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 Le cimetière de sa conviction

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Anonymous
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Le cimetière de sa conviction | Jeu 14 Avr 2016, 20:51

September avait faim, ce n'était pas nouveau, mais il sentait la faim l'affaiblir. Il volait sans conviction à ce stade là. Il allait finir mourant dans la rue. Il aurait ri si ce dernier en avait la force. Il se laissait porter par Boko qui avait eu droit à la dernière part de pain, laissé généreusement par le jeune homme. Il avait tellement insisté que l'oiseau avait rien dit. Il ne restait plus qu'au jeune homme de faire ce qu'il faisait pour subvenir à ses besoins, c'est-à-dire voler. Il bougeait mollement, heureusement que le printemps rendait insouciants les gens, surtout les amoureux qui dégoulinait d'amour, devant lui, l'âme solitaire. Il grogna, ou plutôt, il souffla doucement. Il tombait simplement, la main de la poche d'un type si blanc, qu'il serait le type idéal pour faire une publicité étrange pour les produits ménagers. Il cligna les yeux. Le genre de type qui pouvait aussi auditionner pour un fantôme. Il le fixa d'un air qui se voulait méchant. Il faut dire qu'il n'était pas convaincant pour un sou, les traits légèrement tirés. Le corps maigre, gargouillant faisant un concert insupportable, ses paupières qui voulaient pas rester ouvertes, les vêtements sales et surtout les cheveux lâchés, ce qui pour le jeune garçon, donnait un air de meuf, ce qui était peu habituel, vu, qu'il aimait être viril, même si ça impliquait de se coiffer. Comment dire que ce n'était pas le cas, de la paille étalée sur le sol sur plus ordonnée que les cheveux du jeune garçon qui était tombé sur le sol.

Il avait la gorge un peu sèche, alors, il laissa le silence meubler le semblant de contact entre lui et ce type. Il se releva, non sans avoir quelques fois retrouvé le sol avec moins de douleurs. Heureusement qu'il avait son pouvoir guérison, mais malheureusement sa faim ne pouvait rien faire pour l'aider à être un peu mieux. Il avait quelques éraflures, rien de bien méchant. Il laissa tomber ce porte-feuille. Il devait se barrer, le plus vite. C'était un voleur, il posa un regard sur Boko. L'oiseau qui essayait déjà de le remettre sur son dos. Mais son lié ne semblait vouloir tenir à la place qu'il lui avait désigné dans son grand état de faiblesse. Il soupira. Le volatile hésita un moment. Il devait faire quelque chose.

« Désolé pour ce larcin avorté, ou pour cette tentative. Il a faim. Je vais trouver quelque chose pour le nourrir. Le plus tôt serait le mieux. Pardon monsieur. »

Il se laissa aller, il devait vraiment être mal pour voiler un type aussi voyant, et en plus se viander. Il n'arrivait même plus à grimper sur Boko, même sa fichue queue était allongée sur le sol. Il forçait pour se lever de deux pauvre millimètres. Il ne pouvait pas fuir, il finirai chez les keugfs. Le pire moment de sa vie et son crétin de père le retrouverait. Ce chien de salop. Ce mec qui était venu trop tard.




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Re: Le cimetière de sa conviction | Sam 16 Avr 2016, 17:47



Le cimetière de sa conviction





Le marché n'avait rien de similaire aux endroits connaissant à la perfection chacune des courbes de ton corps. Il n'y avait aucune tranquillité pour ton esprit si mystérieux. Amas de bruits connus ou étrangers à tes tympans, tu ne parvenais pas à te focaliser sur quelque chose en particulier. Trop de mouvements de créatures dans tous les sens, se bousculant les unes et les autres pour de la nourriture ou des objets que tu n'avais jamais aperçus auparavant. Tes pas étaient lents et réguliers, sûrs d'eux, te faisant paraître à une créature invisible aux prunelles des autres . Ta chevelure beaucoup trop éclatante flottait aisément, doucement portée par les airs. Ta gracieuse démarche donnait l'impression que tu caressais le sol de tes plantes de pieds, de peur de le blesser. Tes habits étaient si sombres en cette journée ensoleillée pour te protéger de la grandeur de l'orbe de feu.  Tu n'étais pas en harmonie avec ce paysage si coloré. Mystérieuse créature éthérée assombrie d'un profond cendre, tu semblais en deuil. Vérité dans un certain sens. Tu pleurais la souffrance de Dame Nature.

Mais que faisais-tu dans un endroit aussi vivant ? Ces éclatants sourires trônant sur les visages de ces inconnus te faisaient chaud au coeur. Tu appréciais les contempler en de rares occasions où tu ne désirais pas t'unir à l'océan. Savoir que la joie perdurait malgré les mauvaises actions commises par une poignée d'entre eux te rendait autant heureux que triste. Déchiré entre ta compassion pour la bonté humaine en laquelle tu persistais à avoir foi et la générosité de la nature mourante, tu continuas lentement ton chemin. Un sourd bruit détonnant à l'arrière de ta personne arrêta ta marche. Tu te retournas calmement et vis un jeune homme à la chevelure ensoleillée se relever avec difficulté, le corps parsemé de petites blessures causées par le choc. Tes prunelles virèrent finalement sur ce porte monnaie gisant sur le sol. Il s'agissait du tien qui fut emporté quelques minutes par l'inconnu légèrement secoué de sa chute. Tu le ramassas et allais le lui tendre mais te stoppas, écoutant patiemment et attentivement ses paroles.

Ne vous excusez pas.

Ton visage s'illumina d'un sincère sourire et ton corps se baissa en douceur vers l'inconnu. Ta paume attrapa délicatement la sienne pour le relever avec précaution. Elle la libéra et l'autre tenant ton porte monnaie vint le loger avec générosité au creux de la main du jeune homme.

Je ne suis pas dans le besoin et ce serait égoïste de ma part de fermer les yeux. Prenez-le s'il vous plait.

Attendri par sa difficulté à subvenir à ses besoins, tu ne pouvais l'ignorer ...


 
© ASHLING




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Re: Le cimetière de sa conviction | Sam 16 Avr 2016, 20:48

September sentit cette aide, celle qui n'avait en aucun cas demandé. Il fusillait faiblement du regard ce type qui l'aidait, incapable de grogner. Il était débout, mais pour combien de temps. Il sentait encore son ventre se tordre. Il ne pouvait pas faire grand chose à vrai dire, ce type était trop gentil. Il aurait eu assez de force, il l'aurait fait remarqué d'une façon assez cinglante. Il posait à peine son regard sur son larcin. Il eut tout le mal du monde à tenir cette chose, mais sa vie, ou plutôt ce qui en restait. Ce qu'il pouvait être pathétique. Il laissa Boko l'aider à aller vers quelque chose qui vendait à manger. C'est après de très longues minutes pour le jeune homme, trouvait enfin ce qu'il cherchait. Il en pris deux. Pour lui et son oiseau. Il savait que ça ne suffirait pas, mais avec ça, il pourrait se sentir un peu mieux. Il commençait à manger. C'était bon, bordel de merde. Il sentait son corps le remercier pour sa pitance. Il avala très vite son maigre repas et en paya un deuxième pour lui-même. Ce qui avait pour résultat de le voir se goinfrer, lui le jeune homme de la rue, pas habitué à manger autant, si bien que son corps lui rappela violemment. Il rit un peu, la gorge sèche. Il prit un peu d'eau. Car ça coûtait presque rien et qu'il y avait rien de plus pur. Il essuyait d'un geste sa bouche, cachant sa grimace du à sa consommation inhabituelle de nourriture.

« T'es vraiment un pigeon, j'avoue que j'en avais besoin, mais m'aider sans rien attendre en retour. Je n'y crois pas. Je ne peux faire grand chose pour toi. Mais bon.
-Mon lié te remercie, à sa manière...
-La ferme, Boko. Et aussi tu devrais faire attention que d'autres profite de ta crédulité.
-C'est l'hôpital qui se fout de la charité.
-Je ne t'ai pas causé, le piaf. »

September grogna, laissant sa queue doucement s'animer. Il remarqua ses cheveux qui lui bouchait la vue. Il devait être horrible. Il fouilla ses poches et trouva rien pour attacher ses cheveux en bordel. Il était un peu mieux, même si le poids de son estomac à peine contenté pesait lourd. Il avait pris deux choses. Lui qui faisait attention, il était tombé sur une période creuse. Son corps et son estomac n'aimait pas la vie qu'il menait. Il prit un fruit, non lui. Histoire d'avoir un peu de sucre naturel, mais aussi pour tenter d'utiliser les bienfaits de ces derniers. Le jeune dragon n'était pas le dernier des imbéciles. Il avait lu beaucoup, à une époque. Il rendait le porte-feuille du gars.

« Je suis d'humeur courtoise, je vais te le laisser. »

Boko soufflait doucement alors que son lié passa sa main gantée dans ses plumes, remarquant plus tard que la fatigue avait permis une énième vison de ce que cet homme avait pu ressentir pour lui, ou voir le passé de cet étranger. Ce qui n'était pas un indice, vu que c'était déjà arrivé avec sa dragonne de mère.




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Re: Le cimetière de sa conviction | Mar 19 Avr 2016, 02:10



Le cimetière de sa conviction





Le jeune inconnu fit sien ton porte-monnaie le temps de se diriger vers une échoppe procurant de la nourriture, aussi rustique était-elle cependant. Tu le vis réfléchir quelques minutes puis choisir le met étant à ses goûts deux fois de suite. La vitesse à laquelle ses dents mordaient dans l'aliment fit naître un doux sourire sur tes lèvres. Tu étais heureux d'avoir pu soulager cet estomac si affamé qu'il devait supporter. Il gratifia sa gorge d'une vive hydratation qui faillit l'étouffer mais il réussit à reprendre sa contenance, te soulageant sur le champ. Tu n'aurais pas hésité à éviter un étranglement par l'eau de sa part en lui tapotant doucement le dos. Ce jeune homme à la chevelure si radieuse paraissait tellement enfantin de part sa maladresse au coeur de ses actions et paroles. Il ne croyait pas en ta bonté malgré ton apparente sincérité. Tu ne pouvais comprendre ce refus. La générosité perdurait pourtant chez une poignée de personnes sur cette île. Il ne devrait pas perdre foi aussi rapidement en la bonté naturelle.

Je suis heureux d'avoir pu soulager votre faim. Ne vous en préoccupez pas. Je n'attendais absolument rien en retour. Je vous ai offert mon porte-monnaie de bon coeur.

Il te rendit ton bien, te surprenant légèrement. Tu ne prévoyais pas de le reprendre, préférant le lui laisser afin qu'il puisse combler plus longtemps ses besoins sans être contraint à dérober les inconnus. Il ne se rendait peut-être pas compte mais pourrait connaître la dangerosité de sa situation si sa victime ne possédait pas un tempérament naturellement calme. Tu ne voulais pas qu'il continue à suivre cette route à la sortie si abrupte. Il méritait une vie davantage décente que celle de voleur vagabondant dans les rues de l'île. Un travail lui apportant quelques revenus atténuerait ses tourments en lui permettant de se sustenter et préserverait son énergie. Les traits de son visage semblaient si éreintés que ta paume écarta doucement quelques mèches de cheveux masquant ses prunelles. Leur lueur était affaiblie. Tu logeas délicatement ton porte-monnaie dans sa poche.

Prenez-le s'il vous plait. Vous ne serez pas obligé de dérober pendant quelques jours grâce à lui. Ne désirez-vous pas trouver un travail pour pouvoir vous alimenter et prendre soin de vous ? Votre mine est lasse. Vous m'inquiétez.

© ASHLING




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Re: Le cimetière de sa conviction | Lun 25 Avr 2016, 16:58

September grognait, comme d'habitude, pour pas grand chose. Mais ce type faisait son bon samaritain. Il avait envie de le secouer comme un prunier. Il était agacé. On pouvait voir sa veine qui palpitait sur son visage juvénile. Pas qu'il détestait ces gars assez con pour lui donner du fric parce que quoi ? Il avait l'air pitoyable. La belle affaire. Il regardait l'homme. Il était content. Ce mec, il lui manquait une case. Ou carrément toute la grille. Mais qu'est-ce qui n'allait pas. Les gens sont égoïstes, point final. C'était la vérité qu'il avait apprise durement. Il offrait son fric. Cet homme est malade, appelez d'urgence l’ambulance.Il était en train de s'agiter dans tous les sens quand l'adulte écartait ses mèches. Il voulait quoi se demandait le garçon aux cheveux d'or. Il se stoppait. Reprenant son sérieux. Il insistait en plus. Le dragon était dans une autre dimension, c'était pas possible autrement. Car offrir quelque chose à lui, le voleur. Il se pinçait. Pour vérifier qu'il ne rêvait. Se faisant mal au passage. Il parlait de trouver du travail.

« J'ai quinze piges, tu crois qu'on me donneras un boulot à mon âge ? Sinon je serai pas ici, en pleine rue. Tu as réfléchis avant de dire ton sermon, comme si j'avais pas essayé de me débrouiller autrement. Je ne suis pas con à ce point. Puis j'me suis habitué à voler, l'adrénaline et tout ça. »

Il ne mentait pas sur ce fait. Il appréciait en plus piller comme un fou furieux. La sensation d'être libre. De faire ce qu'il voulait. De pas aller à l'école, bien qu'il savait qu'il ai une. Il n'en voyait aucune utilité. Il la voyait comme un danger. Le ramenant à son père. Ce qu'il ne voulait pas. C'était un lâche. Mais ne l'était-il pas lui aussi. Il grognait plus fort.

« Rah, puis merde. Tu veux m'aider. Alors dis-moi ce que je peux faire bordel de merde ? Je suis toujours trop jeune. Trop petit... Ne me fait pas répéter ça. Hors de question. Si vous vous croyez intelligent en me disant ces choses. Je vous dois rien, absolument rien. Puis que vous avez refuser ma générosité.
-Suffit Sept ! »

Il soufflait lourdement, il savait que s'énerver comme ça n'allait qu'épuiser ses faibles réserves. Mais encore manger allait le rendre malade. Comme il ne voulait pas de ça. Il respirait à fond, cherchant les bons moments dans ses souvenirs, ses yeux bleus se fermant délicatement. Sa respiration rapide se calmant doucement. Il devait pas finir par détester le monde entier à cause de ses malheurs. Quel homme aigri il ferait, il pourrait dire adieu à ses ambitions, à son but. D'être apprécié par la gente féminine. Il devrait sûrement se battre un peu. Mais il savait que les dieux de l'amour et la guerre étaient proches.

« Je ne suis pas une demoiselle en détresse, je suis un mec, pigé ? »

Il pointait sa dague devant lui, prouvant son entêtement. Il n'aimait pas être faible.




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Re: Le cimetière de sa conviction | Mer 27 Avr 2016, 17:26



Le cimetière de sa conviction





La fureur de sa mauvaise humeur s'abattit soudainement sur toi, faisant frémir chacune des parcelles de ton épiderme de culpabilité. Elle commença à te ronger les os avec sournoiserie. Tu n'aurais jamais imaginé que cet homme à la chevelure ensoleillée était si jeune. Il n'avait pas encore éclos en adulte et s'évertuait à suivre un chemin épineux. L'habitude de dépouiller autrui était désormais ancrée dans sa chair. Il valait pourtant tellement mieux que de s'enliser dans le danger de la vie de voleur. Sa vie serait davantage aisée s'il avait continué à suivre les enseignements de ces si savants professeurs de l'école de l'île. Elle pourrait lui apporter la découverte d'un métier en accord avec sa personnalité.  

Je suis désolé d'avoir déclenché votre colère. Je désirais simplement vous aider. Je ne pensais pas que vous seriez aussi jeune. Pourquoi avez-vous quitté l'école ?

Les traits de ton visages s'assombrirent progressivement à sa dernière parole. Tu ne t'attendais pas à recevoir sa si déferlante colère, crépitante, enflammée. Il s'était embrasé si vite alors que tu n'avais cherché qu'à lui venir en aide pour apaiser la souffrance lui tiraillant les entrailles. Retrouver sa gaieté d'antan devint une de tes préoccupations primordiales. Il semblait d'ailleurs si éreinté par tout ce flot de mauvaise humeur que ta paume se posa doucement sur son épaule, la tapotant avec délicatesse. Tentative de calmer sa haine de ta part.

Je suis vraiment navré. Calmez-vous s'il vous plait. Ne vous fatiguez pas à vous emporter. Je ne pensais aucun mal de vous.

© ASHLING


HRP: Désolée c'est court >.<




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Re: Le cimetière de sa conviction | Mer 27 Avr 2016, 19:10

Le jeune dragon était fâché, oui, mais il était surtout perdu, ça faisait plusieurs fois qu'on lui disait d'arrêter. Il avait toujours trouvé le moyen de reporter l'échéance. Mais là, il se sentait trop faible. Comme si ses maigres repas avait puisé toute l'énergie de son corps. La sensation de famine était quelque chose de douloureux. Il s'y était habitué. Mais là, c'était la goûte qui faisait déborder le vase. Il lâcha un soupir, ce mec s'écrasait devant lui. Il écoutait ses excuses. Ne pas déclancher sa colère. Il fallait y penser avant. Il parlait de l'école, il serrait les poing. Le jeune homme n'avait pas envie d'y retourner. Il voulait pas être la proie de son imbécile de père. Il sentait son cœur battre dans son torse. Poser sa main sur cet endroit n'apaisait en rien les battements, il avait fait ça après avoir rangé sa dague qu'il avait tenu poour le menacer. Il se sentait las de tout ça.

« Je ne veux pas voir mon père, il m'as laissé avec elle, toutes ces années... Je suis arrivé dans le coma sur cette île.
-Pourquoi te confier à lui ?
-Sait pas Boko... »

Il se sentait vraiment sur le point de s'écrouler, secouer sa tête ne servait à rien. Il était tout seul face au monde qui l'entourait. Cet homme était trop blanc, mais quelque chose en ce type lui inspirait confiance. C'était n'importe quoi. Il allait le conduire à son père et il retournerai à l'école, reprenant son ancien quotidien, celui qu'il fuyait dans la rue tout ce temps. Fuir semblait une tâche insurmontable.

« Aller à l'école, ça serait le retrouver. Je veux pas revivre tout ça... »

Il sentait cette main sur lui. Une main bienveillante, celle qu'il avait qu'assez peu sentie depuis tout ce temps. Il profitait que de ce type. De sa gentillesse. Il aurait pu rire et se déclarer fou à cette simple phrase. Mais l'adulte avait les gestes qui l'apaisait, il sentit un grondement se faire dans sa gorge. Et voilà qu'il se mettait à ronronner. Depuis quand les dragons ronronnait ? Il en savait fichtrement rien. Il ne savait même pas pourquoi ce type restait là. Le dragon avait été agressif, pas gentil pour un sou, comme à son habitude. Avec moins d'énergie, certes. Il caressait de sa main ganté les plumes de son lié.

« Que faire Boko ?
-J'en sais rien September. Vraiment...
-Me faut du fric.
-Pour ça faut un boulot, voleur ne t'as amené que des soucis. Tu as failli te retrouver en prison plusieurs fois, sans compter les microbes qui ont réussi à te clouer au lit. Alors que tu peux te soigner. »

Le jeune homme eut un sourire amer. Il se souvenait aussi sa perte de voix lors de sa rencontre avec la vieille folle nommé Kana. Devrait-il toucher ce type pour savoir ce qu'il ressent, enfin si ce dernier se cachait derrière toute cette gentilles, ce dont le jeune homme ne doutait pas en ce moment.

HRP: étalage de vie powaa XD




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Re: Le cimetière de sa conviction | Ven 29 Avr 2016, 13:48



Le cimetière de sa conviction





Ta paume se fit agréablement réconfortante, désireuse d'absorber cette colère rongeant l'inconnu à la chevelure ensoleillée. Son caractère n'était que noirceur face à l'éclat de celle-ci, si soyeuse, si brillante. Il te fallait l'éclaircir, faire disparaître cette mélancolie l'alimentant par ta faute. Il t'avait demandé un moyen de remédier à sa condition de vie actuelle. Quelques mots portant sur l'école franchirent tes fines lèvres. Sa jeunesse ne devait pas être gaspillée au coeur de l'insalubrité de ses rues de la cité. Une confidence s'éleva alors des les airs. Teintée de tristesse, le réconfort de ta paume s'accentua. Un doux grondement chatouilla tes tympans. Ses calmes vibrations rebondissaient lentement contre elle, remontant le long de ton bras, parcourant alors l'entièreté de ton enveloppe charnelle. Il ressemblait à cet enfant qui ne put profiter du bonheur et de l'amour de ses deux parents joints pour la vie, en quête d'attention. Ta main remonta le long de son épaule, épousant les courbes de sa nuque pour se poser sur sa joue qu'elle gratifia d'une caresse.

Votre enfance a dû être douloureuse. Je comprends vos raisons de ne pas aller à l'école. Mais elle est le seul moyen de vous offrir une vie décente. Je peux devenir votre tuteur si vous le désirez et faire venir des professeurs à domicile chez moi pour que vous puissiez apprendre en toute sérénité sans avoir à croiser votre paternel. Je vous logerez et vous nourrirai. Tel sera mon devoir de tuteur. Bien entendu, je n'attends rien en retour si vous êtes préoccupé par cela. Je ne le fais pas non plus par pitié. Je désire simplement que votre vie sur cette île soit agréable. Vous ne méritez pas de souffrir. Personne ne le mérite d'ailleurs ...

La souffrance, beaucoup trop de créatures en ce monde y goûtaient avec injustice. Si l'ubiquité fut un de tes dons, tu aurais foulé chacune de ces nombreuses terres aux populations meurtries, désireux de soulager leur peine. La pronation de l'égalité bâillonnerait ton coeur jusqu'à son dernier battement. Vision bien utopique de ce monde embaumé d'un voile de cruauté, tu le savais pertinemment. L'espoir te conférait de la force cependant, la puissance de tenter d'améliorer ces vies enlaidies, de leur faire regagner leur beauté d'antan où les différents et les conflits n'avaient aucune existence. Ce jeune homme dont l'appellation t'était encore inconnue semblait ainsi lancer un appel au secours crypté. Ta paume lui fut tendue depuis bien longtemps. À lui désormais de la saisir ou de continuer à la rejeter.

© ASHLING


HRP: Le pauvre éè




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Re: Le cimetière de sa conviction | Dim 08 Mai 2016, 07:29

Catte haine qu'il avait contre le monde entier était difficile à effacer. Le jeune dragon était qu'un gosse, il avait quelques flashs de ce que ce type ressentait. De la compassion, à cause sûrement de ce qui s'était dit. Le toucher directement à même la peau, c'était réveillé un de ses pouvoir, l'empathie, d'habitude, il avait droit au passé, mais là juste des sentiments. Pleins de bonnes intentions pour le garçon. Quand il sentait se dernier, il se repliait un peu sur lui-même. Il n'avait pas envoie d'être serrer à en briser ses os, comme on l'avait fait tant de fois ta génitrice. Mais l'autre parlait juste. Ce bon samaritain proposait de devenir un tuteur. Il riait un peu. Apprendre à son domicile. C'était peut-être une solution. Il savait rien. Il posait un regard sur Boko, l'animal reprenait sa taille de poussin minuscule. Il se metteat dans ses mains. Il savait ce que pensait l'oiseau.

« Vous êtes trop généreux, vous n'êtes pas bien pour proposer ça à moi.
-Mais Sept...
-Je sais, Boko. Je veux que tu devienne ça pour moi, un tuteur. J'ai besoin de plus d'équilibre. Je ne serai pas le meilleurs des protégés, mais vous aurez droit à un peu de mon respect.
-Il est rare que respecte, même moi... Ce n'est pas toujours le cas.»

September caressait Boko, il avait beau être colérique, s'emporter facilement. Il était un garçon qui avait besoin d'aide. Ce constat lui faisait avoir de la colère envers lui-même. Il ne pouvait pas lutter contre cette impuissance. Il manquait quelque chose. Dans sa vie, dans cette liberté qu'il avait.

« Oscar Highway, mais j'ai laissé mon ancien nom sur terre. Je me nomme September, compris. Ne me nomme jamais par mon vrai prénom, sinon je te tranche. »

Il n'avait donné son nom à personne avant ça, sur cette île, même à ce père qu'il avait fui. Il tendait sa dague. Son bras lui faisait un peu mal. Mais la douleur n'était rien. Il avait du dormir sur ce même bras. Même Boko ne disait jamais son prénom. Il avait failli, mais un seul regard avait suffit à faire clouer son bec. Ses yeux bleus étaient encore rempli de colère. Celle qui bouillait à l'intérieur de son être. Il baissait son arme en sentant Boko venir sur son épaule.

« J'espère pour vous que vous ramassez pas tout les gens comme moi, c'est pas une maison qu'il faudrait, mais un hôtel. »

Diminuer son cas avait le don de le rassurer. S'il avait bien une chose dont il ne pouvait pas se vanter, c'était sa situation. Il aimait voler, plutôt, il avait appris à apprécier. Il devrais trouver d'autres moyens de recevoir sa dose d'adrénaline sans risquer de perdre des écailles. Il n'avait aucune envie de marquer sa forme animal magnifique. Il rangeait son arme, un de ses dagues qu'il avait pour se défendre.

« Et votre nom monsieur ? »

Boko, en bon affilié se demandait si c'était vraiment une bonne idée, mais il ne pouvait pas savoir sans tester. Il savait que son lié manquait cruellement de contact bénéfique à part lui-même.




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Re: Le cimetière de sa conviction | Mar 12 Juil 2016, 15:46



Le cimetière de sa conviction




Ce jeune homme à la chevelure d'épi de blé ne cessait de souffrir de la difficulté de sa délicate condition. Puissant d'esprit devait-il être pour être capable de bâillonner ses aléas du quotidien. Son dévolu s'était jeté sur le vol, tentant sans doute de fuir cette situation répudiée par son être. Ta grande bonté lui proposa l'hébergement au sein de ton habitation, lui offrant la possibilité de s'épanouir comme il le méritait et d'égayer sa vie actuelle. Il serait gratifié d'avoir de nouveau accès au savoir de l'école ce qui étira tes lèvres en un radieux sourire empli de sincérité à son égard. Son véritable prénom daigna finalement flotter jusqu'au creux de tes oreilles. Agréables sonorités dont tu fus affligé d'être interdit de prononcer. Quelle tristesse que de renier cette unique identité qui était sienne.  

Je ne vous ferai pas l'affront de le prononcer, c'est entendu et vous êtes le premier et sans doute le dernier à qui je fais cette proposition, restez-en assuré. Je m'appelle Endymion Absolem Shängrila. Vous pouvez simplement m'appeler Endymion ou Absolem.

L'enchantement de cette rencontre inattendue jaillit sur ton faciès aux traits désormais vivifiés de gaieté. La hâte se faisait sentir, celle de l'emmener jusqu'à ta demeure pour lui offrir une visite soignée. Il prendrait connaissance de sa nouvelle maison, son nouvel environnement certainement davantage réconfortant et agréable que celui présent. Sa dague au tranchant aiguisée fut finalement baissée, la menace s'évanouissant aussi vivement qu'elle s'était éveillée. Ton sourire traduisant ta béatitude s'intensifia à ce geste bienveillant de la part de September. Un nouveau contact avec lui serait très apprécié mais ton envie fut restreinte, préférant privilégier l'aisance de ton désormais protégé.

Voulez-vous rentrer ? Vous devez être fatigué n'est-ce pas ? Vous pourrez vous reposer dans votre chambre en toute sérénité.

L'éreintement de September devait sans doute être présent, rongeant peut-être chacune des parcelles de ce corps quelque peu surmené par des actes irréfléchis. Il devait se ménager, réadopter un mode de vie à la fois confortable et sain afin d'apaiser ses muscles exténués et son esprit légèrement tourmenté par l'assouvissement de ses besoins primaires et primordiaux. Un bain à la chaleur accueillante lui serait alors préparé et dans de nouveaux et doux vêtements, il serait drapé ...

© ASHLING




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