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 On nous avait dit "c'est pour un soir"... [pv Mara Evans]

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Anonymous
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Re: On nous avait dit "c'est pour un soir"... [pv Mara Evans] | Dim 08 Juil 2012, 20:08

Mara me serre contre elle. Je pensais qu'elle me repousserait, peut être incommodée par mon geste. J'ai l'impression qu'elle comprend ce que je ressens sans savoir ce que c'est. sa présence est rassurante, le contact de ma peau contre la sienne, douce, chaude, sa voix douce, la tendresse de son etreinte...Malgré ma tristesse, je reste heureuse. Ma béatitude triste reste même quand elle me demande si j'aimais quelqu'un sur terre, et si j'en avais été séparée. La vérité, c'est que je n'ai jamais vraiment fait attention aux avances des garçons, qui ne m'interessaient pas du tout (et qui ne m'interessent d'ailleurs toujours pas), ni même des rares filles à s'y être essayées. A l'époque, je n'aimais qu'une chose : les "coups d'un soir". Les humains étaient tellement ininteressants, je choisissais souvent une demoiselle dans le public, avec qui je passais une nuit de tendresse, de caresses, et je partais le lendemain. Je n'était pas du genre à rester avec quelqu'un, plus du genre à chercher l'orgasme que l'amour. Prononçant un "non" craintif pour répondre à la question de Mara, ma voix encore tremblante et mes yeux toujours aussi humides, je sens sa main caresser mes cheveux tendrement. J'emets un son semblable a un ronronnement, tout doucement. Et en même temps... j'entrevois une scène. Une scène qui me fait rougir autant qu'elle me parait extatique. Je deviens écarlate. heureusement que l'obscurité de la piece ne laisse aucunément voir les couleurs, car mes joues deviennent même cramoisies. Je relève la tête et fais glisser mes mains le long du corps de Mara, les posant sur ses épaules. La peau tendue laisse percevoir au toucher la forme de l'os. Je m'en amuse interieurement en cherchant la bonne formulation. Je ne me souviens pas des mots dans la saynette qui s'est passée dans ma tête. Il faut que je trouve les miens. Ils ne viennent pas tout de suite, loin de la, mais ils viennent. Je me rapproche encore un petit peu de Mara, doucement, bombant un tout petit peu le torse, tant pour me donner une contenance que pour faire s'effleurer sa poitrine et la mienne, et je me mets à parler, d'une voix que je ne me reconnais pas. Une voix de femme. Moi qui ai toujours eu une voix de petite fille -sauf en cas de necessité de chant ou de hurlement-, je me retrouve à parler comme une femme mature qui raconterait un malheur dans lequel elle a malgré tout trouvé le reconfort.

- Non...Je n'ai pas été séparée de la personne que mon coeur a choisie...Je viens de la rejoindre...

Une fraction de seconde plus tard, mes doigts glissent encore sur sa peau, passant sous le rideau soyeux de sa chevelure rousse, venant se placer derrière sa nuque blanche, vhaude, douce... Je ne sais pas ce que je fais. Je ne contrôle plus rien. Pourtant je ne tremble pas, j'ai l'air d'être sure de moi. Mon coeur s'affole. Moi aussi, intérieurement. Mais impossible de reprendre le controle, je ne dirige plus ce corps qui se blottit un peu plus contre la belle aux cheveux de flammes, je ne contrôle plus cette nuque qui s'arque doucement, ni ces levres qui s'entrouvent et restent une seconde à peine au contact de celles de Mara. Je ne contrôle plus rien. Mais je sais une chose. Je suis dans un état de béatitude extatique à cette seconde (je me demande comment j'ai pu ne pas me retrouver avec une culotte trempée tant j'y prends plaisir, mais le fait est que mon sous-vêtement reste sec, ce qui m'arrange grandement). Un bonheur que je n'avais jusqu'à lors jamais ressenti. Un bonheur qui irradie, comme un feu de joie et de plaisir mêlés qui partirait de mes lèvres et viendrait réchauffer mon corps entier. Je ne saurais décrire précisément cette sensation, ni le contact de mes levres pulpeuses contre celles de Mara, si ce n'est...Non, le mot plaisant ne suffit pas. Même avec "extraordinairement" devant, il ne suffit pas. Aucun mot ne suffit. Magique? Vampires, elfes, fées, démons, anges, sorciers, tous ceux sur cette île étaient des êtres magiques. Pas forcément dans le bon sens du terme, mais ils l'étaient quand même. Alors ça ne conviendrait pas. Sans laisser une demi-seconde d'écart entre ce baiser et ce que je fais, je me blottit encore plus contre elle. Impossible d'être plus proche. Et je me remets à parler. A voix basse. comme si je m'accusais d'un crime. elle avait le droit de savoir ce qui m'avait fait pleurer. Même si cela devait m'occasionner une crise de larmes supplémentaires par la suite.

- j'avais sept ans quand ça s'est passé. Ma mère s'est écartée progressivement de mon père. puis de mon insignifiante personne. Je n'avais jamais su pourquoi. Jusqu'à aujourd'hui. J'ai revu le jour ou ils ont signé ce papier, celui qui disait qu'ils ne vivraient plus ensemble, pour le meilleur pour l'un, pour le pire pour l'autre. J'ai revu la raison de son éloignement...et de son départ...J'ai entendu ce que je n'avais pas compris, il a douze ans...elle est partie pour ça... Parce que je ne m'interessais pas aux hommes...C'est mon père qui m'a élevé...Et j'ai toujours vécu sur Terre dans la peur qu'un jour, ma mère me voie avec une compagne. Alors je me suis refusé à ce que me disais mon coeur...

A nouveau, mes yeux laissent s'echapper deux larmes, doucement. deux perles liquides qui se rejoignent sur ma poitrine, comme j'arque le cou pour ne pas regarder Mara dans les yeux. J'ai repris possession de mon corps, et mon bonheur s'est transformé en peur. Peur qu'elle me repousse, peur d'être a nouveau seule...Je l'aurais cherché, c'est vrai...Mais il fallait que j'essaie. Pourquoi? Je ne sais pas. J'ai encore laissé mon coeur choisir. Je n'aurais peut être pas du. Mes mains sont resescendues, et sont posées sur celles de Mara. A la simple pensée qu'elle puisse les retirer, je laisse echapper des larmes, à nouveau...Mais je reprends entre deux sanglots. Je n'avais pas fini de parler quand les larmes sont arrivées. Je n'avais pas terminé de m'apitoyer sur mon sort en expliquant certaines choses. Il faut que je termine, maintenant.

- Ce soir, je lui ai obéï...Ce...Ce n'était peut etre pas la chose à faire...Mais il le fallait...Je n'aurais jamais osé te le dire sinon...Je ne sais presque rien sur toi, mais ça me suffit pour être capable de dire trois mots...Je t'aime...

C'est cette fois ci certain. J'ai clairement pourri sa soirée à Mara, j'ai clairement pourri la mienne aussi, et je vais me faire gicler d'ici. Après tout, même si les gens d'ici sont des êtres à part, il est impossible de penser qu'il n'en soit pas autrement que sur terre. Qu'une grande partie de la population soit homophobe. Et si la chance, comme elle ne m'a pas souri jusque la, ne pointe pas le bout de son nez, peut etre Mara fait elle partie de cette majorité. Ce que je n'espere sincerement pas, car sinon, je vais finir en viande hachée, et Sinad en torchon pour la vaisselle. Je n'ai plus qu'a prier...In nomine daemonum, archontes et spiritu maledicto, nema...




Anonymous
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Re: On nous avait dit "c'est pour un soir"... [pv Mara Evans] | Lun 09 Juil 2012, 17:09

Elle continue alors à pleurer. Avais-je vu juste? Je ne voulais pas qu'elle soit encore plus triste... Je m'en voulais de lui avoir fait remonter des souvenirs douloureux d'une conquête. Elle était encore jeune et être séparée de l'être qu'elle aimait devait être dur. Je lui posais un baisier sur le front et fit un petit:

-chuuttttt... Calme toi.

Mais en disant cela, je me mis tout de même à penser quel type de garçon l'attirait. Peut eter des grand musclé. COmme on voit dans les magazines de rock. Le genre batteur de Metallica ou autre. elle répondit enfin à ma question par un petit "non". Je me détendit quelque peu. Mais pourquoi la question alors. Je me demandais vraiment pourquoi une telle question à son âge.Les jeunes de cherchent tils pas plus à boire, s 'amuser ou autre? Au vu de tous ses jeunes vu dans les hôpitaux et les urgences qui avaient bien trop bu et finissaient en coma ou dans un accident de voitures parfois meurtrier. J'en ai vu pleurer la mort de leur petit copain ou copine tous cela à cause de quelque verre d'alcool qui ne sert à rien.

Je continue mon va et vient dans ses cheveux. J'espère par ce geste pouvoir la calmée. Tout comme le faisait ma mère lorsque la douleur devenait insupportable dans mon dos. Je continue alors à la bercer doucement, évitant les visions de cauchemar me revenir à l'esprit. celels qui me poursuivent depuis tant d'années à présent et qui font de moi ce médecin dévoué à mon travail.

Je sentis ses joues devenir plus chaude. Je m'inquiète un peu, fait elle une montée de fièvre? Mais alors que je m'apprète à sentir son front, elle relève la tête et se relève légèrement, se rapprochant de moi. Ses mains sur mes épaules mise à nue par mon pyjama. Je frémis légèrement en sentant ses mains découvrir ma peau.

- Non...Je n'ai pas été séparée de la personne que mon coeur a choisie...Je viens de la rejoindre...

J'en reste alors bouchée bée alors que son visage est si près du mien. Pour une fois dans ma vie, je doute de mon ouïe ou de ma vue. Elle est si proche que je sens son souffle chaud tout contre mon visage. Ses mains viennent alors caresser mes cheveux, ou viennent elles simplement se poser sous ma nuque. Je ne comprend pas ce qui se passe en moi. En temps normal, j'aurai réagit en la repoussant mais je ne peux bouger. Pour une seconde fois dans ma vie, mon corps refuse d'écouter ce que je veux de lui. C'est alors que j'entend que son coeur bat de plus en plus vite. J'ai l'impression que nos deux coeurs sont à l'unisson tant le miens bat aussi vite que le sien. Elle fait alors ce que l'on voit dans tous les films: elle pose ses lèvres contre les miens. Mes mains que je venais de mettre sur mon ventre, afin de limiter le contact entre sa robe de chambre et la mienne, ne pouvais plus à présent me protéger au mieux. Mais pourquoi me protéger? D'un baiser? Je louche alors sur ses yeux. JE ne bouge pas plus. Je ne sais comment réagir, je ne sais que faire. C'est la première à me faire cela. Est ce mal ou non? Je ne peux dire mais je sais que le contact des lèvres me plait. Je pensais avoir été appelée ici pour mes talents de médecin et de mon métissage et là, je découvrais quelque chose: l'amour. Ce que je ressentais depuis le début de la soirée ne serait que de l'amour? Je n'avais jamais gouté avant. Et la, j'avais droit à un baiser. Bon ok, je ne suis pas imbécile, cela n'était pas un vrai baiser mais déjà, j'aimais. J'aurais voulus qu'elle le prolonge, qu'elle aille plus loin mais moi et ma tête béates ne put réagir. J'étais tel une pierre, je ne bougeais plus. Elle se laissa alors allez un peu plus contre moi et parla, me laissant me remettre doucement de ce qu'il venait de se passer.

- j'avais sept ans quand ça s'est passé. Ma mère s'est écartée progressivement de mon père. puis de mon insignifiante personne. Je n'avais jamais su pourquoi. Jusqu'à aujourd'hui. J'ai revu le jour ou ils ont signé ce papier, celui qui disait qu'ils ne vivraient plus ensemble, pour le meilleur pour l'un, pour le pire pour l'autre. J'ai revu la raison de son éloignement...et de son départ...J'ai entendu ce que je n'avais pas compris, il a douze ans...elle est partie pour ça... Parce que je ne m'interessais pas aux hommes...C'est mon père qui m'a élevé...Et j'ai toujours vécu sur Terre dans la peur qu'un jour, ma mère me voie avec une compagne. Alors je me suis refusé à ce que me disais mon coeur...


Je n'écoutais pas le début, n'entendant que des mots mais ne comprenant rien. Puis je compris au fur et à mesure de son récits. Sa mère les avait quitté car elle aimait les filles. Mais pourquoi un tel actes pour une chose aussi insignifiante. Enfin pas insignifiante péjorativement mais c'est juste un détails dans le bonheur d'une personne. Moi qui avait été élevée exclusivement par ma mère, ne connaissant pas mon père. Ma mère m'aimait et jamais elle ne m'aurait ainsi abandonné. Certe sont boulot lui prenait tous son temps mais elle était ainsi. Elle avait fondu en larme le jour où je pris mes affaires pour vivre enfin seule, loin du cocon familiale... Enfin on avait pas de maison à proprement parler. Elle avait donc vécut ainsi. Dans la peur de décevoir? cette enfant était plus mature qu'elle n'en avait l'air. Enfin enfant... Cette jeune femme devrais je penser. Des larmes coulaient le long de ses joues, elle s'écarta quelque peu de moi et posa ses mains sur les miennes. Elle les serra quelque peu, certainement sur le coup de l'émotion. Je ne les enlevais pas. J'étais curieuse de savoir ce qu'elle voulait me dire à nouveau. Je reprenais petit à petit ma respiration. J'étais restée en apnée une bonne partie de sa tirade. Heureusement que j'avais certaine capacité elfique, car sinon j'aurais tourné de l'oeil depuis fort longtemps.

- Ce soir, je lui ai obéï...Ce...Ce n'était peut etre pas la chose à faire...Mais il le fallait...Je n'aurais jamais osé te le dire sinon...Je ne sais presque rien sur toi, mais ça me suffit pour être capable de dire trois mots...Je t'aime...

A nouveau, je me retrouvais en apnée total. Elle m'aimait? Moi? Mais pourquoi? Une jeune enfant et moi une médecin. Une vampire, une métisse. Depuis plus petite, j'ai toujours cru que mon statut ne me permettrait jamais cela et voila qu'une jeune vampire arrive dans ma vie. Que devais je répondre? faire? Je ne savais plus. Je détournais la tête, l'obligeant à quitter le contact entre elle et moi, mais prenant soin de garder nos main les une contre les autres. J'étais perdue, je ne savais que faire. Non pas qu'aimer une jeune fille était mal selon moi. Cela était une preuve de l'évolution de la pensée de l'homme et moi, demi sang, j'avais toujours prôné la tolérance. Mais à présent, je ne savais pas faire le point entre ma tête et ce coeur qui, pour la première fois de sa vie, se manifestait pour autre chose que la pitié de voir des enfants souffrir. Je soupirais. Tant en une fois. J'étais habitué à toute sorte de contrainte, de stress, j'avais appris à gérer mon sang froid. Mais je ne m'étais jamais préparée à cela. Je sentis à nouveau sa main dans ma nuque. J'en frémis de plaisir. Je tournai alors la tête vers elle. Le noir ne m'empêchait de voir les sillons laissé par ses larmes. Elle pleurait mais était ce à cause du passé qu'elle venait de me relater ou simplement parce qu'ele avait peur de ma réaction? Je ne savais même pas comment réagir donc je comprendrai si elle avait peur pour la réaction.

Je posais ma tête sur l'oreiller et sonda un peu mon coeur. Je voulais le laisser prendre le dessus. Voir ce qu'il voulait. Mais il ne m'envoya que les images du baiser, amplifiant mon plaisir que j'avais eue à ce moment.

J'ouvris alors les yeux, et conduite seulement par mon coeur, je retirais mes mains des siennes, me releva légèrement. Après un instant, je vins me poser au dessus d'elle et lui dit:

- Tu es peut être celle que mon coeur attendait.

Et je vins l'embrasser. Mais d'un baiser long. Ma langue, instinctivement, chercha l'entrée de sa bouche. Elle entrevis un passage et alla à la rencontre de la langue étrangère. Je fermais alors les yeux. Mes deux mains étaient postées de part et d'autres de sa tête afin d'éviter de lui tomber dessus. Je ne voulais lui faire de mal. Pourquoi avais je réagis ainsi? Pourqoi mon instinct était si doué? Avais je mentionnée le fait que les elfes étaient connu pour être de remarquable amoureux? Comme le bonobo, l'instinct elfique était fort accés sur le sexe. Heureusement pour moi, le mien non mais il pouvait tout de même me guider au mieux dans ce que je n'avais pourtant jamais fait. Je m'écartais alors d'elle et avec un sourire je dis:

- A présent, j'aimerais que tu sèche ses larmes et que tu te repose. Demain sera un auter jour et tu découvrira alors ce qu'est le véritable amour.

Je passais alors mes long et fin doigts sur ses joues afin de sécher le sel qui s'y était posé. Je lui colla un baiser sur le front et lui prit la main. Je me mis sur le dos, écartant mon dos de tout contact et veilla sur elle, esperant la voir enfin s'endormir.




Anonymous
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Re: On nous avait dit "c'est pour un soir"... [pv Mara Evans] | Mar 10 Juil 2012, 00:25

- Tu es peut-être celle que mon coeur attendait…

''Peut-être''? Comment ca, ''peut-être''? Je suis celle que ton coeur attend! Sinon tu m'aurais renvoyé bouler! A nouveau, je pense ce que je devrais dire. Je n'ose pas briser cet instant de paix, de tendresse, cet instant si fragile, qui dure bien trop peu de temps pour en profiter comme il se doit. Ce genre d'instant qu'on ne vit qu'une fois. Au contact de l'âme soeur. Je ferme les yeux, puis sent un leger mouvement. Ses mollets contre mes cuisses, ses cheveux caressant mon visage, ses mains tendant le tissu orange des draps de part et d'autre de mon visage...elle est au dessus de moi. J'ecarte doucement ses cheveux roux qui tombent en cascade, et l'instant d'après, je sens ses levres s'entrouvrir, collées aux miennes, sa langue effleurer mes levres, puis mes crocs...puis ma langue. Elles dansent, nos langues, une parade quasi-nuptiale, une ronde, elles dansent a ''corps perdu'', elles se cherchent dans l'espace confiné de ma petite bouche fine. Rien n'est plus tendre que cette langue rose delicatement deployée, venue chercher la mienne pour l'entrainer dans cette ronde dont aucune des deux ne se lasse...

Jamais je n'aurais cru qu'elle ne ferait ca. Je me refusais a aller jusqu'a un ''french kiss'' par peur d'aller trop loin, et voila qu'elle et moi nous y abandonnons, a ce baiser passionné et empli de tendresse. Je noue mes jambes blanches et nues autour de sa taille et mes mains derrière sa nuque. Je suis son esclave. Je suis a elle. Et je veux le rester. La fin de ce baiser m'arrache un petit couinement de deplaisir. J'aurais tant voulu le poursuivre pour des heures, des jours, des siecles...mais il est temps de dormir, aux dires de ma belle doctoresse. Je reviens contre elle un instant, deposant un baiser dans son cou, delicatement, puis m'ecarte a nouveau, ma main dans la sienne. La fatigue revient, forte, comme un coup de fouet qui s'amplifie a son retour. Mes yeux se ferment, et je ne finis pas le ''je t'aime'' que j'etais en train de formuler a l'attention de Mara. Je sombre, trop faible pour resister, je cede a ce monde de tenebres et de mort temporaire qu'est celui du sommeil...

~ ~ ~ ~



Seule. C'est ainsi que je me reveille. Enfin...humanoïdement seule. Sinad est entre mes seins, et il dort. Je sens son souffle chaud sur ma poitrine. J'ai envie de pleurer. Mais je retiens mes larmes. J'ai plus pleuré en un soir qu'en dix ans de vie. C'est assez. Je ne suis pas une usine a larmes. Une usine a calins, oui, une usine a metal, oui. Une usine a larmes, non. Je prends l'oreiller de Mara et l'amène a mon visage. Il a son odeur. Je le hume, encore et encore, m'impreignant de son parfum comme des merveilleux souvenirs de la veille. Ces souvenirs de douces caresses et de baisers, de mots doux et de reconfort. Je fais abstraction de mes moments de douleur et de tristesse. Le bonheur était si grand, si intense, si passionné, si fusionnel... je grattouille doucement Sinad entre les oreilles, et il me signifie d'un couinement satisfait qu'il a bien dormi. Il se pelotonne contre mon sein gauche. Ca, il ne le fait pas souvent. Mais quand il le fait, c'est la signification d'un besoin urgent. Pas de se soulager, heureusement non, mais d'une chose que je n'accorde jamais qu'a lui. J'ote ma brassière, delicatement, pour ne pas le blesser, et lui donne le sein. Repugnant, disent certain. Antihygiénique, disent d'autres. Mais Sinad est un rat propre, vaccinné contre toutes formes de maladies, et surtout, oh, paradoxe, un rat d'egout affectueux. Et qui a besoin d'affection. Je suis un peu sa maman. Et je le laisse teter une poitrine qui ne donne que sa chaleur et sa douceur. Il ferme les yeux. Hier ne lui a pas plu. Mara est gentille avec lui. Mais il veut SA Lina a lui TOUT SEUL. C'est ainsi que je passe un quart d'heure a lui expliquer la situation. Quart d'heure durant lequel cette petite bestiole reste accrochée (sans pour qutant tirer desagreablement sur ma poitrine) a mon sein, et ne repond que par des ''Skweeeek'' mecontents. Je finis par l'eloigner de mon sein, doucement.


- Maintenant, ca suffit! Tu vas accepter Mara ou je te boudes! Et tu sais ce que ca veut dire, rat de salon!

echec et mat. Un couinement resigné se fait entendre et il se fait tout petit sur le lit. J'approche mon index de lui, et il l'attrappe doucement entre ses pattes avant. Il le secoue un peu. Marché conclu. J'entends des bruits dans le couloir, et remet ma brassiere en vitesse, puis Sinad dans celle-ci. Serait-ce Mara qui revient? Je l'espere tellement...




Anonymous
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Re: On nous avait dit "c'est pour un soir"... [pv Mara Evans] | Mar 10 Juil 2012, 16:57

Elle déposa alors un baiser tendre sur mon cou. elle ferma les yeux et elle s'endormit presque immédiatement. Son coeur se calma enfin et je su qu'elle dormait enfin. J'enlevais alors ma main de la sienne délicatement et l'observa. Je décidais de me levée et entrepris de sortir de la chambre. Non sans jetée un oeil à cette enfant endormie. Elle était magnifique. Mais j'avais besoin de faire un peu le point.

Je me dirigeais dans le salon et me changea. Mon jogging se trouvant toujours dans l'armoire de l'entrée, toujours prêt en cas de besoin, si je devais sortir rapidement. Je sais, une personne normal aurait préférée une douche froide mais j'avais besoin de la forêt. Je pris ma trousse, mes clés et sortit de l'appartement. Je fermais alors la porte à clé. Au vu de son épuisement, la jeune fille en avait jusqu'à l'aube. Elle avait réellement besoin de sommeil.

Je me dirigeais alors vers la sortie du castle. Je trottinais, ne montrant pas mes facultés elfiques ici. Les rues étaient noires, éclairées par endroit par un lampion ou l'autre. Je croisais de rares personnes sortant des divers bistrots bordant la rue. Mais l'ambiance était loin de celle que l'on rencontre en journée. Il y faisait beaucoup plus calme, malgré les bruits des rats fourageant dans les poubelles ou les bouteilles que l'on brise. Je ne m'attardais pas car déjà j'entendais le bruit d'une ambulance qui arrivait sur les lieux. Les mages de garde auront autant de travail que d'habitude.

Je passais alors la porte de la cité et me retrouva devant la plaine. Je fis quelque mètres avant d'entrée dans la forêt. Je stooppais ma courses et enleva mes chaussures. Je voulais communier avec la forêt afin de pouvoir réfléchir au mieux. Je sortis du chemin et couru enfin laissant mes capacité sortir. L'on pourrait croire qu'une elfe en jogging courrait pour une personne n'ayant pas de bons yeux pour voir mes oreilles d'humaines. Je me posais alors enfin les questions: Pourquoi avoir réagit ainsi? Que devais je faire? La lune éclairait très peu, avec son demi cercle mais ma vision nyctalope me permettait de voir comme au grand jour. J'entendis une biche courir à mon arrivée, deux renards fouiller la terre à la recherche d'une lapin endormi. Je me laissais aller au plaisir de la forêt.

Je ne sais combien de temps j'avais couru, mais en sentant la sueur le long de mon dos m'indiqua que j'avais beaucoup couru et la lumière naissante de l'aube m'indiqua plus ouo moins l'heure qu'il était. Je pris alors le chemin de la cité, suivant mon instinct. Je retrouvais mes baskets et les remis et couru jusque mon appartement. En quelques minutes à peine, je passais ma clé dans la porte. Je tendis l'oreille. Le son régulier d'une respiration m'indiqua que non seulement la jeune fille était toujours à la maison, mais qu'elle était toujours profondément endormie. Je me dirigeais dans la salle de bain et entra dans la douche. Je mis couler l'eau chaude et me lava les cheveux. L'odeur de passion entra doucement dans la cabine jusqu'a l'envahir. Puis je rinçais doucement mes cheveux et me lava le corps avec mon gel douche à l'orange. Lorsque ce fut finis, je laissais l'eau couler le long de mon dos. Je réfléchissais à toute allure et pris enfin la décision.

Je sortis de la douche, les cheveux couvrant mes seins et m'essuya. Je traversais comme à mon habitude l'appartement nue. Je pris une chemise et un mini short près du canapé. Ceux la même mit hier. J'entendis alors la douce remuer et parler doucement.

- Maintenant, ca suffit! Tu vas accepter Mara ou je te boudes! Et tu sais ce que ca veut dire, rat de salon!

Je souris alors. Je ne savais pas ce que cela signifiait mais son lié devait le savoir. Ainsi, elle m'aimait au point de menacer son lié? Je pris ma trousse de médecin. Je n'avais pas oublié que la jeune fille était en convalescence. Mon métier avant tout. Non, je me fourvoyais. Sa santé avant tout. Je me dirigeais alors vers la chambre, faisant un minimum de bruit. Mes cheveux n'ayant pas encore séché, il pendait mollement le long de mon dos, se collant à la chemise.

J'entrais dans la chambre et la retrouva assise dans le lit. Je lui souris et avança vers elle. Je m'assis sur le lit à ses cotés.

- Bien dormit belle au bois dormant?

Je sortis alors mon stétoscope, le thermomètre à oreille et mon tensiomètre.

- Bon allez, je vais prendre tout de même tes paramètres. Tu est toujours en convalescence jusqu'à ce que je te dise le contraire.

Je lui souris et lui fit un clin d'oeil. Je pris sa température quelque peu élevée pour une vampire et sa tension qui m'indiqua qu'elle n'avait pas assez pris repos encore.

- Bon, la journée au lit jeune demoiselle. Et interdiction d'en sortir! ordre de votre médecin. Donc petit déjeuné au lit.

A ses mots, je la forçais à se mettre contre les oreillers et lui déposa un tendre baiser sur les lèvres.

- Au cas où tu aurais cru que cela n'avait été qu'un rêve.

Je me levais et sortit avec ma trousse de la chambre, de ma démarche silencieuse cette fois.




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Re: On nous avait dit "c'est pour un soir"... [pv Mara Evans] | Mer 11 Juil 2012, 13:16

p'tit dej' au lit? Ouah! J'en aurais bandé si j'etais un homme! L'auscultation aura été vite faite, mais elle m'aura permis de faire connaissance avec une vue plongeant sur le decolleté de Mara, qui se pencha en avant pour m'attacher autour du bras le materiel a prendre la pression. Teinte pivoine assurée pour la vampire que je suis. Puis je me fais chatouiller l'oreille par un thermometre, et le verdict tombe. P'tit déj' au lit, apporté par l'infirmière la plus sexy de l'univers. L'industrie du porno comptait parfois de belles demoiselles deguisees en infirmiere, qui offraient des cadeaux ''en nature'' pour soigner les malades. Ils avaient de quoi etre jaloux, tous, de ce simple contact de lèvres que m'offrit Mara, une VRAIE docteur, et qui ranima en moi cette explosion de dopamine ressentie la veille au soir. Au cas ou j'aurais cru avoir rêvé la veille? Mais je suis en plein rêve! Je flotte au dessus du monde physique, dans le plan astral de la beatitude la plus complete! Je tente de retenir Mara, mais elle part avant que j'aie eu le temps de lui faire le traditionnel calin du matin. Bon, ben c'est Sinad qui aura le premier de la matinée...je peste interieurement, mais ce n'est qu'un detail. Pourquoi n'est elle pas restée une minute de plus? Rhalalalala....

Elle revient quelques minutes plus tard avec le petit déjeuner annoncé. Si je me fais servir ainsi, je ne mettrais pas deux ans a prendre du poids! Thé, biscuits, fruits, des tranches de pain et de la confiture, du beurre, du miel...ehbah! Je vais manquer de rien avec tout ca! Et comme elle se penche pour poser le plateau a l'emplacement de mes jambes, j'attends de le savoir bien calé, et etreint mon hôte avec tendresse.


- Calin au docteur, calin du bonheur!

Joli proverbe, n'est-ce pas? C'est de moi, et ca vient de sortir. Dire ca comme ca, chez un enfant de trois ans, c'est magnifique. Chez une jeune femme de dix-neuf ans, ca l'est moins. Ca l'est plus du tout, en fait. Mais je reste une toute petite fille, au fond. Et c'est vrai. Quel bonnheur d'etreindre son corps si beau, doucement parfumé a l'orange... je n'analyse pas le parfum de ses cheveux. Un autre fruit. Mais...si, cette odeur me dit quelque chose...fruit du diapason? Fruit du rat-bison? Un a, c'est sur, on a la fin, c'est sur...Fruit de la passion! Voila, ca m'est revenu! Elle l'a fait expres de choisir un fruit que personne ne mange? Peut etre pour son nom. Je joue avec une de ses meches de cheveux, encore humide, puis lui murmure a l'oreille:

- j'crois qu'on a fait un jaloux...

Categorie calins, Sinad et moi sommes les champions du monde. Et quand quelqu'un me fait un calin, il lui est vital d'en avoir un aussi. C'est pour etre sur un pied...sur une patte d'égalité. C'est pour cela qu'il me grimpe dessus et se dresse sur ses membres inferieurs, ecartant les pattes avant comme pour accueillir un calin. Ce qu'il attend impatiemment. Cependant, si il a été assez reticent a accepter Mara, moi, je suis assez reticente a ce que quelqu'un d'autre la touche, maintenant. Sinad se retrouve donc abattu par un biscuit kick, envoyé au tapis par un demi biscuit dans la bouche. Je gromelle quelque chose d'a peu pres inaudible, mais qui s'apparente a un ''pas touche, c'est ma mienne'', puis m'adresse a ma belle.

- Si tu veux chercher le monsieur qui nous a tapées dessus, a l'hybride et a moi, ramene ceci et voit qui se tient l'entrecuisse...

[I] Par terre, a coté du lit, se trouvent mes vetements. Et ma ceinture, donc. Et le fouet en cuir tressé qui y est accroché. J'ouvre la ceinture, la degageant de son emplacement, et la tend à Mara, avec le fouet. Avec ca, impossible de rater celui qui tirera la pire tronche de tout le secteur des urgences. Je ris doucement en revoyant la scène, puis glisse ma main droite derrière sa nuque avant de l'embrasser tendrement. Mes levres entrent en contact avec les siennes, puis s'ecartent pour laisser doucement passer ma langue, qui glisse le long de ses levres, effleure ses dents blanches, et vient proposer une douce valse a celle de Mara. Si je devais etre seule tout le long du jour, autant que j'en profite avant qu'elle ne s'en aille![ /i]




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Re: On nous avait dit "c'est pour un soir"... [pv Mara Evans] | Jeu 12 Juil 2012, 03:07

Je la laisse alors seule avec son rongeur et je m'en vais dans la cuisine. Je venais de faire une chose qui ne me ressemblait pas mais j'étais tellement heureuse. En même temps, 7 ans nous séparait. Je me faisais peut être de fausses idées. J'ouvris alors le frigo, toute perdues dans mes pensées. Au vu de ce qu'elle avait mangé hier, elle devait avoir un gros appétit. Je préparais donc un bon plateau plein de vitamine et surtout de quoi lui rendre des forces. Une copine c'est bien, mais en bonne santé c'est mieux. C'est donc un plat chargé que j'apporte. C'est avec un soupir de soulagement que je remarque qu'elle écoute ce que je lui dit. J'espère qu'il en sera de même pour toute la journée. J'avance donc avec mon plateau en main, regardant son lié sur mon lit. Je n'avais pas pour habitude de laisser un animal sur un lit mais bon, il semble propre. Mais à la moindre petite faute de sa part, interdit de lit. Ce n'est clairement pas hygiénique. Je dépose alors le plateau sur ses genoux. Je remarque immédiatement son regard vers ma poitrine mais cce n'est qu'en me penchant que je voit que mon bouton à sauter et que donc il y a une vue on ne peut plus agréable pour une jeune fille comme elle. Je la regarde alors avec un petit air de reproche lorsqu'elle me prend dans ses bras. Je dois avouer que je bénis ma souplesse elfique car sinon j'aurais finis dans les mains du mage kiné. Elle pose alors ses mains contre mon dos. Je tente vainement de me souvenirs si les vampires ont le sens du toucher développé. Mais me souviens à temps que de peur qu'elle ne devienne transparente sous l'effet de l'eau, j'avais cou une couche d'un tissu special empêchant alros de montrer mon dos aux inconnus.

- Calin au docteur, calin du bonheur!

Elle avait dis cela spontanément et avec une voix de petite fille. J'étouffais un petit rire lorsque je me rendis compte qu'elle reniflait. AH non, elle humectait l'air et mes cheveux. Drôle de façon de faire un câlin. Surtout qu'il lui suffisait de le demander et je lui aurais fait avec plaisir. Décidément, elle me surprenait de plus en plus. Etais je ainsi à son âge? Ce n'était pas comparable non plus donc je vais éviter la comparaison.

- j'crois qu'on a fait un jaloux...

Ah, ça, je le voyais. L'animal se tenait dans un position humanisée. Je ne sais quel âge il avait, mais il devait être assez rusé pour avoir ainsi appris les positions humaines. J'avais vaguement lu que les animaux lié était de fait, beaucoup plus intelligent que leurs compères "sauvage". Je m'assied sur le bord du lit afin d'être mieux mise et pendant ce temps Lina envoya un des biscuits sur son rat. Je soupirais lorsque j'entendis chuchoter Lina.

- Tu sais, je suis humaine, mais aussi elfe. J'ai une très bonne ouïe. Merci mais ça va, je ne comptais pas le toucher. De plus, tu devra apprendre à ne pas jouer avec la nourriture.

Elle semble esquivée mes dires avec un:

- Si tu veux chercher le monsieur qui nous a tapé dessus, a l'hybride et a moi, ramene ceci et voit qui se tient l'entrecuisse...

Elle se pencha alors et attrapa sa ceinture. Elle pris en main son fouet. Je pris le fouet et le déposa au sol.

- Tu sais, je ne vais pa...

Elle ne me laissait même pas le temps de finir ma phrase. Elle mit sa main sur ma nuque et m'embrassa. Laissant sa langue pointue de vampire entrer dans ma bouche. Je sentis sa langue qui voulait danser avec la mienne. Je la laissais donc mener la danse. Je me retirais alors doucement et pris enfin la parole.

- J'ai un jour de congé aujourd'hui. D'où la proposition de t'héberger. Je n'irai donc pas à l'hôpital aujourd'hui mais je prendrais soin de toi. Tu as besoin de repos, et moi je reviens d'une garde de 24 heures. Donc tu va me faire plaisir, tu va manger un peu et écouter un peu les conseils de ton médecin.

Je me levais alors et alla dans le couloir afin d'aller me chercher de quoi manger. J'avais certe les capacité d'une elfe mais j'étais humaine et parfois, lorsque j'abuse des capacité, je m'épuise. Surtout après 24 heures de travail non stop. Je m'adossais donc conter le mur de la chambre et soupirais avant d'aller chercher mon morceau de pain et mon verre de jus d'orange afin d'accompagner le petit déjeuner de la vampire. Je revins dans la chambre et m'assis en tailleur sur le lit avec mon plateau et le posa sur mes jambes.

- Bon appétit.




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Re: On nous avait dit "c'est pour un soir"... [pv Mara Evans] | Jeu 02 Aoû 2012, 13:55

- A toi aussi! Tu vas t'ennuyer si tu restes toute seule pour deux tours de cadrans...tu veux pas te glisser a coté de moi dans ton propre lit que je te squatte gentiment?

Je souris, calme, heureuse. Sinad mange son bout de gateau en emettant un tres leger grondement, m'arrachant un petit soupir. Mais qu'il est succeptible le raton! Je passe mon index sur le dessus de sa tete. Il l'attrappe et le pose a coté de lui. Bon, d'accord, pas de caresses. Pffff...je prends delicatement ma tasse et commence a boire. Le liquide brulant coule dans ma gorge. Le the, oui, j'aimais ca...mais pas quand il me cautérise la muqueuse! J'etouffe tant bien que mal un juron en russe, et repose delicatement le recipient de porcelaine blanche. Je vais m'en tenir aux biscuits et a la confiture en attendant que le thé aie refroidi. Cinq tartines plus tard, je decide de faire aussi sa fête au miel (et ne pus retenir un sourire en me rememorant ce que disait mon pere quand on lui demandait pourquoi il n'aimait pas le miel : ''du jus de cul d'abeille? Sans façon, merci.''), et me delecte de sa douceur au palais. J'adore ca, le miel, c'est bon, sucré, et ca fait des chatouilles quand ca coule dans la gorge! Doucement, je m'installe un peu mieux dans le lit. Et je profite encore un peu de sa presence pour plonger mon regard dans celui de Mara. Sinad a l'air triste en bas du lit. C'est vrai que je ne l'ai pas habitué a de tels traitements. Une fois ma tartine de miel terminée, et ma tasse de thé vide, je lui tends ma main. Il se blottit contre la paume de celle-ci, et je lui caresse doucement le ventre, le couvant d'un doux regard. Je n'en oublie pas Mara, loin de la, mais je me sens mal quand Sinad se sent mal. Alors je le reconforte.

- Tssss...allez, boule de poils, boude pas...Tu fais exprès pour que j'me sente triste aussi, hein, p'tit vicelard? C'est horrible ca, toujours ressentir ce que ressent l'autre...

Je me mis a fredonner doucement une chanson que m'avait appris ma mère, une chanson sur un soldat qui part au front et que sa petite amie, Katerina, attend, et reçoit ses lettres qu'elles lit avec amour : Katyusha. Sinad se calme peu a peu et grimpe le long de mon bras, se blotissant contre moi entre ma peau et ma brassière. Il sait tout faire, ce raton! Je me reconcentre sur Mara, plongeant mon regard aux teintes dorées dans le sien avec tendresse.

- Tu fais comment pour pouvoir vivre seule avec...enfin...en etant...euh...aussi belle et avec...eh bien...

J'arrivais pas a aligner les mots, qui sortirent finalement de ma bouche sans que je le veuille, dans un faible soupir honteux.

-...Avec une telle paire de miches...

Mon langage n'a jamais été des plus polis - meme si je tentais de l'être en présence de Mara -, du fait de mon education au milieu d'une forte majorité de punks et de legionnaires en permission. A douze ans, je calais leur torchée aux cons qui venaient essayer de me prendre par derrière comme par devant, ou de me peloter dans des ruelles sombres. A quatorze ans, j'étais plus tranquille : personne n'essayait plus de me tripoter ou autres pour une raison simple : mon fouet et mon langage châtié éloignaient tous ceux qui auraient la presomptueuse envie de me toucher, où que ce soit. Mais maintenant...j'aurais du serrer les dents plutot que de laisser s'echapper une telle phrase. D'autant que je venais d'apprendre que Mara avait une ouie incroyable. Mordant ma langue, je fis nerveusement craquer tous mes os dans une symphonie macabre d'un tempo ahurissant. Le sang perla de ma petite langue rose et pointue, ma jolie petite langue de chat, par deux plaies occasionnées par mes canines...ma pauvre Lina, tu es aussi conne que belle...et aussi perverse. Mes mains se posèrent sur ma poitrine dans l'intention de cacher ces petits seins ronds qu'étaient les miens, et qui me faisaient honte. Qu'ils soient si ronds et si doux étaient ma fierté, mais pas qu'ils soient minuscules...je baissais doucement les yeux.

- Pardon...je...pardon...




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Re: On nous avait dit "c'est pour un soir"... [pv Mara Evans] | Jeu 16 Aoû 2012, 02:17

A toi aussi! Tu vas t'ennuyer si tu restes toute seule pour deux tours de cadrans...tu veux pas te glisser a coté de moi dans ton propre lit que je te squatte gentiment?

AH elle squatte le lit... J'avais une autre définition puisque je la forçais d'y rester. Mais elel avait l'air heureuse. Un bon point pour moi. Ma présence ne la gênait pas. Et d'un point de vue professionelle, la bonne humeur permet de mieux se rétablir. Mais je m'évade encore dans mon professionalisme. J'entendis alors un grondement venir d'en bas du lit. Son rat y était toujours. Il semblait bouder sa maitresse. J'observais alors la scène: elle semblait l'aimer cette chose. Ils avaient un lien très puissant, un lien que j'ai encore du mal à comprendre puisqu'un lié partage les humeurs mais parfois aussi les maux de son compagnon. Cela dépend du degré de "l'ouverture" à l'autre si j'avais bien compris les autres médecins. Ils avaient eux aussi un lié, mais le plus souvent, cela était un animal assez petit. J'avais lu dans un livre que le lien est si puissant que lorsque l'un meurs, l'autre se laisse parfois mourir de chagrin. Je me suis alors questionné sur la longévité de l'animal puisque théoriquement, l'animal ne vit pas très longtemps, sauf bien sur les perroquet. MAis à force de renseignement et de recherche, j'ai appris qu'à moins d'un accident ou un combat, l'animal peut vivre aussi longtemps que son maitre...

Elle but sa tasse de thé. Evidement, le thé c'est chaud et elle avait été trop vite. Je la vis se battre pour ne pas émettre de son. Je souris intérieurement, elle voulait continuer à faire la dure? Elle me prouva alors qu'elle avait un fort gros appétit. Je ne pouvais déterminer si cela était du au fait que osn corps se remettais de l'agression hier ou si cela provenait de la jeune fille elle même mais je du regarder mes mains quelques instants pour ne pas éclater de rire. Lorsque je sentis son regard poser sur le mien, j'entamais seulement ma troisième tartine de fromage. je la regardais droit dans les yeux. Mon instinct d'elfe pris le dessus et je soutins son regards mais celui ci revins vers son rat à qui elle parla.

Je fis comme si je n'avais pas entendu la conversation entre eux deux. Me préoccupant plus de ma tasse et ma tartine. Je ressentis les bien fait de la nourriture qui me rendis quelques forces. J'avais encore envie de courir mais mon professionalisme m'en empêcha. ELle avait raison, j'avais besoin de repos, mais je doutais qu'une journée au lit sera possible avec moi. JE regardais alors son fouet plein de sang. Et puis je la regardais avec son rat.Cette jeune fille était fort mystérieuse tout de même. Elle fredonnait une chanson que je ne connaissais pas... Je ne comprenais pas mais j'avais pas envie de savoir ce qu'elle racontait. Cela eue de l'effet sur l'animal qui retourna à sa place. Entre les deux seins de sa maitresse. Bon j'allais devoir faire avec.

Je commençais à débarrasser le lit lorsqu'elle me regarda à nouveau et me dit:

- - Tu fais comment pour pouvoir vivre seule avec...enfin...en etant...euh...aussi belle et avec...eh bien...

Je ne sais pas se dont elle voulait dire mais j'étais ravie du compliment même si on me le faisais très souvent. Et oui, les patients me disent souvent " z'etes belle comme médecin".

- Vas y n'ai crainte, parle si tu veux. Je vais pas me vexer.

Je tentais de l'encourager un peu histoire de savoir. Peut être voulait elle mettre en avant le fait que je sois sans lié. Mais ça je ne savais pas moi même. Et non pas que je n'esperais pas me lié, mais je n'attendais pas non plus qu'une bestiole vienne à moi. J'aimais tout de même ma vie solitaire. Certes, cela entrait dans une contradiction à ce qu'il s'est passé hier et ce matin mais je ne comptais pas avoir un animal dans les pieds. Surtout que j'avais appris qu'on pouvait autant se lié à un dauphin qu'à un souris ou d'un éléphant. Cela faisais tout de même peur.

-...Avec une telle paire de miches...

La par contre, tout sortit tous seul, un peu trop même. Mon sourcil se leva bien malgré moi. Je regardais alors ma poitrine bien trop importante à mon gout. Et oui, j'avais une pair de seins plus grosse que la moyenne, et je ne l'aimais pas. Par contre, les miches, ce langage là, je l'avais retrouvé dans un hôpital de quartier dans une cité près du caire. Là où les jeunes doivent se battre chaque jour pour survivre. Je repris quelque peu ma posture habituelle, plus par réflexe qu'autre chose. Rien ne pouvais poindre de mes émotions. Je sentis l'odeur de sang avant même d'entendre les craquements des os mais je savais qu'elle régénérerait rapidement. Ce qu'elle fit me laissa croire qu'elle n'aimait pas plus sa poitrine que moi car elle eue un mouvement pour les cacher.

- Pardon...je...pardon...

- Ne t'inquiète donc pas ma grande. Il vaut mieux des petits comme les tiens que des gros comme les miens. Pour répondre à ta question, je vis seule car Ma vie passe dans mon métier, que j'ai toujours voyagé et ne suis jamais rester plus de quelques mois au même endroit. Je ne vois pas l'intérêt de m'amouracher de quelqu'un si c'est pour la quitter quelques semaines plus tard.


Je venais de le dire de l'air le plus sérieux que je pouvais car cela était le fond de ma pensée. Je le sais que j'ai un corps à faire jalouser certaine, même si je ne suis pas trop d'accord avec cela. Mais il me fallait aider les gens car si l'on pense qu'à soit, alors cela devient un ennuye mortel. Mon métier m'apportait la jouissance d'être la pour les gens, de pouvori aider les gens et surtout, de pouvoir sauver peut etre un jour une petite fille comme celle au caire. Mais je m'égarais dans mes mauvais souvenirs. Choc post-traumatique selon la psy. Malgré toute l'aide et l'argent dépensé par ma mère, jamais je ne pus m"échapper des visions. Je pris le plateau a présent vider de son contenu et me leva:

- bon je vais ranger les affaires ici, ne bouge pas, je reviens.

Je partis directement afin de ne rien laisser transparaitre. Je déposais alors le plateau avec plus de brusquerie que je ne l'aurai désiré. Je fis donc la vaisselle, perdue dans mes pensées. Je me rendis compte trop tard que j'avais cassé un verre en le serrant fort dans ma main et je m'étais ouverte quelque peu.

- Flute. Heureusement que je suis droitière.

LA douleur qui se lança ensuite dans ma main fit fuir les visions que j'avais de mon enfance et calma les douleurs de mon dos. Cela était totalement psychologique, rien avoir avec un procéder physique quelconque, je le savais mais je ne pouvais m'empêcher de ressentir " la douleur" due aux blessures. Oubliant le monde qui m'entoure, je m'assis quelques instant dans mon fauteuil, regardant le sang de ma main couler légèrement. C'est dans des moments ainsi que je me dis qu'en fait, je voulais rester seule car j'ai beau refleter une image de moi, dans le fond, mes visions me font beaucoup de dégats intérieur. Jamais je ne pourrais vivre avec quelqu'un. Je le savais, mes nuits étaient parsemées souvent par mes cauchemards. Je n'étais qu'une source de mort. Mon père était mort de par l'amour qu'il avait pour ma mère et au travers d'elle,, pour moi. Et cette petite fille était morte parce que j'étais plus riche qu'elle. Je me devais donc de sauver des personnes afin de racheté les vies qui ont été prise par ma faute.




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Re: On nous avait dit "c'est pour un soir"... [pv Mara Evans] | Lun 03 Sep 2012, 22:07

Je regarde ailleurs. Décidément, je crois que je devrais mieux tenir ma langue...Mon oeil droit, ce traitre, ne peut s'empêcher de lorgner sur Mara. Et sur sa poitrine. Elle semble un minimum génée de ma question...Mais elle répond tranquillement (n'importe qui d'autre m'aurait sauvagement allumé la tronche pour ça...). Ca en deviendrait presque étonnant. Mais la réplique qu'elle me donne en est vexante. Ca veut dire quoi? Qu'elle s'en foutait que je sois complètement dingue d'elle, ou simplement que cinq minutes,ça allait, mais fallait pas trop l'emmerder avec des sentiments amoureux? Heooooh, je te rapelle que c'est toi qui en a redemandé, la veille au soir...Non mais...Bon, tout le monde l'aura compris, j'ai pas dit ça à haute voix...et il vaut mieux, d'ailleurs. Tout en ramenant mon regard vers le sien, je m'apprête à répondre à ce qu'elle vient de me dire -qui, je ne le cache pas, m'a quand même un peu piquée au vif- mais voila qu'elle part pour aller ranger la vaisselle. J'ai à peine le temps de voir dans ses yeux un voile de tristesse et de nostalgie mêlés, ainsi que quelque chose que j'identifierais comme du courage. Bah voila, ma pauvre Lina, t'as réussi à rendre ton medecin depressif...Quelle galère. Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas suivie à ce moment là, mais quelque chose me dit que j'aurais pas du attendre.En effet, malgré le bruit de verre cassé, je ne bouge pas du lit tout de suite. Quelque chose me dit que si j'y vais, je vais voir quelque chose que je ne devrais pas. Et cet imbecile de Sinad y va pour moi, sans que je lui demande. Ce rat causera ma perte, un jour, je le sens! ses petites pattes claquent sur le parquet. Il s'arrete. Il revient. Alors, p'tit fouineur, quoi de neuf? Il grimace -un rat qui grimace, je vous assure que c'est d'un comique ahurissant- et se cale contre un repli du drap comme dans un fauteuil, avant de laisser pendre son bras et de soupirer. Il se redresse d'un bond, ensuite, puis me designe le salon, du bout du museau. Voyant que je ne réagissais pas, il attrappe mon index et tire dessus jusqu'a me le faire craquer, en tentant de me faire venir. Bon, d'accord, boule de poils, j'y vais... Je me lève, secoue ma crinière blonde (que je me dépêche d'attacher en une longue queue de cheval pour éviter de ressembler à l'exorciste), et me dirige vers le salon. Là, je vois Mara, dans un état pas possible. La dernière fois que j'ai vu quelqu'un dans un tel état, il avait pris dix grammes de cocaine et se faisait un bad trip. La, j'avais mon docteur en pleine déprime, le regard vide, le corps totalement inanimé, du sang coulant de sa main...Je me retiens de ne pas bondir sur sa main pour sucer ce qui coulait de la plaie, et m'approche doucement

- Mara...Ca va aller?...

Son visage se crispe doucement, comme si elle allait pleurer...Mais je ne la voyais pas pleurer. L'image d'une Mara en larmes ne me traversait meme pas l'esprit tant elle me paraissait absurde. M'approchant un peu plus, je glisse delicatement ma main droite derrière sa nuque et me penche pour déposer un baiser sur son front...En manquant de déraper sur un bout de verre dont je n'avais pas encore idée de l'existance, et qui était pourtant sous mon gros orteil, par chance du côté plat du tesson tranchant. Je me stabilise, donc, et pose mes lèvres sur son front avec tendresse. Je ne sais pas ce qui lui arrive, mais je me sens mal de la voir ainsi. Même Sinad, qui ne l'apprécie pourtant que très peu, vient s'enquerir de son état. Mara lève doucement les yeux vers moi, sortant à peine de cette torpeur dont je ne conaissais pas la cause. Cette fois-ci, je ne peux m'empêcher de sourire.

- Je ne sais pas si c'est toi ou moi qui a le plus besoin de repos, ici. Je vais terminer la vaisselle, va donc te coucher, Mara, je suis sûre et certaine que ça te fera du bien.

Mon ton n'admettait pas de réplique, et je m'apprétais a partir pour la cuisine pour finir de nettoyer les tasses, les assiettes et le plateau. Elle méritait bien que je fasse au moins ça...




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Re: On nous avait dit "c'est pour un soir"... [pv Mara Evans] | Mer 05 Sep 2012, 13:05

Cela me parait si loin mais j'entend une voix. Au début je ne distingue pas ce qu'elle me dit. C'est alors que je sens un contact avec ma peau. Sur ma nuque précisément. Je sens la chaleur d'une main et quelques instant plus tard, je sens le souffle chaud d'une respiration se poser sur mon front. Je lève alors les yeux et entre en contact avec ses magnifiques yeux rouges.

- Je ne sais pas si c'est toi ou moi qui a le plus besoin de repos, ici. Je vais terminer la vaisselle, va donc te coucher, Mara, je suis sûre et certaine que ça te fera du bien.

Je reprend alors conscience du monde qui m'entoure. Comment ça elle allait terminer? Elle doit être ici en repos, et moi je m'appitoye sur mon sort. La douleur à la main continue à se faire cuisante.

- Je.. euh... non mais ne t'inquiète pas, je vais le faire. dis je d'une voix mal assurée.

Je forçais quelque peu Lina de s'asseoir à la place que je venais de quitter en me levant brusquement. Mon esprit de médecine reprenant le dessus sur ma raison.

- Tu es malade, tu as besoin de repos et en plus tu risquerais de te couper avec un morceaux de verre sur le sol. Donc tu ne bouge pas je reviens.

Je me rends dans la salle de bain. Je fais couler de l'eau froide sur ma main, esperant ne pas m'être ouverte trop profondément. Après avoir laisser l'eau nettoyer la plaie, je l'observe. Il me faudra tout de même deux points de suture. Mais comme la blessure est nette et propre, je peux me la faire moi même.

Je retourne alors dans le salon, laissant mes instincts d'elfe opérer afin de ne pas marcher sur les tessons de verre. J'ouvre mon sac de secours et sors un petit attirail de couture. En 37 secondes, je finis de suturer ma petite plaie et d'y poser un pansement étanche.

- Voila, à présent je suis remise. Je vais balayer, tu ne bouge pas toi.

Dis je à l'encontre de ma bien aimée. Je me lève non sans avoir été poser mes lèvres sur les siennes. Et je retourne dans l'entrée de mon appartement pour chercher de quoi ramasser les objets dangereux. C'est alors que je laisse une larmes couler. Je ne vais pas craquer maintenant devant une invité. Surtout cette invité.




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On nous avait dit "c'est pour un soir"... [pv Mara Evans]
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