histoire, et le rire démoniaque du jumeau qui résonna dans sa tête le fit réfléchir. Il replaça la couette correctement et alla balancer le draps sales dans le panier à linge, avant de sortir de la salle. En attendant que la jeune fille termine, il alla se chercher une bouteille de bière dans le frigo et se retira sur le balcon, accédant par la baie vitrée du salon. Il s'appuya contre la barrière et regarda le Castle of Heart, pensif.

    ¤ Louka : Bah, c'est fait maintenant. Je vais pas lui dire de se barrer sous prétexte qu'il y a un chaud lapin dans la maison.
    ¤ Matthew : À t'entendre parler on dirait que je vais la violer... faut arrêter de stresser pour rien !


Le ton de sa voix ne présageait rien de bon. Pour personne.




Anonymous
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Re: # Welcome to my life. [PV Lorelay] | Sam 23 Fév 2013, 23:24



« Welcome to my life.»
Lorelay & Louka




Je fus éblouie par la lumière que dégageait la ville. Wow ... C'était autre chose que les rues que je fréquentais sur terre. Encore que, les rues étant vides, l'atmosphère qui se faisait ressentir pouvait être oppressantes pour certaines personnes. Pas pour moi, je trouvais l'ambiance gentille, enfin c'est vrais, c'était trop lumineux pour être vraiment glauque. On avança vers les portes des villes, où se trouvaient deux semis rhinocéros. Enfin, je suppose que c'est ça ... C'est vachement impressionnant la vache. Je me sens petite du haut de mes stylettos alliées à mon mètre 80, ce qui est quand même très rare soyons clairs. Je l'écoutais dire quelque mot sur mon « Recensement » et le regard qu'ils me lancèrent fit en sorte que non, je n'allais oublier. Je ne suis pas du genre à avoir peur, mais je suis pas totalement inconsciente non plus. Je le suis, ça c'est sûr, mais pas non plus à ce point, si je peux éviter les ennuis avec deux mecs de deux mètres cinquante je le fais.

Je le suivis jusqu'à son immeuble qui ressemblait clairement à ceux présent sur terre. C'était assez rassurant de voir que j'avais débarqué sur une île civilisée. Pas que j'en ai douté un seul instant, après tout, Louka n'a absolument rien d'un sauvage, mais bah on sait quand même jamais ... Enfin bon, j'étais rassuré on pouvait voir à l'ascenseur et au design de l'immeuble que non, je n'étais pas arrivé dans un lieu arriéré ou les gens sont tous fous. Remarque, si ça se trouve cette île est peut être juste un asile géant ... Oh mon dieu, on m'a enfermé dans un asile psychiatrique géant et Louka n'est surement rien d'autre qu'un psychiatre ! C'est pour ça qu'Eydan m'a lâché alors, oh l'enfoiré ! Il va me la payer celui-là dès que je sortirais ! Ouais bon, faudrait peut-être que je me calme moi ... Je pars très loin quand même, surtout que je suis parfaitement saine d'esprit moi, merci.

« Bienvenue chez moi et... fais pas attention au bordel, j'ai pas eu le temps de ranger. »

Ca va, il y avait laaaaaargement pire en matière de bordel ... Genre quand je m'absentais une semaine et laissait l'appart aux Boys. Autant quand j'étais là il y avait aucun problème, ils faisaient un effort et tout, autant dès que je pars plus de trois jours c'est mort, je suis bonne pour les engueuler en rentrant pour qu'ils rangent et nettoient. Enfin bon, je me plains quand même pas tant que ça, ça pourrait être pire. Du moment que les assiettes se mettent pas à se balader dans l'appart avec leurs petites jambes ... Remarque, ça pourrait être cool. Je deviendrais leurs reines et les enverrais en tant qu'armée pour dominer le monde ... Non mais ça va vraiment pas bien dans ma tête, c'est surement un asile cette île en fait. Ca c'est clair que la baignoire était pas aussi grande que la mer ... Mais bon, ça valait surement mieux que rien, elle était au moins assez grande pour que je puisse laisser de côté mes jambes un moment si vraiment je craquais. On finit par arriver à sa chambre et la porte était à peine ouverte qu'une boule de poils blancs sautait au visage de Louka. Shadow s'agitât sur mon épaule et je lui dis ... Ouais bon, hurlait mentalement de la boucler et d'arrêter de s'agiter.

« Oh non Matthew, laisse la place à Louka ! Vous avez un devoir à rendre demain, c'est pas le moment de fricoter avec des pu- »

... Je rêve ou je viens de me faire traiter de trainée par un chat là ?! Non mais où je suis tombée ... En plus qu'est ce qu'elle veut dire par « laisse la place à Louka » et puis c'est qui Matthew ? Wow, je comprends rien là, j'aime pas ça. Non mais c'est vrais, je suis en droit de comprendre, on m'a jamais laissée sans explications ! Je lui poserais la question plus tards, là je vais plutôt engueuler Shadow qui va me lacérer l'épaule si il continue à se crisper et à s'agiter. Bordel c'est qu'il fait mal ce con !

« Wow le piaff tu te calme ! C'est bon, elle va pas te bouffer ! »
« C'est facile de dire ça, poufiasse »
« T'es insupportable quand t'as peur, couillon. »
« J'ai pas peur, trainée ! »

Je préférais ne pas répondre. De toute façon, ça finit toujours de la même manière, par un concours d'insulte, toute plus originales et vulgaire les unes et que les autres. Non mais quel trouillard quoi, c'est bon, c'est pas comme si le matou lui avait sauté dessus quoi, elle l'a juste remarqué ... assez bruyamment, certes, mais pas la peine d'en faire tout un plat. Limite moi ça me fait plus marrer qu'autre chose. J'attrapais le tee-shirt que me tendait Louka et acquiesçait lorsqu'il me proposât d'aller prendre une douche. Je me dirigeais vers la salle de bain, heureuse de ne pas avoir eu à réclamer. Mais après tout, c'était normal, jusqu'ici je n'ai eu que très rarement à réclamer dans la vie, et c'est normal, parce que je le vaux bien. Et puis de toute façon, que je réclame ou pas, je finis toujours par avoir ce que je veux, donc c'est parfait. Je soupirais de soulagement en sentant l'eau froide couler le long de mon dos. Ce n'était pas nager, mais c'était au moins une sensation familière et agréable, c'était de l'eau quoi ! J'enfilais le tee-shirt que m'avait donné Louka, trop long pour moi évidemment, avant de le rejoindre sur le balcon, laissant Shadow s'envoler pour aller explorer les lieux. Ca n'allait pas me faire de mal de l'avoir un peu loin de ma tête, au moins, quand l'un de nous partait- moi dans l'eau ou lui dans les airs - j'étais tranquille, il évite de me parler.

« C'est toi qui a peint les tableaux ? Ils sont superbes en tout cas. Et merci pour le tee-shirt et tout. »

Je m'accoudais au balcon, tournant le dos au vide. Je ne mentais même pas, j'étais sincère, je m'y connais pas des masses en art, mais j'ose croire que je suis encore capable de décréter de quelque chose si il est beau ou si il est affreux. Et en l'occurrence, les toiles de Louka ne piquent pas les yeux.

« ... Dis, ton affilié à parlé d'un Matthew... C'est qui ? Enfin si c'est pas indiscret. »


[Pouaaaaaaaah ! Une grosse attente pour un post naze, je suis vraiment désolée, si il y a le moindre soucis, que tu veux que je rallonge ou quoi, hésite pas à me MP ! >< ]

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W. Matthew Harrington
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J'ai traversé le portail depuis le : 23/12/2012 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. Mon nom est : William Matthew Harrington. Actuellement je suis : complètement fou d'elle (Judith) Il paraît que je ressemble à : Flippy from Happy Tree Friends & quelques oeuvres originales et à ce propos, j'aimerais remercier : moi-même (edit)
Re: # Welcome to my life. [PV Lorelay] | Lun 08 Avr 2013, 00:45

Une ombre s'envola au-dessus de Louka, le faisant sursauter légèrement, puis il constata qu'il ne s'agissait que du corbeau qui accompagnait Lorelay depuis le début. La voix de la démone ne tarda pas à résonner, et la mélodie qui s'en dégageait semblait mélodieuse, et convenait tout à fait à son stature de sirène maintenant qu'il y songeait plus profondément. Elle lui parla des tableaux qui tapissaient les murs, et Louka ne put s'empêcher d'y jeter un coup d'œil. À force de les voir, elles avaient fini par devenir invisibles. Ses yeux dorés parcoururent la pièce à travers la vitre et il reporta son attention sur Lorelay. Il passa une main sur son cou et détourna le regard.

    # Louka : En partie ouais... merci, mais c'est pas du grand art. Et y'a pas de quoi, j'allais pas te laisser remettre tes vêtements trempés.


Elle vint s'adosser contre le balcon pendant que Louka se retournait pour faire face au vide. Son appartement était super bien placé, et pour une fois il pouvait remercier son père pour lui en avoir trouvé un aussi bon. Quoiqu'il dise et quoiqu'il fasse, le pauvre était toujours dépendant de ses parents. Parfois, il lui arrivait de penser que ressembler à Matthew avait du bon... son jumeau avait un caractère si simple qu'il ne cherchait pas à se prendre la tête avec des problèmes familiaux.

    # Louka : Matthew... ? C'est... comment dire ?


Nouveau rire intérieur qui ne venait pas de lui. Avant de l'inviter chez lui, il aurait mieux fait de la mettre en garde contre cette seconde personnalité diamétralement opposée à la sienne qui risquait de l'effrayer plus qu'autre chose... Et ce même si son coeur était aussi noir que le prétendait sa "résurrection". Il soupira et baissa les yeux vers la rue, ne sachant pas par où commencer.

    ¤ Matthew : Dis lui tout. Elle a pas le choix que de rester de toute manière.
    ¤ Louka : Moi non plus j'ai pas le choix. Mais j'ai l'impression de lui avoir menti depuis tout à l'heure.
    ¤ Matthew : T'es trop mignon.


Louka ignora la dernière remarque de Matthew et esquissa un léger sourire en coin. Un peu amusé, mais désolé à la fois. L'aîné des Harrington tourna légèrement le regard vers la sirène qui flottait dans ces vêtements trop larges. Il ne savait pas vraiment par où commencer, c'est pourquoi il lui demanda de s'asseoir, avant de constater qu'il ne possédait pas de chaises à l'extérieur. Rapidement, il communiqua à Clochette le besoin urgent d'une feuille et d'un crayon, qu'elle lui apporta non sans protester mentalement. Le chat vint se caler sur le balcon tandis que l'artiste gribouillait vite fait bien fait ce qui ressemblait à des chaises dépliantes. En moins de trois minutes, cette histoire fut bouclée et il fut extraire le dessin du papier pour en faire un véritable objet. Il leva les yeux vers l'expression intriguée de Lorelay et ne put s'empêcher de rire.

    # Louka : Voilà, ça c'est mon pouvoir. Tu veux bien t'asseoir ? Ça risque d'être un peu dur à avaler.


Autant jouer la carte de la franchise le plus tôt possible. Il attendit qu'elle s'exécute avant de commencer.

    # Louka : Matthew c'est mon frère jumeau. Mais le seul truc c'est que... on partage le même corps.


Il fit une petite pause à ce moment. C'étaient le genre de trucs qui n'arrivaient pas sur Terre, alors la moindre des choses était de ménager un peu la pauvre Lorelay qui venait tout juste de débarquer. Son sourire se fit un peu gêné, mais aussi amusé sur les bords. Après tout, son cas était tout a fait insolite, et il n'y en avait que très peu même dans un endroit aussi étrange que l'était Sanctuary of Heart. Louka se remit à gribouiller distraitement sans même remarquer ce qu'il faisait, et Clochette alla se poser sur le balcon.

    # Clochette : Louka est pas schyzo', c'est juste qu'ils sont deux personnes dans la même tête.
    # Louka : Je comptais te le dire - il le fallait bien après tout - mais avec ton arrivée, je voulais pas trop te brusquer, avoua-t-il. Maintenant que t'es au courant, je m'excuse d'avance pour toutes les conneries qu'il osera te sortir.


Il arrivait à se rendre compte Ô combien il devait être déstabilisant de vivre en compagnie d'un garçon qui semblait souffrir d'un dédoublement de la personnalité. Cela n'avait jamais posé problème à leur famille - quoique le paternel Harrington semblait penser le contraire - mais il fallait aussi prendre en compte le fait qu'ils avaient toujours fonctionné de cette manière.
Matte s'agita dans leur subconscient. Qu'on parle de lui - en bien ou en mal - avait tendance à le combler de joie, c'est pourquoi il mourait d'envie d'en placer une. Louka lâcha son crayon et soupira. Dire qu'il avait encore un maudit devoir à rendre le lendemain...


    ¤ Matthew : J'peux te dépanner moi. Genre je fais ta toile ce soir comme ça t'assistes au cours demain.
    ¤ Louka : Depuis quand tu cherches à me dépanner, toi ?
    ¤ Matthew : En fait j'ai juste envie de sortir... Et j'avoue que faire connaissance avec mademoiselle la succube me tente pas mal.
    ¤ Louka : Laisse la tranquille ce soir au moins...
    ¤ Matthew : Dire que je pensais qu'on réglerait cette histoire pacifiquement...


Avant que Louka ne puisse réagir, Matthew eut un mouvement mental qui projeta Louka au second plan, comme il l'avait fait lors du bal donné au théâtre. De l'extérieur, le corps des jumeaux eut un mouvement de recul et il prit son visage entre ses mains. Lors de ces propulsions soudaines, Matthew avait des vertiges... mais ces derniers ne duraient généralement pas plus de deux minutes. S'appuya encore sur le balcon et soupira tandis que Clochette lâchait un couinement dû à la douleur provoquée dans son cerveau. Après tout, elle aussi était liée aux jumeaux. Matthew eut un rictus satisfait qui changeait complètement son visage, qu'il découvrit lorsqu'il ôta ses mains de sa tête. Il s'étira, content de lui-même, puis se tourna vers Lorelay.

    # Matthew : C'est bon de retrouver son corps ! il marqua une pause et son sourire s'élargit. Il fit une courbette ridicule devant la rouquine et sourit de toutes ses dents. Moi c'est Matthew.


C'était un peu rapide comme entrée en scène, mais disons que l'effet de surprise n'était pas son fort. Sans plus de tact que ça, il empoigna la jolie fille par le bras et l'entraîna à l'intérieur, où il poussa la porte de l'atelier. Ou du moins la pièce qui servait d'atelier. Il alluma la lumière, qui éclaira une pièce pleine de matériel à dessin, puis dessina en quelques traits un tabouret grossier qu'il sortit de la feuille comme Louka ventait de le faire avant lui.

    # Matthew : Plus vite j'en aurais fini avec ça, mieux ça ira... allez, tape la pose et j'vois ce que je peux faire. T'es une sirène c'est ça ?


Il n'attendait pas tellement de réponse de la part de Lorelay, qui demeurait plantée au milieu de la pièce en face d'un vulgaire petit tabouret fraichement dessiné. Matthew installa les outils dont il avait besoin et désigna le centre de la pièce circulaire.

    # Matthew : Ça doit pas être différent des muses... allez, tu t'assois ?




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Re: # Welcome to my life. [PV Lorelay] | Jeu 13 Juin 2013, 19:28



« Welcome to my life.»
Lorelay & Louka



L'ancienne sirène observa avec curiositée le garçon aux cheveux grifonner rapidement une chaise avant de l'extirper de la feuille. Oh, ça c'est vachement pratique comme pouvoir ! Bon, la rouquine n'aimait pas trop qu'on lui demande de faire des choses telles que s'asseoir, se lever ou autre, même demander gentillement, ça sonnait un peu trop comme un ordre à son gout, et elle ne supportait pas qu'on lui donne des ordres. Mais bon, il lui avait demander si elle voulait bien, donc ça changeait plus ou moins les choses. Elle s'asseya donc [ Mais c'est le mal ce verbe. o_o ] sur la chaise, jambe croisée et posa son coude sur un des accoudoirs, son menton sur sa main et l'observa, attendant qu'il prenne la parole, pour expliquer que Matthew était son frère jumeaux... Mais dans le même corps. Elle ne prit même pas la peine de jetter un coup d'oeil à Clochette qui disait qu'il n'était pas schyzophrène. Euh, faut pas déconner, quand deux personnes partagent la même tête, c'est qu'il y a un dédoublement de personalitée, faut pas non plus la prendre pour une cruche... Oh, encore que, elle avait encore beaucoup à apprendre en ce qui concerne cet univers magique - c'est logique puisqu'elle vient de débarquer en même temps... - donc peut être qu'ici deux personnes pouvaient partager le même corps sans être considérés comme fous parce qu'il y en avait vraiment deux... Mouais. Elle trouvait tout de même ça bancal comme théorie, mais bon, autant lui laisser le bénéfice du doute hein... Elle releva à nouveau les yeux vers lui alors qu'il expliquait qu'il comptait lui dire mais un peu plus tard pour ne pas la brusquer. C'était attentioné, vraiment, il préférait y aller en douceur et la ménager plutôt que de bourriner dans le tas. Mais inutile, la demi démone était parfaitement capable d'encaisser, mais malgrés tout elle appréciait l'attention. Il s'excusait à l'avance ? Carrément ? Lorelay haussa un sourcil, en le voyant lui, elle doutait fort que Matthew puisse être si terrible. Et puis, elle avait surement connu pire avec tout les mecs infréquentables avec qui elle cou.. Trainés. Elle tourna la tête vers Clochette en l'entendant couiner, se demandant ce qu'elle avait. Elle se reconcentra sur Louka... Qui n'était plus Louka apparement. Oulah, ça devenait compliqué... Si elle devait maintenant capter si elle parlait à Louka ou à Matthew.. Enfin, là en l'occurence, ce n'était pas si complexe puisqu'il lui avait fait une courbette en se présentant. La rouquine allait dire quelque chose lorsqu'il l'attrapa par le bras avant de l'entrainer à l'intérieur. Quelle délicatesse, vraiment ! Non mais sans déconner, pour qui il se prenait à la tirer comme ça ?! Il pouvait pas juste lui demander de venir ? Bon, ça l'aurait agacé mais vachement moins tout de même. Elle supportait vraiment très mal qu'on la dirige décidemment. M'enfin bon, elle s'assit tout de même sur le tabouret, levant la tête vers lui d'un air hautain, comme elle savait si bien le faire. Et c'est uniquement parce que Matthew l'intriguait qu'elle acceptait de faire ce qu'il lui disait, sinon, ça ferait un moment qu'elle l'aurait rembarré.

« Quelle délicatesse... Sinon, vous vous sentez pas à l'étroit à deux dans la même tête ? Et puis comment ça se passe ? Tu débarque quand tu veux ou c'est complètement aléatoire ? »

[Pardon, j'ai mis dix ans à répondre et je fais pas grand chose dans le RP, hésite pas à le dire si tu veux que je rallonge ! ]

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J'ai traversé le portail depuis le : 23/12/2012 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. Mon nom est : William Matthew Harrington. Actuellement je suis : complètement fou d'elle (Judith) Il paraît que je ressemble à : Flippy from Happy Tree Friends & quelques oeuvres originales et à ce propos, j'aimerais remercier : moi-même (edit)
Re: # Welcome to my life. [PV Lorelay] | Lun 24 Juin 2013, 23:29

Elle décida de lever la tête avec un regard en biais qui lui donnait des airs de mannequin. Il resta un moment à la fixer, impassible, tandis qu'elle enchainait les questions auxquelles il ne répondit pas tout d'abord.


    # Matthew : Tu parles trop, j'arrive pas à me concentrer...


Il avait lâché ça dans un soupir, tandis que ses gestes contredisaient ses paroles. Le coup de crayon parcourait avec fluidité la feuille de papier qui lui servait de brouillon, dessinant une esquisse des magnifiques courbes de la sirène, n'omettant aucun détail, même les rares défauts qui, au final, faisaient tout son charme. Les yeux dorés de l'artiste fixèrent tantôt le modèle, tantôt le papier, mais les gestes se raccordèrent à chaque pensée, à chaque regard. Il referma les traits d'un coup de crayon, et posa ensuite le bloc de feuilles sur le chevalet.


    # Matthew : Mais vu que t'es sage, j'vais répondre à tes questions. On ne se sent pas à l'écart, c'est la même chose que quand tu parles à ton Affilié.


Il baissa les yeux vers l'esquisse, saisit son crayon et ajusta quelques détails. Contrairement à ce qu'il faisait croire, Matthew était perfectionniste, et ne laissait jamais le hasard poser ses pattes sur ses créations. Du grain de beauté caractériel à la mèche de cheveux anodine, il se plaisait à tout reproduire, et les modelait à sa façon pour exprimer son art.


    # Matthew : On prend les commandes comme on veut, mais celui qui est le plus en forme l'emporte sur l'autre. Et cette forme... je pense qu'elle est aléatoire.


Elle ne l'était pas. Louka était moins faible que Matthew, mais ils détestaient tous deux l'admettre. Alors ils se persuadaient du contraire, et redoutaient le jour où l'un déciderait de mettre le sujet sur le tapis. Le mage pianota sur ses cuisses, regarda tour à tour le croquis et le modèle, puis reprit possession du bloc de feuilles, pour y ajouter des détails un peu plus poignants, comme l'expression des yeux, les ombres des paupières, les traits de la clavicule jusqu'à la poitrine, en passant par la hauteur des pommettes. Le tout en cinq petites minutes.


    # Matthew : Mademoiselle Lorelay... j'avoue que vous m'intriguez.


Il avait murmuré ça pour lui-même, mais qu'elle ait entendu ou non lui importait peu. Sans lever les yeux de sa feuille, il avait lâché ces mots sans même s'en rendre compte, et laissa tomber son crayon au sol en arrachant la feuille du bloc.


    # Matthew : J'ai plus besoin de toi. Tu peux y aller maintenant, la chambre d'amis est au fond du couloir.


Dans le genre pas galant pour un sou [il fallait que je case cette expression pourrie 8D] Matthew était pas mal placé du tout. Il n'espérait pas qu'elle lui obéisse... Car son don d'empathie lui permettait largement de savoir que le mécontentement de la sirène était dûe à cette succession d'ordres qu'il lui donnait depuis qu'ils avaient commencé à "discuter". Mais il n'avait pas besoin non plus qu'elle reste, alors pourquoi la retenir plus longtemps ? Il installa une palette de couleur en ignorant royalement la rouquine qui refusait de bouger - pourquoi faire plaisir à un gars qui se prend pour le roi du monde sérieux ? - puis sortit ses pinceaux pleins de peinture séchée.


    # Matthew : Vu que t'es pas décidée à partir... rappelle moi comment t'es morte déjà ?


Matthew avait eu un soudain intérêt pour cette partie de l'histoire de la sirène. Les raisons pour lesquelles les gens étaient autorisés à recevoir une seconde chance après la mort avaient le devoir d'être valables aux yeux du Dieu de la Mort, et la nature humaine étant curieuse, Matthew avait envie de savoir. Tout en peignant le buste de la jeune fille, il ne remarqua pas que les jambes de la sirène dessinée s'étaient transformées en une nageoire écailleuse, comme si son bras avait décidé de rendre lui-même sa forme originelle à la jeune fille. Il fronça des sourcils mais refusa de recommencer ce qu'il avait entamé. Si sa main avait fourché de cette manière, il y avait forcément une raison, car dans l'art, rien n'est jamais fait au hasard.


    # Matthew : Qu'est ce que ça fait de mourir ?


Il venait d'entrer dans un sujet un peu spécial. Peu de gens avaient le mérite de dire qu'ils avaient reçu le droit de vivre deux fois une vie. Quand on partage la sienne avec un autre depuis sa naissance, ces sujets intriguent. C'était le cas de Matthew, même s'il refusait de l'admettre.




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