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 La morsure d'un pardon | ft. Faelyn

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La morsure d'un pardon | ft. Faelyn | Ven 01 Sep 2017, 02:04

La morsure d'un pardon.



Cela faisait des heures, ou plutôt des jours que tu avais cherché cette personne. Oui, tu parlais bien évidemment du petit ange de la dernière fois, celui que tu avais terrifié. Tu regrettais ce que tu avais fait, alors tu voulais le retrouver pour au moins t’excuser pour tes erreurs passées. Malheureusement, tu n’avais jamais eu le loisir de le recroiser ce fameux Faelyn. Pourtant, tu avais cherché, nuit et jour sans jamais avoir cette chance. C’était sûrement le dur châtiment de la rédemption. Tu n’en savais rien, mais tu souhaitais passer ta soirée à regarder les étoiles au plus haut sommet que l’île te proposais. D’ailleurs, tu avançais par la même occasion vers la montagne de Skyworld adoptant la marche nordique pour plus d’efficacité. Il ne te restait plus que quelques mètres pour rejoindre l’entrée de l’escalier menant aux cieux. Toi qui adorais ce lieu, c’était un endroit parfait pour écrire tes louanges, ou encore les chanter de ta mélodieuse voix. Petite anecdote, tu avais même chantonné pendant le voyage.

Plus tard, le soleil s’apprêtait à se coucher, laissant un signal pourpre pour indiquer à la lune de venir prendre le relais. C’était un magnifique spectacle, et tu espérais que celui-ci avait chuchoté aux astres de venir éclairer la belle soirée qui était annoncée. Que souhaiter de plus ? Peut-être d’avoir l’unique chance d’admirer constellation du gémeau. En tout cas si tu pouvais l’apercevoir, ça ne te laisserait pas indifférent. Mais, la nature n’était pas toujours sympathique, et les chemins raides de l’éminence te l’avaient bien prouvé. Tu soufflais longuement tout en réduisant un peu la cadence. Tu tournais la tête, admirant l’océan rouge qui faisait ressortir les saules de la forêt dominante. Tout était si calme, même les oiseaux n’osaient pas chanter leurs doux versets. Par contre la brise du vent ne c’était pas gêné à ébouriffer des cheveux incarnats. Tu n’allais pas te plaindre, tant qu’il ne pleuvait pas tout allait bien.

Tu t’étais ensuite remis en marche, et plus tu t’approchais du sommet, plus tu pensais à Sophie. Pourquoi pensais-tu à elle ? Car ses parents n’habitaient non loin de là, plus précisément dans le village féerique. Peut-être sa famille était-elle encore là-bas, tu n’en avais malheureusement aucune idée et surtout tu ne voulais pas les déranger. Puis, au bout de quelques minutes, tes pensées viraient au négatif, t’obligeant même à t’arrêter un instant. Tu t’étais assis sur le sol rocailleux pour méditer un peu sur le passé. Tu pouvais voir certaines évolutions sur ta personne, et surtout la page que tu avais presque réussi à tourner. C’était vrai tout cela, tu ne pouvais pas le nier, avoir rencontré Leyah avait quelque peu changé ta vie et surtout changé ton état de penser. Elle était morte, par ta faute en plus et alors ? Ce n’était pas en pleurant que tu allais la faire revivre, et surtout si elle était toujours en vie, elle ne voudrait pas te voir dans cet état. La seule chose sur laquelle tu pouvais encore t’en vouloir, c’était le garçon de la dernière fois. Tu l’avais certes sauvé, mais tu l’avais par la même occasion choquée. Par haine et surtout par manque d’observation et de patience, tu avais volé trois vies pour rien. Ils avaient fait du mal à celui que tu protégeais, tu ne pouvais le nier. Par contre ce n’était pas toi qui t’étais fait agressé, du coup si on suivait la logique, tu ne devais pas leur infliger ton jugement, mais plutôt celui de Faelyn. De toute manière cela appartenait au passé, et tu ne pouvais rien y changer, tu voulais juste obtenir le pardon de celui que tu avais sauvé.

Les idées claires, tu t’étais remis en marche accompagné de ton sourire angélique. Tu laissais toutes ces pensées mélancoliques pour imaginer la belle soirée qui s’annonçait.



Faelyn ❤ Vlad
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Faelyn A. Yinren
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J'ai traversé le portail depuis le : 20/08/2017 et on me connaît sous le nom de : Iyfaelyn. Mon nom est : Faelyn Agis Yinren. Actuellement je suis : amoureux et bisexuel Il paraît que je ressemble à : Yuri Plisetsky - Yuri on Ice et à ce propos, j'aimerais remercier : Moi-même.
Re: La morsure d'un pardon | ft. Faelyn | Dim 03 Sep 2017, 01:18

◄► La morsure d'un pardon◄►
Et il revint vers le renard:

- Adieu, dit-il...

- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

- L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.

- C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

Malgré ma désertion, si on peut appeler ça comme ça, suite à ma mort du domaine des fées, je suis resté proche de cet endroit où j'ai vécu. Bien sûr, il est hors de question que j'y mette clairement les pieds ou même que je me fasse repérer à proximité – qui sait ce qui pourrait m'arriver – mais ce lieu garde tout de même une place importante dans mon cœur. Après tout, la nature ici est si jolie ! Je ne me lasse pas de la regarder.

Alors aujourd'hui, je me suis dit que vu que je ne travaillais pas, une petite sortie serait bien sympathique et bienvenue. Bon, par contre, la décision s'est faite de façon tardive dans ma tête, puisque maintenant, la soirée commence à pointer le bout de son nez. Mais ce n'est pas grave ! Une nuit à la belle étoile n'a jamais tué personne et je ne serai pas le premier. Puis, prendre l'air, ça fait parfois du bien.

Ainsi, je commence mon ascension courageusement. Je pourrais utiliser mes ailes, bien évidemment, mais je trouve que la manœuvre ne serait pas aussi intéressante. Mes jambes n'attraperont pas de muscles, et puis, le plaisir ne serait pas le même. Puis, je dois bien l'avouer, le vol n'est pas pour l'instant mon point fort, et m'écraser lourdement sur des rochers ne me dit que peu.

La tranquillité ici est parfaite. Je sens que l'air se raréfie un peu, ce qui est tout à fait normal, mais j'ai l'habitude dans les poumons et dans les pattes, alors ça ne me fait rien. Au-dessus de ma tête passe un oiseau et je souris. Puis un bruit sur le côté, un autre animal, mais il est trop bien caché et il fait trop sombre déjà pour que je le voie. Pas grave. De toute manière, je reviendrai ici un jour lorsqu'il fera clair !

L'ascension est rude. Les pierres sont glissantes, coupantes, et j'ai mal choisi mon moment pour venir, je le sais. Cependant, parfois, il m'arrive de décider de trucs cons et après, inutile de faire demi-tour. De toute façon, je suis ici, je reste jusqu'au bout. Point à la ligne. Oui, à bien y réfléchir, la nuit à la belle étoile me semble peu négociable. Heureusement que j'ai mon petit sac à dos comme oreiller et une couverture. J'ai vraiment pensé à tout. Pour une fois.

Mais alors que le sommet se dessine déjà sous mes yeux et qu'un sourire vient ourler mes lèvres car la délivrance est proche, c'est le drame ; mon pied glisse d'une pierre, et je ne sais pas me rattraper. Étant à ce moment proche d'un bord, j'essaie de m'accrocher alors que la chute semble inévitable, mais mes ongles raclent simplement sur la paroi de pierre. Aïe. Et je tombe en arrière. Mes ailes, devenues bien inutiles, se déploient malgré tout et amortissent un peu la chute sur le dos, mais je le sens quand même passer. Cependant, ça ne s'arrête pas là ; je dégringole dans un long cri tout ce que je viens de grimper à la sueur de mon front et à la force de mes membres. Ma course folle se stoppe finalement dans un buisson épineux qui m'entaille davantage le corps.

Et là, immobile, j'ai le temps de connaître la douleur, la vraie. Les yeux écarquillés, je respire fort et je pleure, gémissant doucement. Je ne sais plus bouger et personne ne me viendra en aide, je le sais. Tout s'est passé si vite... et j'ai si mal. J'ai même peut-être quelque chose de cassé. Ma jambe semble former un angle étrange, et elle lance douloureusement. Je couine. Comment vais-je me sortir de là ?

Mais pour le coup, je n'ai plus de force. Alors je laisse reposer ma tête ensanglantée sur le sol.




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Re: La morsure d'un pardon | ft. Faelyn | Dim 03 Sep 2017, 04:33

La morsure d'un pardon.



Un oiseau des plus magnifique, venait avertir les astres de l’absence du soleil. Oui, celui-ci en avait profité pour s’éclipser comme un voleur, plongeant progressivement la petite île dans l’obscurité. Tu souriais, te moquant doucement du travail ingrat qu’avait la lune. Ça devait réellement être ennuyant de surveiller un monde plongé dans le noir total et d’en être la seule lumière. Bref, là, tu t’évadais totalement dans tes futiles pensées, et si tu voulais avoir la chance d’admirer la constatation du gémeau, il ne fallait absolument pas traîner. Tu pivotais donc, te remettant en route pour rejoindre le sommet qui était à quelques mètres. Mais, alors que tu venais juste de te remettre en marche, un cri. Un cri de détresse qui te semblait familier. Bien évidemment, instinctivement tu t’étais mis à courir pour aller aider cette personne qui en avait sûrement besoin. Tu percevais le fait que tu n’étais plus très loin. Malheureusement, la personne s’était arrêté de hurler, était-il mort ? Non, tu ne voulais pas avoir une fois de plus n’avoir pas pu sauver quelqu’un.

Alors, une dizaine de minutes plus tard, tu avais retrouvé l’endroit où la personne avait chuté. Il ne te fallait que quelques secondes pour comprendre pourquoi tu connaissais cette voix. C’était Faelyn celui que tu avais en grossièrement sauvé, sans plus attendre tu t’approchais de lui. Tu ne pouvais nier le fait que tu étais grandement étonné, mais pas le temps pour les retrouvailles tu devais le secourir. Sans même un bonjour, tu venais plonger tes mains dans les épines, en dégageant doucement ton petit ange. Le pauvre, il avait l’air gravement blessé, et tu n’avais rien sur toi pour le soigner. Et sa jambe, son état n’était pas jolie à voir. Tu n’avais donc pas le choix, que de lui faire un peu mal, le prenant dans tes bras comme une princesse en détresse. Sa respiration était irrégulière, et il avait évidemment pleuré, tu pouvais le décrire facilement sur son beau visage angélique. Tu essaies de faire vite, pour rejoindre un endroit moins dangereux, et surtout l’amener au sommet dans l’espoir d’obtenir une aide quelconque.

« Tiens bons, on arrive bientôt, reste conscient, je suis là ! »


Tu prenais une voix rassurante, espérant au fond de toi qu’il ne te reconnaisse pas. Le pauvre, il avait chuté, tu voyais distinctement les traces de sa descente aux enfers. Et le comble, c’était qu’il se faisait sauver par toi, le monstre de la dernière fois. Il devait sûrement se dire que tu allais le séquestrer ou autres choses malsaines. Tu grimaçais, ce n’était pas grave la priorité c’était lui, et une fois soigné, tu allais le laisser. Oui, tu ne voulais pas le déranger, juste le soigné et lui trouver un abri pour se rétablir. Mais, un autre problème se dressait sur ton chemin. La chaleur et l’odeur du sang chaud qui coulait sur tes bras, te livrais à une envie incontrôlable. Si bien que tu t’étais arrêté un instant, pour lutter contre cette pulsion arrogante, non pas le temps pour ces bêtises.

Finalement au bout de quelques secondes de lutte envers toi-même, tu réussissais enfin à gravir le dernier échelon pour le sommet. Tu haletais légèrement, reprenant un peu ton souffle dû à ta longue course. Avant de le déposer sur l’herbe recouverte de neige, lui offrant tout de même une belle vue. Tu enlevais ta cape blanche que tu affectionnais tant, pour venir la poser sur Faelyn en guise de couverture et surtout tu ne voulais pas qu’il attrape froid à cause de tes bêtises.

« Attends-moi là, je vais chercher de l’aide. Je reviens vite ne t’inquiète pas ! »

À peine tes mots terminés, que tu t’étais relancés pour arriver le plus vite possible au village qui se trouvait non loin de là. Tu gardais le rythme, malgré la fatigue qui t’envahissait. Et en un temps record, tu atteignais le village, toquant sans plus attendre à la porte de l’ancienne demeure de Sophie. La porte n’avait pris qu’un instant à s’ouvrir, laissant une petite tête se dessiner.

« Encore toi ! Je t’avais dit que si je te revoyais je te tuais, tu veux mourir garçon ? »

C’était la voix de l’homme que tu avais chagriné, oui c’était l’unique père de ta fée. Tu baissais les yeux, ne perdant tout de même pas l’objectif que tu avais en tête.

« Bonjour… Je suis réellement désolé de vous déranger. Je sais, j’ai fait des choses horribles, c’est mon fléau quotidien. Mais, s’il vous plaît, j’essaie de sauver une personne en détresse, alors tuer moi après m’avoir laissé l’opportunité de le soigner. Si vous des bandages, ou des choses semblables, je suis preneur. Je vous l’achète même ! S’il vous plaît. »

La personne restait te regardais, avant de souffler longuement pour aller chercher ce que tu lui avais demandé. Tu attendais bien sagement, te rappelant de tous les bons moments que tu avais passés ici. Celui-ci revenait enfin au bout de longues minutes, munie d’une trousse de premier secourt.

« Tiens garçon, sauve cette personne, ça te rendra un peu moins con. »

Sa voix roque t’avais fait frissonner, mais bon pas le temps pour les détails futiles. Tu saisissais la trousse de premier secourt, avant de te mettre à courir vers l’endroit où tu avais laissé ton petit ange.

« Merci beaucoup, je ne pourrais jamais assez vous remercier ! Bonne soirée à vous ! »

Tu avais crié, priant pour qu’il entendre, jetant tout de même un ultime coup d’œil. Puis après deux bonnes minutes, tu étais de nouveau au niveau de Faelyn. Exténué de fatigue, tu venais t’écrouler dans la neige, perdant pendant un court instant connaissance. Tu t’étais ensuite redressé, prenant appui sur tes mains tremblante, laissant tes fesses réchauffer l’herbe glacé. Tu ouvrais ensuite la trousse de premier secours, en regardant Faelyn d’un air interrogateur.

« Tu n’as pas trop froid ? »


Tu ne savais pas réellement s’il était toujours en état de te répondre, il s’était peut-être évanoui. Tu retirais la cape, avant de venir désinfecter les nombreuses blessures qui animaient son corps. Tu prenais ensuite les bandages pour venir les enrouler sur les plaies qui saignaient, te forçant à ne pas sombrer à une toute autre envie. Une fois fini, tu restais là, à genoux proche de lui à le regarder avec inquiétude. Tu espérais de tout cœur qu’il allait bien, oui, tu ne souhaitais que ça.




Faelyn ❤ Vlad
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Re: La morsure d'un pardon | ft. Faelyn | Mar 05 Sep 2017, 15:55

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Et il revint vers le renard:

- Adieu, dit-il...

- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

- L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.

- C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

Quelques instants passent et moi, je ne bouge pas. Comment pourrais-je ? Mon corps blessé ne le veut plus, ne le peut plus. Alors j'attends je ne sais quoi. Peut-être la mort, douce délivrance en ces instants douloureux, ou peut-être une charmante personne qui me viendrait en aide. Mais connaissant ma position actuelle, je doutais qu'un jour on me retrouve. J'étais fini. Lentement, je me mets à pleurer, implorant que quelqu'un, n'importe qui, prenne pitié de mon sort et me sorte de là. Je pense aussi à ceux que j'aime, au garçon dont je suis tombé amoureux et qui sera sans doute triste si je disparaissais, que je vais laisser tout seul. Je pense à ce monde, aussi. Un monde dans lequel j'aurais aimé passer un peu plus de temps. Bref, je dramatise.


Mais soudain, j'entends des bruits de pas pressés qui se rapprochent. Je tente de gémir pour alerter l'éventuel randonneur de ma présence, me sentant tout de même bien égoïste de gâcher la balade d'une personne innocente mais vraisemblablement, je n'en avais pas réellement besoin car quelqu'un s'agenouille à mes côtés et me tire de ce bouquet d'épines si désagréable pour ma peau hyaline. Puis, on me soulève et je me sens ballotté dans une montée, contre un torse qui pour le coup me semble bien rassurant. Mais pourquoi monte-t-on ? Ne serait-il pas plus logique de redescendre ? Je serre mon sac que je n'avais toujours pas lâché et tente de le signifier à l'inconnu qui ne fait que me rassurer en me disant qu'on arrive bientôt. Oui mais, bientôt où ? Pas au sommet quand même ? Si tel est le cas, je suis vraiment tombé sur une personne débile car il n'y a pas plus sot comme décision. Cependant, je ne peux dire mes pensées à haute-voix et mes yeux n'arrivent même plus à s'ouvrir. Je ne suis que la poupée de son d'une personne qui va décider de tout pour moi ce soir.


Je sens la glace dans son dos et je frissonne de manière incoercible. Oui, je suis bien au sommet, pas de doute possible. Il n'y a que là qu'il y a de la neige. J'avais raison, nous ne sommes donc pas descendus. Mais pourquoi ? Je ne comprends toujours pas. Et sa froideur me fait grelotter Si d'un côté ça calme, de l'autre je pourrais bien mourir d'hypothermie, finir avec des engelures... la température ici est bien négative, et mon corps meurtri n'y est pas préparé. Alors, je vais mourir pour de bon. Et ce n'est pas l'insignifiante couverture que cet homme pose sur moi qui va changer grand chose.


Lorsque sa voix inquiète me parvient – nouveau paradoxe à mes yeux – mon esprit semble la reconnaître. Enfin, elle a de fortes ressemblances avec quelqu'un que j'ai entendu il y a peu, mais je ne sais réfléchir correctement et donc je ne peux me souvenir de la personne en question avec certitude et précision. Serait-ce Julian ? Non, pas possible, son timbre n'est pas du tout comme cela, et immédiatement je m'en serais souvenu. Alors qui ? Tant pis, j'abandonne pour cette fois.


L'attente est insupportable, et elle dure, dure ! Si bien que je me demande si elle va un jour s'arrêter ou si ce coin enneigé sera mon tombeau. Mais au bout d'un long moment d'attente interminable, la jeune personne finit par remontrer le bout de son nez et je me sens à nouveau déplacé dans tous les sens, alors que mon dos mouillé et égratigné proteste vivement. Et quand il me demande si je n'ai pas trop froid, j'ai soudain envie de serrer son cou jusqu'à ce qu'il devienne tout bleu. Non mais franchement. Mais mes lèvres, désormais perses, ne savent rien articuler alors je ne peux que me laisser faire docilement, grimaçant très légèrement en sentant la glaceur de la neige, en sentant ses soins sur mon corps engourdi.


J'ai envie de dormir. Vraiment.




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Re: La morsure d'un pardon | ft. Faelyn | Mar 05 Sep 2017, 23:19

La morsure d'un pardon.



Tu ne savais pas, tu ne savais plus rien dans cet océan d’émotion qui s’était hissé à toi. Tu voulais juste observer les étoiles paisiblement, mais non, c’était trop de demander au malin qui te servait de souverain. Heureusement que tu l’avais faite cette promesse, oui heureusement sinon tu ne serais plus là en train de souffrir perpétuellement. Tu ne pouvais blâmer personne, tu étais juste un idiot qui ne savais jamais faire les bons choix. Même quitter ta famille devenait absurde, quelle idée d’avoir fait ça ? Ton existence n’était qu’un fardeau pour les autres, alors autant servir à quelque chose. Au fond, ce n’était pas si mal de voir une personne heureuse. Ta mère te faisait souffrir pour son propre plaisir, mais au moins ta vie avait un intérêt. Sophie, Leyah et même Faelyn, tu ne leur avais apporté que des problèmes.

Tu soufflais longuement, pour évacuer toutes ces pensées négatives de ta tête. Tu te penchais devant l’ange, un visage triste effaçant ton sourire.

« Désolé… »

Tu avais juste envie de planter ta fine lame dans ton cœur élégiaque, malheureusement tu n’avais pas se droit. Tu laissais une larme s’échapper de ton œil droit, qui sans aucune gêne venait s’écraser sur la poitrine du garçon. Oui, sous le coup des émotions, tu n’avais pas réfléchi, ton plan était totalement absurde. Tu n’avais pas assez de force pour le ramener jusqu’en bas, quel genre d’idiot étais-tu ? Mais bon, tu enlevais ton manteau pour venir le mettre au pauvre jeune homme qui mourrait sûrement de froid. Tu ramassais, par la même occasion, ta cape trempée pour la mettre sur ton épaule. Puis, tu reprenais le garçon dans tes bras, essayant d’oublier l’odeur aguicheuse que dégageait le garçon. Alors, avec beaucoup de mal, tu marchais, marchais sans savoir ou aller, marchais alors que tes durs pas t’étaient compté. Pourquoi n’avais-tu pas bu le bon sang du garçon ? Pourquoi ? C’était juste un objet, pourquoi l’affectionnais-tu autant ? C’étaient les phrases qui torturaient sans arrêt ton âme délabrée. Tu commençais à perdre espoir, peinant à observer correctement les alentours, ou même te rappeler de ton prénom. Tu allais mourir pas vrai ? Non, tu ne voulais pas, pas avant de l’avoir sauvé. Et là, juste sous tes yeux parme, une grotte c’était dessiné.

Un instant plus tard, tu étais arrivé dans le refuge, tombant à genoux sur le sol, Faelyn dans les bras. Délicatement, tu venais le déposer sur le sol, avant de tomber sur la roche froide. Tes engelures te faisaient atrocement souffrir, tu penchais tout de même ton visage vers ton ange tout en grimaçant. La douleur t’avait rongé et tu rythmais ceci avec tes claquements de dent incessant. Non, tu n’avais pas le temps, tu devais aller le réchauffer il avait besoin de toi. Tu t’étais mis à ramper vers l’ange, usant de tes avants bras glacé pour avancer. Et au final, tu arrivais enfin à sa taille tremblotant comme un enfant. Tu venais te mettre au-dessus de lui pour venir lui souffler des mots.

« Je m’excuse, je vais essayer de te réchauffer un peu… »

Tu venais poser ta tête contre son cou, laissant la chaleur corporelle faire le reste. Malheureusement, tu avais totalement oublié ton état et sans prévenir, tu venais planter tes crocs dans son cou. C’était bon, trop bon, tu ne pouvais nier ce fait. Ensuite, une fois les idées claires, tu bondissais en arrière, regardant Faelyn d’un air paniquer. Tu avais fait ce que tu ne voulais pas faire. Et bientôt tu venais te noyer dans un torrent de larmes. Tout était fini, il allait te détester, impossible qu’il aime cela alors qu’il n’en avait pas envie. Tu venais le câliner de tes mains, essayant tant bien que mal de le réchauffer un peu. Au fond, il y avait bien un moyen pour le réchauffer et le sauver. Mais, ça ne dépendait pas de toi, car pour sceller le pacte il faut qu’il éprouve quelque chose pour toi. Et là, il devait juste te détester, c’était donc impossible.




Faelyn ❤ Vlad
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Faelyn A. Yinren
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Re: La morsure d'un pardon | ft. Faelyn | Dim 10 Sep 2017, 03:18

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Et il revint vers le renard:

- Adieu, dit-il...

- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

- L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.

- C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

Je sais que ce n'est pas bon de tout dramatiser et qu'il faut toujours voir les choses positivement, mais là, je ne le peux. Je ne suis que douleur, que souffrance et si ça fait un peu victime, c'est réellement ce que je ressens. Le froid, la douleur due à la chute. Les soins du garçon ne m'apaisent même pas. Au contraire, je ne fais que ressentir encore plus vivement les piqûres du gel et des blessures. Je tousse un peu de sang, tout ce que mon corps à cet instant sait recracher et je resserre la main sur le premier tissu qui me tombe sous la main. Je ne suis pourtant jamais tombé dans cette montée, pourtant ! Et ce n'était pas la première fois que je l'empruntais. Quelle poisse, vraiment.

A nouveau, je suis ballotté et je sens cette fois qu'on redescend. Enfin, peut-être que je vais être aidé parce que je ne sens presque plus mes doigts et je ne parle pas de mes jambes. Ma tête, quand à elle, est lourde et me lance terriblement. J'ai toujours aussi froid et je commence à ne plus savoir réfléchir correctement. Je sens un léger rehaussement dans la température alors que de nouveau, mon dos proteste contre une nouvelle agression du sol. Je tousse encore. Cet homme ne pourrait pas tout simplement m'achever ? Non ? Il est très doué là-dedans, pourtant... parce que j'ai un mini-flash. Je suis quasiment certain que le type qui me sauve m'a également sauvé il y a quelques jours du lac. Bien sûr, je lui suis reconnaissant, mais je ne sais pas... ce qu'il a fait aux autres me reste malheureusement en travers de la gorge. Je ne peux cautionner le meurtre, pour n'importe quelle raison, justifiée ou pas. Avec de gros guillemets. Et si c'est un sacré hasard qu'il m'ait retrouvé ici – quelles chances avais-je d'à nouveau tomber sur lui, de me faire encore aider par lui ? - je me sens malgré tout un peu inquiété. Il parlait de sang l'autre fois. Et cette fois-ci ?

En vrai, je n'aime pas beaucoup les vampires. Il y en a certains qui sont très bien, certes, mais ces pulsions vis-à-vis du sang me font peur et me les font comparer à des monstres. Je me hais de penser ainsi, mais je ne peux m'en empêcher. Leurs crocs pointus... et puis le sang, c'est dégoûtant. Rien qu'à le sentir couler contre son corps, j'ai envie de vomir.

Et j'ai plutôt raison en fait. Il veut me réchauffer. Je ne sais pas si je suis pour ou contre cette idée mais je ne peux donner mon avis et donc je subis son corps contre le mien. N'empêche, il y a un village pas loin et il ferait bien de m'y emmener même si j'ai juré de ne jamais plus y mettre les pieds. J'ai envie de vivre. Plus que jamais. La vie, qui m'était très importante me l'est désormais encore plus. J'aime quelqu'un et cette personne m'aime en retour. Je dois la protéger, la chérir et je ne peux l'abandonner, et...

Aïe. C'est quoi cette douleur ? Je gémis sourdement alors que quelque chose entre dans ma gorge. Je sens le sang à nouveau qui se répand sur son cou et je tousse pour la énième fois. Je ne tarde pas à comprendre ce qui s'est passé. J'articule un « non » de toutes mes faibles forces et essayant de secouer la tête, mais même si la gêne s'est retirée de ma chair, je le sens toujours contre moi, à me serrer comme si j'étais une poupée. Je ne sais pas ce qu'il fait exactement, mais j'ai la vague impression qu'il a touché une bonne veine car mon fluide vital semble toujours s'échapper de mon corps. Je geins.

Et là j'en suis sûr. Alors que les larmes s'échappent de mes paupières closes, je sens que la mort se rapproche lentement de moi. Comme la première fois. .




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Re: La morsure d'un pardon | ft. Faelyn | Lun 11 Sep 2017, 19:37

La morsure d'un pardon.



Tu étais là, te noyant dans tes larmes, qui venaient à chaque fois te voiler la réalité. Bien évidemment, tu faisais de ton mieux pour ne pas céder à la panique. Si tu te permettais un tel effort, c’était pour éviter de le tuer. Surtout que s’il venait à mourir, tu étais le seul et l’unique responsable. De toute manière, vu comment tu étais maladroit, c’était impossible qu’il veuille te revoir après cette absurdité.

Tu regardais Faelyn d’un air persécuté, vu son état il n’y avait pas trente-six mille options. Tu te penchais légèrement, pour effectuer ce que tu ne voulais absolument pas faire. Mais, les sanglots du petit ange t’avais pétrifié. Tu écarquillais tes pupilles violacées choqué par son attitude. Oui, tu l’avais même fait pleurer, s’en était trop pour toi. Jamais, oh non jamais, tu n’allais pourvoir te regarder dans la glace une nouvelle fois après tout cet épisode. Tu tremblais, approchant tant bien que mal ta tête de son cou. Tu devais le faire, le transformer en vampire, c’était la meilleure action que tu pouvais faire. Au moins, il n’allait rien sentir dû à l’injection de ton sang dans ses veines. Tu fermais les yeux, laissant les émotions s’échapper une dernière fois avant de le croquer.

Tu ne profitais en rien de ce que tu faisais, c’était même désagréable et contre ta propre volonté. Tu lui sauvais la vie, tu avais tant fait pour lui au fond. Mais, ça n’allait servir à rien et tu le savais. Il allait juste te haïr, et dire, que s’il était devenu vampire c’était ta faute. Alors qu’en réalité, s’il ne t’avait pas fait de l’effet, tu l’aurais laissé périr sur son nid d’épine. Oui, tu en avais marre de jouer tout le temps au gentleman pour au final te faire victimiser. La vie était tout de même injuste, il fallait donc être méchant pour se la couler douce ? Tu n’en avais pas la moindre idée.

La dent toujours accrochée à sa veine, tu n’allais pas tarder à saturer. Alors, avec délicatesse tu venais les retirer de sa tendre chair. Tu venais poser sa tête sur tes genoux tout en frissonnant. Tu allais rester un peu pour l’aider à contrôler ses nouvelles facultés. Tu ne voulais pas non plus l’abandonner, le pauvre le laisser seul dans le froid ce n’était pas raisonnable.

Un instant passait, et tu commençais à piquer un peu du nez. Tu avais donc décidé de fermer les yeux un moment, le temps qu’il se réveille.


Faelyn ❤ Vlad
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Faelyn A. Yinren
Faelyn A. Yinren
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J'ai traversé le portail depuis le : 20/08/2017 et on me connaît sous le nom de : Iyfaelyn. Mon nom est : Faelyn Agis Yinren. Actuellement je suis : amoureux et bisexuel Il paraît que je ressemble à : Yuri Plisetsky - Yuri on Ice et à ce propos, j'aimerais remercier : Moi-même.
Re: La morsure d'un pardon | ft. Faelyn | Ven 15 Sep 2017, 02:56

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Et il revint vers le renard:

- Adieu, dit-il...

- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

- L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.

- C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

Mon esprit s'égarait de plus en plus loin de mon corps. Je ne savais pas pour combien de temps j'en avais encore avant le trépas définitif, mais je sentais que la fin approchait. Je gémis. J'aurais pu au moins mourir sans souffrir, pour une fois. Mais je n'avais au final pas envie de mourir. J'étais perturbé. Comment penser normalement dans un moment pareil ?

Une nouvelle douleur s'insinua à la base de mon cou et ma bouche s'ouvrit légèrement alors qu'une plainte en sortait. Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait. Et mes yeux n'avaient plus aucune envie de rester ouverts. Pourtant, je finis par à nouveau comprendre d'où ça venait. C'était semblable à ce que j'avais ressenti tout à l'heure et j'en étais sûr, ce vampire était en train de me dévorer. Il avait décidé de profiter de ma faiblesse pour m'attaquer ? Pitié, tout mais pas ça. C'était encore plus ridicule de mourir des dents d'une créature nocturne comme ça. Et si je me sentais cruel en prononçant dans ma tête ces mots durs, ma crainte était elle, bien réelle et sincère. Puis une nouvelle douleur, quelque chose que je sentais glisser en moi. C'était une sensation étrange et inconnue. La chose brûla d'une désagréable façon pendant quelques secondes avant de s'éteindre et une fraîcheur s'installa dans mon corps. Cependant, elle était différente de celle que je ressentais avant, lorsque j'étais dans la neige. C'était inexplicable. Totalement.

Et bizarrement, je commençai à me sentir tout chose. Je n'avais plus si mal, plus si froid, et une grosse envie de dormir. Je me sentais bizarrement bien et je n'avais plus peur de la mort. Alors je décidai de ne pas résister trop longtemps et me laissai couler dans un sommeil agité.

Parce que tout ne fut pas rose. Peu après mon endormissement, je sentis une douleur me brûler les entrailles, s'insinuer un peu partout en moi. Je voulus crier mais j'étais en pleine phase de sommeil et je ne pouvais pas bouger, ni me réveiller. Je fus obligé de subir du début à la fin ces maux qui sortaient de nulle part. Je ne sentis même pas qu'on me déplaçait doucement. En fait, j'étais comme enfermé dans ma propre tête, piqué de partout par des pointes empoisonnées. Je me sentais étouffer.

Tout cela prit fin, heureusement, mais après un temps qui me parut très long. Brusquement, mes yeux s'ouvrirent et la lumière du jour que l'ouverture de la grotte offrait les assaillirent. Je couinai. Qu'est-ce qui s'était passé ? Je n'avais plus mal comme avant. Ni de mes blessures – juste quelques tiraillements – ni des souffrances subies un peu avant et je ne sais pourquoi. Je ne me sentais pas forcément bien non plus. Une chose était sûre, c'est qu'il y avait quelque chose d'anormal.

Puis je le vis. Il était toujours là. Et c'est à cet instant précis que les doutes s'insinuèrent, glacials, dans mon esprit. Qu'avait-il fait ? J'avais la certitude que mon état actuel était justifié par sa présence.

« Que m'as-tu fait ? » je couinai d'une voix hachée et toute petite.

J'avais peur de sa réponse. Elle n'allait pas me plaire.




Anonymous
Invité
Invité
Re: La morsure d'un pardon | ft. Faelyn | Jeu 21 Sep 2017, 20:08

La morsure d'un pardon.



La lumière se levait progressivement pour venir s’irradier dans la petite grotte. Les rayons caressait ta chair, et un instant plus tard, tu ouvrais les yeux. Tu soufflais, que faisais-tu ici déjà ? Tu n’en savais rien, ce n’était pas le moment de te déranger en plus. Tes membres étaient engourdis, tout comme ton esprit qui était toujours perdu. Puis, tout en te grattant la tête comme pour chercher, tu baissais ton regard pour tomber sur une personne. Pendant un bref instant, tu étais resté là, à le fixer, avant de te reculer immédiatement. Ah oui, c’était vrai, tu l’avais sauvé une nouvelle fois. Tu avais dormi ici pour veiller sur lui, après tout tu avais une mauvaise nouvelle à lui annoncer, avant de signer tes adieux et de lui souhaiter bonne chance à l’avenir. Tu étais vraiment idiot de t’être lancé dans des absurdités pareil. Et tout, tous ces efforts que tu avais fournis, n’allait servir à rien. Quel injustice bon sang, tu n’étais pas gâté avec la vie. Tu avais peut-être aussi eu les yeux plus gros que le ventre comme on disait.

Mais, les iris bleutées de ton protégé s’ouvraient brusquement. Tu pouvais une nouvelle fois admirer cet océan bleuté qui ne te laissais pas indifférent, il fallait l’admettre. C’était l’une des raisons pour laquelle tu trouvais Leyah plus belle de tous. Rien que d’y repenser, tu avais envie de retourner la voir. Néanmoins, tu n’avais pas le temps de penser à elle, et rapidement tu te remettais à observer la sombre réalité. Faelyn faisaient des petits cris, c’était bien sûr normal après ce que tu lui avais fait. Tu étais tout de même content qu’il ne soit pas mort, c’était l’essentiel et malgré tout, ça te faisait chaud au cœur de voir une telle scène.

Tu ne tardais donc pas, à dessiner un sourire angélique sur ton visage pâle. Il t’avait ensuite regardé, tu pouvais lire l’incertitude dans ses faits et gestes. Tu attendais tranquillement le feu vert, avant d’attaquer, l’embrouille et le chagrin. Sa voix hachée et d’une basse intonation confirmait ton jugement précèdent. Il t’avait demandé ce que tu lui avais fait. Tu soufflais longuement pour montrer ton désarroi, à peine réveillé, il voulait déjà tout savoir. Tu te levais donc, tournant le dos à ce fameux ange. Tu faisais les cents dans la pièce sombre avant d’entamer un récit d’une voix mélodieuse et clair.

« Ce que je t’ai fait ? Te sauver la vie pour résumer. »

Tu marquais un temps d’arrêt, avant de reprendre d’une voix plus téméraire.

« Sinon, plus en détail. Je n’avais pas le choix, mais j’ai dû te transformer en vampire pour éviter que tu périsses au fond de trou noir. Tu vas surement m’en vouloir, mais au final, tu es là, tu respires et tu vas continuer à vivre ta vie. Ce n’était pas une étape agréable n’y pour toi, n’y pour moi. En soit, je voulais venir m’excuser, et je pense que maintenant que j’ai déjà assez fait. Je n’ai même pas pu me détendre, alors que pendant une maudite semaine j’ai cherché tes cheveux d’or. Sans succès, jusqu’à aujourd’hui, mais ce n’était pas ce que j’avais souhaité, ou même envisager. Bref, si tu as quelques questions sur les vampires, n’hésite pas, je suis resté pour ça. »

Tu te retournais tout en penchant la tête sur la droite. Tu plongeais tes iris dans les siennes un moment, avant de te mettre à chantonner ta mélancolie. Transformer une personne en monstre, ce n’était vraiment pas facile, et le pire n’était pas encore arriver. Tu n’avais déjà plus du tout confiance en toi, mais s’en était fini pour toi.



Faelyn ❤️ Vlad




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