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 "what the night does to the day" {Isis}

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Amelëyr C. Thanáriel
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J'ai traversé le portail depuis le : 23/07/2014 et on me connaît sous le nom de : Etilya - Ebola Mon nom est : Amelëyr Círdan Thanáriel. Actuellement je suis : célibataire, volage, et bisexuel ! Il paraît que je ressemble à : Ren Jinguji -- IRL Jamie Campbell Bower et à ce propos, j'aimerais remercier : ARIA ♥♥♥
"what the night does to the day" {Isis} | Dim 15 Jan 2017, 16:05





What the night does to the day
Feat Isis


Tu émerges lentement d’un sommeil brumeux. Encore un effet secondaire d’une bonne soirée alcoolisée. Tu t’étires légèrement ; ta main rencontre un corps chaud et délicat. Une belle créature est allongée à tes côtés ; vous êtes tous deux empêtrés dans les draps qui sont seuls témoins de vos ébats de cette nuit. Où l’as-tu rencontrée ? Il y a eu cette fête la veille, de celles dont tu as l’habitude de te torcher et danser comme un fou, avant de te dégoter une bonne partie de jambe en l’air. Ces soirées qui te permettent d’oublier, de te défouler et de foutre ta merde. Parce que le monde est tellement plus divertissant quand il ne tourne pas rond.

T’étais donc allé à cette soirée pour boire, danser, provoquer et faire chier ton monde, comme à ton habitude. Et puis tu l’avais vue, cette fille. A peine un regard et vous avez senti l’un comme l’autre cette attirance charnelle réciproque. Deux yeux bleus comme la nuit, envoûtants, mais nuancés d’une lueur qui t’as semblée étrangement familière. Comme si tu l’avais déjà vu brièvement dans un reflet. Un regard qui t’a d’abord dérangé, justement pour ça. Et puis tu l’avais observée plus en détail. Sa silhouette et ses courbes avantageuses. Le creux de ses reins qui appelaient à être caressés. Sa poitrine qui était bien mise en évidence et se soulevait à chaque inspiration. Et ses lèvres pulpeuses qui ne demandaient qu’à être emprisonnées par une paire jumelle. Comment résister ? L’attraction a été quasi immédiate et réciproque. Tu l’avais bien senti à la façon dont elle s’était rapprochée, au le ton sur lequel elle t’avais adressé la parole. Tu lui avais demandé son nom. « Isis » t’avait-elle répondu d’une voix outrageusement sensuelle.

Tu lui avais souris, de ce sourire charmeur et irrésistible. Vous avez dansé, longtemps, plus ou moins ensemble, chacun poussant ses charmes à outrage pour impressionner l’autre. Dire que tu n’as même pas eu besoin ne serait-ce que d’une petite dose de ton pouvoir. Alors forcément, après deux heures à boire comme des ivrognes et à danser comme des fous, vous vous êtes retrouvés dans la rue à marcher vers chez elle. Pour un spécialiste de la chaire comme toi, c’était juste inévitable. Une chose en entraînant une autre, vous avez atterri sur son lit et ce n’était pas pour dormir –enfin pas seulement. Cette nuit était une nuit de passion, oui c’est bien le mot.

Tu te redresses en bâillant, secouant ta chevelure rousse d’une main. Un peu partout, tu aperçois des vêtements, semés comme les cailloux blancs du Petit Poucet. Dont ton caleçon, pris dans le coin d’un meuble. Un mouvement sur ta droite te fait tourner la tête. Tu salues Isis d’un geste de la main, un sourire torve et effronté affiché sur ton visage. Tu te lèves pour chercher ton paquet de cigarette dans la poche de ton jean. Tu fais claquer ton briquet pour en allumer une. Puis tu reprends ton observation. Un rapide tour visuel des lieux, et voilà qu’une remarque désobligeante traverse ton esprit.

∞ En fait c’est pas plus grand que ma caravane, ta piaule.

Bonjour aussi, ça existe. Mais c’est toujours comme ça que tu dis bonjour à tes conquêtes, en règle générale. C’est pas nouveau ; tu ne les as jamais porté en grande estime, pour la plupart. Et au moins tu ne fais pas ton hypocrite en disant le contraire de ce que tu penses. Après tout, une fois que tu as ce que tu voulais, à quoi bon faire semblant ? C’est comme ça que de nombreuses femmes ont déchanté, en voyant ton vrai visage. Un sale type qui ne pense qu’au cul, un emmerdeur de première, un salop qui se fout totalement de la misère des autres. Ou presque. T’as beau chercher inconsciemment l’affection des autres, en particulier des femmes, il n’y a jamais personne pour t’accorder ce que tu recherches. C’est sans doute pour ça que tu les traites si mal.

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Re: "what the night does to the day" {Isis} | Mar 14 Mar 2017, 17:45

WHAT THE NIGHT DOES TO THE DAY
♥︎ Amelëyr & Isis ♥︎

Isis ouvre ses grands yeux bleu de nuit et la première chose que son regard attrape, c’est son soutien-gorge de la veille faisant la conversation à une bouteille de vodka pas tout à fait finie, gisants sur le sol de sa chambre —assez banal comme première impression matinale chez elle.
Elle ferme les yeux, tente plus ou moins de se remémorer les évènement de la veille, comme elle à l’habitude de le faire après chaque soir d’excès. De simples bribes lui reviennent en mémoire ; l’image d’un grand mec aux longs cheveux roux revient néanmoins s’incruster dans chaque souvenir à peu près flou.
Il s’est incrusté dans son lit aussi, apparemment —Isis ne répond à son pseudo salut que d’un simple hochement de tête. La migraine assortie à sa gueule de bois ne la rend jamais fort polie ou même sympathique après tout.
L’inconnu se lève, fouille dans son jean de quoi s’en griller une et tandis qu’il laisse balader son regard sur la pièce –ridiculement petite, Isis vit dans un studio minuscule gentiment loué par un de ses patrons du cabaret– elle se penche pour récupérer la bouteille bien entamée la veille et la porte à ses lèvres avant d’en avaler un trait –immonde dès le matin.

« En fait c’est pas plus grand que ma caravane, ta piaule. »

Isis hausse un sourcil ; bonjour ou merci c’est trop te demander, connard ?
Un ricanement éraillé s’échappe d’entre ses lèvres.

« C’est marrant que tu dises ça j’ai eu le même genre de pensée à ton sujet, » raille-t-elle avec un grand sourire aux lèvres, son regard descendant ostensiblement le long de son corps jusqu’à s’arrêter sur un point très précis, avant de revenir planter ses yeux pétillants d’ironie dans les iris céruléennes de sa conquête.

Elle finit la bouteille, la laisse choir au sol dans un fracas sourd et s’étire en baillant quelques instants avant de s’extirper des draps, sans chercher à se couvrir d’une quelconque manière –Isis, ça fait longtemps qu’elle n’est plus gênée de rien, et encore moins du regard d’un homme sur son corps dénudé.
Elle s’avance vers lui, lui vole sa cigarette afin d’en tirer une longue bouffée avant de la lui replacer entre les lèvres et prend le temps de savourer la brûlure dans ses poumons avant de cracher le poison volatile et de se détourner de lui –il faudrait qu’elle retrouve le short qu’elle portait la veille, il y avait pas mal de pourboire en cash de sa dernière séance de travail un peu partout dans les poches, et Isis n’aime pas savoir son argent éparpillé.

« J’ai zappé ton nom mais je m’en fout un peu honnêtement donc on a qu’à s’dire que c’était sympa et c’est tout, pas besoin d’un débriefing, lâche-t-elle nonchalamment –c’est qu’elle en a connu des types qui semblaient vouloir passer toute la matinée avec elle après une baise supposée sans lendemain, ça finit par lui coller à la peau, si bien qu’elle dit ça à tout le monde maintenant. Si tu veux te doucher fais-toi plaisir mais tu serais gentil de pas prendre toute l’eau chaude. »

Qui a dit que le romantisme était mort ?
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Re: "what the night does to the day" {Isis} | Mer 23 Aoû 2017, 00:57





What the night does to the day
Feat Isis


Alors que tu dégustes ta première clope de la journée, ta camarade, elle, déguste sa première bouteille matinale. Tu retiens un ricanement ; ben tiens, aussi débauchée que toi cette fille-là, on peut dire que vous vous êtes bien trouvés. Le souci c’est peut-être que vous êtes trop semblables, justement. Les opposés s’attirent, qu’on dit, mais les mêmes pôles se repoussent. Dans le meilleur des cas. Car pour les plus instables, ça a tendance à exploser. Tu risques fort de t’en apercevoir plus tard. Pour l’instant tu te contentes de hausser un sourcil suite à sa remarque. Machinalement tu suis son regard, avant de revenir vers elle, une lueur mi-figue mi-raison dans le regard.

∞ Oh, c’est pourtant pas ce que t’avais l’air de penser cette nuit, à t’entendre.

Tu craches un nuage de fumée sans la quitter des yeux, provocateur. La conversation commence bien ; à peine une phrase échangée chacun que vous vous envoyez des piques en pleine gueule. Elle te fait un peu penser à toi, dans le fond.

∞ A moins que t’ai simulé ? C’est plutôt un truc de pute, ça. Je serais déçu que ce soit ton genre.

Correct ? Quel est ce mot ? ça se mange ? Non, c’est pas trop ton style. Enfin, si ça t’arrives de respecter des gens, mais pour le gagner faut déjà en faire pas mal, ou alors t’impressionner dès la première fois. Enfin, on va pas dire que tu sois vraiment irrespectueux, mais tu te contentes de lui renvoyer la monnaie de sa pièce. Même si c’est toi qui a commencé, oui ; la vie serait tellement plus fade sans un peu de ce piment-là.

Quand elle s’étire après avoir étanché sa soif, tu ne peux que te délecter du spectacle, sans gêne et sans retenue. Pourquoi s’en priver, après tout ? Tout en profitant de la nicotine, tu t’adonnes donc à cette contemplation passionnée jusqu’à ce qu’elle soit trop près de toi pour avoir une vue d’ensemble. Tu te forces alors à la regarder dans les yeux, tandis qu’elle te chipe ta cigarette pour tirer dessus à son tour. Tu la laisses faire avec un rictus sur le visage ; t’es toujours trop ravi de partager ton futur cancer avec une conquête. Une fois ta réserve de nicotine récupérée tu croises les bras et tu l’observes, indifférent à la fumée qu’elle te crache au visage. Sa réplique t’arrache un rire sarcastique.

∞ Oh t’inquiète pas p’tite chatte, j’suis pas de ce genre-là moi. Les histoires les plus courtes sont les meilleures comme on dit.

Tu prends quelques secondes pour tirer de nouveau sur ta clope et cracher un nouveau nuage de fumée. Dans une pièce aussi exiguë que la chambre de ta dernière conquête, l’odeur de tabac commence à dominer le reste.

∞ Merci pour la douche. Mais si t’as si peur que ça d’plus avoir d’eau chaude, t’as qu’à la prendre en même temps que moi.

Un rire narquois s’échappe de ta gorge. Ce n’est pas tellement une invitation à te rejoindre sous l’eau, c’est surtout une pique pour poursuivre cette joute verbale. T’as pas l’habitude de t’arrêter aussi vite. Même si l’idée de poursuivre sous la douche ne te déplait pas… T’écrases le reste de ta cigarette dans une capsule de bouteille –certainement celle qui traîne par terre vidée de son contenu par ta partenaire à l’instant-même- posée non-chalamment sur le meuble à côté de toi. Ensuite, sans te soucier le moins du monde de ta nudité, tu ouvres la porte dans le but de rejoindre la dite salle de bain. C’est alors que tu fais une découverte insolite.

∞ Je crois que ça t’appartient…

Tu lui jettes le mini-short décroché par tes soins de la poignée extérieure, la mine narquoise. Tu ne sais même plus comment ce short a atterrit là. Il semblerait que vous étiez si pressés la veille que vous n’avez même pas attendu d’être dans la chambre pour commencer les préliminaires. Une bonne soirée de dépravation comme tu les aimes.
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Re: "what the night does to the day" {Isis} | Dim 17 Sep 2017, 23:01

WHAT THE NIGHT DOES TO THE DAY
♥︎ Amelëyr & Isis ♥︎

« Oh, c’est pourtant pas ce que t’avais l’air de penser cette nuit, à t’entendre. »

Isis ricane doucement tout en continuant de chercher des yeux où ont bien pu s’éparpiller ses vêtements la veille. Elle se fiche bien de le laisser penser qu’elle a pris son pied –à vrai dire, peut-être bien qu’il a raison, au fond elle ne se souvient tellement plus de rien qu’elle ne saurait pas lui dire si c’est le cas ou pas. Mais elle aime à frustrer les esprits Isis, et se contente d’un soupir amusé et d’un haussement d’épaule nonchalant pour lui répondre, comme si au fond, tout ça n’a pas d’importance pour elle.
Ce qui est absolument le cas.

« À moins que t’ai simulé ? C’est plutôt un truc de pute, ça. Je serais déçu que ce soit ton genre. »

Elle n’a que son éternel sourire –celui qui veut dire tout et son contraire, celui qui inspire les pires imaginations quand on suit du regard la courbe rose et délicate.
Tu sais pas à qui t’as affaire, chaton.

Elle lui souffle au visage la fumée de la cigarette et il ne bronche pas –c’est tout à son honneur. Elle reste de marbre quand il l’affabule de ce surnom ridicule mais grimace à l’intérieur ; pourquoi ceux qui l’appellent comme ça sont toujours soit ceux avec qui elle a déjà couché, soit ceux qui comptent bien passer dans la première catégorie dans un futur prochain ? Un éclat bleu céleste brille au coin de son esprit et elle repense à toutes les fois où toi tu lui parlais ; pas un seul surnom stupide. Rien que son prénom, soufflé du bout des lèvres au creux d’une oreille frémissante. Tu disais que les surnoms c’était idiot, qu’Isis, c’était un prénom trop beau pour être remplacé.
Finalement elle ne veut pas que tous ceux qui ne sont pas toi l’appellent comme ça.

« Merci pour la douche. Mais si t’as si peur que ça d’plus avoir d’eau chaude, t’as qu’à la prendre en même temps que moi.
Non merci, fait-elle d’un ton froid tout à coup, une erreur pas deux. »

C’est fou. Il suffit qu’elle pense à toi pour que tous les autres lui donnent la nausée, au point que même les toucher la répugne.
Elle ne le regarde plus cet inconnu, elle ne veut plus le voir ; elle se contente de renfiler le sous-vêtement abandonné au sol la veille comme si elle était soudain prise de honte, de pudeur –comme si tu devenais subitement le seul homme devant qui elle voulait bien être nue.
Il faut arrêter de rêver Isis.

« Je crois que ça t’appartient… »

Un regard vers lui –mauvais, mais elle n’y peut plus rien désormais– et elle récupère le vêtement sans un mot et s’écarte pour retrouver la stabilité du lit où elle s’assoit et commence à vider les poches de son short pour faire le bilan de sa rémunération de la veille.

« J’ai changé d’avis, elle souffle d’un ton presque rauque sans lever les yeux vers lui, toujours occupée à compter malgré la migraine qui tambourine dans son crâne. Laisse tomber la douche, casse-toi de chez moi. »

Laisse-moi seule avec mes souvenirs, ma gorge nouée et mon coeur qui bat un peu trop de si bon matin.
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Re: "what the night does to the day" {Isis} | Jeu 01 Mar 2018, 18:41





What the night does to the day
Feat Isis

Une erreur. Voilà comment elle considère la nuit dernière. Ça t’amuse autant que ça te crispe. Etre relégué au rang d’erreur, c’est un peu dégradant. Ceci dit, si elle n’assume pas ses actes derrière, c’est son problème. En ce qui te concerne, t’as apprécié, tu t’es éclaté et t’as rien à regretter. Dans le fond, tant pis pour elle. Ce n’est pas l’avis de la première venue, d’une fille que tu recroiseras peut-être jamais, qui va t’influencer. Tu l’observes d’un air narquois remettre son habit ; c’est pas comme si tu ne l’avais pas vu nue toute la nuit.

Quand elle revient sur sa décision, tu éclates de rire. Oh, elle veut déjà se débarrasser de toi ? Manque de peau, tu es du genre à ne réagir qu’à la psychologie inversée. Autrement dit, si on te demande quelque chose, pour peu que t’ai envie de faire chier ton monde, tu fais exactement le contraire. Et justement, tu as bien envie de lui faire la misère. Parce que t’es trop con. Tu t’appuies contre le chambranle de la porte.

∞ Demandé si gentiment… comment résister ? tu lances avec un sourire torve.

Le ton de ta voix est sans appel ; tu n’as certainement pas l’intention de partir si vite. Qui plus est, elle est revenue sur sa proposition ; bien qu’elle ne t’ai pas donné sa parole, ce changement d’avis soudain te laisse penser qu’elle n’a pas apprécié tes dernières remarques. Pour ce que t’en as à foutre. Tu n’as pas l’habitude d’obéir aux ordres, et elle va l’apprendre à ses dépens. Tu jettes un œil à son précieux pactole dont elle vérifie le compte. Elle donne l’impression qu’il va s’enfuir, à le compter comme ça. Ou qu’on le lui vole ; ce que tu n’as pas fait. Même si la tentation était forte. T’en aurais été tout à fait capable. Tu l’avais déjà fait, même. Un billet solitaire qui traîne sur la commode a tôt fait d’attirer ton attention… Tu t’avances dans la pièce pour récupérer les quelques affaires à toi qui traînent sur le sol -et sur les quelques meubles épars, aussi.

∞ Je te fausse compagnie, minette. Les toilettes ?... Non laisse je vais trouver tout seul.

Le sens de ta phrase est volontairement ambigu. Ainsi formulé, on ne se doute pas tellement que par fausser compagnie, tu entends simplement t’éclipser quelques minutes pour prendre la dite douche qu’elle t’a fait miroiter au début. On pourrait croire que tu vas juste te rhabiller vite fait avant de filer. Tu sors de sa chambre et te mets en quête des WC, histoire de te vider la panse avant de passer sous l’eau chaude -tout en récupérant tes autres affaires sur le chemin. Le repérage n’est pas bien compliqué, étant donné la taille et la configuration des lieux. Très vite, tu te retrouves dans la salle de bain, que tu verrouilles de l’intérieur -juste pour en rajouter une couche. Elle est peut-être du genre à débouler en furie et te balancer dehors, et tu n’aimes pas qu’on t’interrompt quand tu prends ta douche.

Tu profites cinq bonnes minutes de l’eau chaude -autant en tirer un maximum, si ça peut la faire chier- pour dénouer un peu tes muscles. C’est que la nuit dernière les a mis à rude épreuve après tout. Une fois sec, tu te rhabilles en prenant ton temps, puis tu retires le verrou et sors de la pièce, pour te retrouver très vite confrontée à ta dernière conquête, qui est très contrariée.

∞ Le verrou, c’est parce que je suis pudique, tu comprends.

Mensonge éhonté. A la tête qu’elle tire, tu prends une expression étonnée, mais tu jubiles intérieurement, très satisfait du résultat de ta petite manigance. Tu laisses quelques secondes s’écouler, feignant l’incompréhension. Puis tu fais mine de faire le lien seulement maintenant. Tu lui offres un sourire faussement gêné, parfaitement hypocrite.

∞ Oups, désolé. J’ai une mémoire sélective ; elle a la fâcheuse tendance à ignorer les changements d’avis de mauvaise foi.

Tu n’es bien sûr absolument pas désolé, et il ne faut pas être devin ou télépathe pour le comprendre. Ton regard espiègle parle pour toi. Si elle ne s’était pas montrée aussi vindicative, peut-être que t’aurais été plus conciliant. Peut-être.
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Re: "what the night does to the day" {Isis} | Lun 19 Mar 2018, 00:20

WHAT THE NIGHT DOES TO THE DAY
♥︎ Amelëyr & Isis ♥︎

Il rit.
Isis ne comprend pas pourquoi –elle ne cherche pas vraiment à comprendre non plus.
Lorsqu’elle se plonge dans ses comptes pour ne pas avoir à réfléchir au reste, il y a sa voix et son rire qui résonnent dans l’appartement ; et s’ils ont pu faire naître une quelconque forme de désir chez elle sous le couvert de la nuit et de l’alcool, maintenant c’est le dégoût –voire la colère– qui s’agitent en elle.

« Demandé si gentiment… comment résister ? »

Elle lève les yeux et l’observe faire le malin sans piper mot. Elle n’est pas encore complètement conne Isis, et elle a bien compris son manège –il faut toujours que les hommes fassent ce genre de saloperies, à croire que leurs égos surdimensionnés les poussent systématiquement à essayer de lui prouver qu’elle a tord de les dégager lorsqu’elle le fait.

« Je te fausse compagnie, minette. Les toilettes ?... Non laisse je vais trouver tout seul. »

Elle ne l’écoute plus, ne le regarde plus ; elle songe déjà à comment le faire partir de chez elle. L’idée de faire appel à Darragh la frôle, et puis elle se ravise –premièrement, il est loin d’être certain qu’il accepte de se déplacer pour ça, deuxièmement ça la fait chier de devoir compter sur son patron et logeur pour régler un soucis aussi mineur.
Et c’est là qu’elle se rappelle qu’il n’y a rien au monde qu’elle fasse mieux que de se faire détester des autres.

Alors que l’eau coule encore dans la salle de bain, elle range précautionneusement son dû là où il ne pensera pas à fouiller si l’envie le lui prenait. Puis elle se rhabille complètement en passant un tee-shirt et un jean propre, et elle vient se planter devant la porte close de la salle de bain.
Et elle l’attend, les bras croisés, et le visage impassible.

Quand la porte s’ouvre, un nuage de vapeur s’échappe et une brève grimace lui échappe à l’idée qu’il ait pris toute l’eau chaude –mais elle renfile son masque de marbre quand c’est sur sa sale gueule qu’elle pose les yeux.

« Le verrou, c’est parce que je suis pudique, tu comprends. »

Hilarant.

« Oups, désolé. J’ai une mémoire sélective ; elle a la fâcheuse tendance à ignorer les changements d’avis de mauvaise foi. »

Isis ouvre de grands yeux d’enfant à sa remarque, avant de se fendre d’un large sourire –adorable très certainement, mais rarement bon signe venant d’elle ; mais ça, il ne le sait pas. Elle s’avance d’un pas et pose une main contre le torse de l’invité non-désiré pour l’inciter à reculer dans la salle de bain –lorsqu’ils y sont tous les deux, elle ferme le verrou et s’appuie contre la porte.

« C’est vrai, c’est ma faute, elle lance de sa voix de nymphette avec un sourire à croquer creusant de petites pommettes dans ses joues –enfant fatale– désolée hein ? »

Et puis rien ne va plus.
Son pouvoir lui échappe, et elle ne cherche pas à le freiner, bien au contraire. C’est une aura malfaisante de chaos et de ténèbres qui envahit la pièce, ça lui suinte par toutes les pores de la peau, et à moins d’être du même genre d’engeance qu’elle, c’est insupportable pour quiconque y est confronté.
Si tu voulais tant rester, fallait demander poliment tu sais ?

Elle aurait pu le laisser partir –aujourd’hui elle se fiche bien d’une petite humiliation comme il a tenté de le faire donc elle aurait pu se contenter de lui ouvrir la porte et le chasser de chez elle.
Mais Isis, elle en a marre d’être celle qui a tout le temps mal à la place des hommes.
À leur tour maintenant.
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Re: "what the night does to the day" {Isis} | Mer 16 Mai 2018, 23:59





What the night does to the day
Feat Isis

Tu t’attendais à ce qu’elle t’insulte, que sa voix te perce les tympans pour laver l’affront qui lui a été fait. Au lieu de ça, elle t’offre un sourire charmeur, adorable, presque touchant. C’est dissonant ; ça ne colle pas avec la situation. Quelque chose te hurle au loup, pourtant tu te contentes de répondre à son sourire tandis qu’elle te repousse dans la salle de bain avant de verrouiller la pièce. Tu hausses même un sourcil, présomptueux que tu es, l’air de demander si elle en veut encore.

∞ T’es de ce genre là ?...

T’as même pas fini ta phrase que subitement, ton humeur change. Ta perception est modifiée. Alors même qu’avant, tu la trouvais, au pire, un peu fade, au mieux, mignonne, maintenant tu ne supportes tout simplement plus sa présence. Ton sourire se métamorphose en rictus méprisant. Tu ne sais même pas comment tu as pu t’intéresser à elle la veille au soir. Son sourire de pétasse, prompt à manipuler son petit monde pour son bon plaisir. Son incapacité à assumer ses coups, la façon dont elle te regarde et te juge… La colère qui sommeille en toi, toujours aux aguets, s’embrase brusquement. C’est à cause de putes comme elle que t’en es là aujourd’hui, probablement. Illogique ? peut-être, mais en cet instant, tu n’es plus maître de tes sentiments, et encore moins de ta raison.

Tu croises les bras et poses sur elle un regard glacial, sombre et méprisant. Toutes les émotions négatives que tu contiens au quotidien ont décidé de ressortir présentement. Colère, mépris, jalousie, rancœur… et tes angoisses profondes aussi, peut-être ? Tout est exacerbé. Il t’apparaît comme une solution de croire qu’elle est la source de tes problèmes. Et que fais-tu aux gens qui t’apportent des emmerdes ? Tes yeux la toise des pieds à la tête. Une pulsion vicieuse te hurle de cracher ton venin à sa figure. Mais ta colère est froide, ta colère est sournoise. Ce n’est pas comme ça que tu procèdes ; ou plutôt, c’est ainsi que tu termines.

T’arbore un sourire torve tandis qu’une lueur mauvaise brille dans tes prunelles. Alors même que t’ignores être sous l’emprise de son aura, la tienne, celle du charisme, se déploie. T’as soudain envie de la faire ramper à tes pieds, la plier à tes moindres désirs pour ensuite l’abandonner dans l’humiliation et la honte que tu lui auras fait subir. Tu veux lui arracher toutes ces vérités qui la rongent -peut-être- et feraient son malheur si elles venaient à être découvertes. Parce que c’est ça ta manière de te soulager ; faire payer aux gens les torts que d’autres t’ont causé.

∞ Isis, Isis… susurres-tu d’un ton désolé.

Tu t’approches d’elle, sûr de toi, déterminé, en proie à la colère, au mépris et au désir de vengeance. Elle aura sans doute compris que tu prépares quelque chose. Passer de l’humeur mesquine à une colère froide, pour retrouver le sourire, c’est forcément suspect. Mais pourrait-elle vraiment continuer à se méfier sous l’emprise de ton pouvoir ? Ton Charisme déployé semble apaiser légèrement le torrent furieux d’émotions qui se déchaîne en toi. Juste de quoi te permettre de paraître sincère.

∞Tu as un bien joli sourire, pourtant je vois bien dans ton regard que quelque chose ne va pas. Je me demande… Qu’est-ce qu’une fille comme toi fais dans un trou paumé comme celui-ci ? Qu’est-ce qui t’as conduit dans les bas-fonds de ton existence ?

Tout le monde a un secret, quel est donc celui qui te ronge ? Peut-être que c’est ça le plus insupportable chez elle. Tu ne t’en rends sans doute pas compte, tu es certainement trop insensible pour capter cette nuance dans son regard. Mais peut-être que ton Surmoi, ton subconscient, a compris sa signification. Peut-être qu’au final, ce qui t’insupporte le plus chez elle, c’est de voir le reflet de ta propre existence.
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"what the night does to the day" {Isis}
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