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 Kaboum, ça risque d'être compliqué à expliquer

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Kaboum, ça risque d'être compliqué à expliquer | Jeu 22 Oct 2015, 17:01

Rien ne présageait à une telle situation, pourtant Freya était bel est bien tombée sur un piège à loup. Elle sentait avec horreur le sang couler sur ses mollets chocolat. Elle tentait de défaire les dents de cet objet avec sa force, rien n'y faisait. Elle avait peur de se blesser ou de perdre une jambe avec ces explosions. Elle se mordait les lèvres. Comment retourner au cirque ? Il n 'était pas si loin en plus. Elle pouvait voir ces couleurs vives de ces yeux b le us. Elle ravalait ses larmes. Elle voulait rentrer.

Comment était elle arriver là ? Remontons pour cela quelques heures avant ça. Le froid n'était pas mordant, alors, comme à son habitude. La clown se mettait à courir à son rythme, qui était assez rapide pour les habitués. Elle adorait se dégourdir les jambes. Elle ne s'éloignerait pas trop cette fois. Elle caressait Iorek qui répétait son numéro avec Lyvion. Elle le laissait au bon soin de son ami. Elle avait laisser ses pieds la guider. Les chemin d'abord simple se complexifiait au fur à mesure. C'était un défi. La demoiselle n'avait pas peur. Elle continuait sa route, souriant discrètement bien qu'elle se ferait jamais aux animaux qui l’entouraient. Elle croyait souvent qu'un méchant lui saute au cou et l'enlève pour faire chanté la tornade blonde. Son acolyte, sa partenaire de duo. Elle pourrait les exploser, mais détruire la forêt fâcherait Déméter, une déesse. Même si elle était gentille n'aimait qu'on dévisage trop souvent son œuvre. Alors la métisse apprenait donc à se faire à ses bruits. Ce qui l'empêchait de hurler comme une fillette, ce qu'elle était un peu au fond. Il y avait une jolie pente à descendre à toute vitesse, elle s'y lançait sans faire gaffe. Elle courrait vite, très vite, trop. Car clac. La machine s'était fermé sur son mollet. Elle couinait de douleur. Elle criait que qu'un du cirque vienne la chercher. Rien seul le silence assourdissant lui avait répondu. Don c voilà comment elle se retrouvait vite, dans les faces abruptes de la plaine. Il y avait pas mal de plantes sauvage, dont un drôle de truc qui ressemblait vaguement à du bambou. Sauf que les feuilles ce n 'était pas pareille. Elle avait vu dans une bande dessinée.

Elle tentait à nouveau d'ouvrir le piège. C'était superficiel, du moins , elle espérait. C'est pour ça que Freya n'avait pas vraiment bougé depuis. Ses doigts lui faisait mal à force de forcer le piège à s’ouvrir. Elle lâchait un soupir et attendait qu'un bruit se fasse entendre, peut-être qu' un animal pourrait être utile. Elle avait un morceau de papier dans sa poche, le reste d'un bonbon, elle n'irait pas bien loin avec ça. Elle finirait par être coincée ici. Même voler ne semblait pas une bonne idée. Elle s'imaginait bien son pied en morceau, le sang à lui faire tourner de l’œil. Elle retenait un vomissement. Elle ne devait pas penser ça. Que quelqu'un vienne. Un bruit, vu le potin, c'est un être humain fuir ou non. Elle avait peur, très peur.




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Re: Kaboum, ça risque d'être compliqué à expliquer | Ven 23 Oct 2015, 13:54

ft. Freya U. Narazeth

Kaboum, ça risque d'être difficile à expliquer
En fait, Mauve était un compagnon très facile à vivre. Pas du genre à se plaindre à longueur de journée, il se contentait de ce qu'il avait ou était en mesure d'obtenir et possédait une capacité d'adaptation assez exceptionnelle, ou, en tout cas, beaucoup plus malléable que celle d'Akitsuna. Effectivement, et bien que son mode de vie avait également dû être radicalement chamboulé de part sa rencontre avec son Lié, il était celui qui, dès le début et encore aujourd'hui avait entrepris de guider et de protéger l'elfe dans ses folles découvertes ainsi que dans ses aventures plus incroyablement poisseuses les unes que les autres. Toujours sur le qui-vive, il se tenait prêt à parer n'importe quelle situation d'urgence grâce à son flegmatisme rassurant ou bien à l'aide de son pouvoir de téléportation (qui, finalement, se rapportait plutôt à une capacité d'esquive qu'à un véritable déplacement instantané). Nonchalant et avare en énergie, il se révélait en outre d'une compagnie reposante : il était capable de passer des heures aux côtés de l'adolescent aux étranges mirettes étoilées, sans bouger. Tactile, il aimait aussi beaucoup les câlins et les papouilles ; quoi que ce côté de sa personnalité ne refaisait surface qu'en présence de son Lié.  
En somme donc, Mauve était particulièrement agréable et facile à vivre : c'était un affilié réconfortant et attachant.
En un sens, le duo se complétait relativement bien.
Mais. ‎
Parce qu'il y avait un mais à tout.

Le guépard se nourrissait uniquement d'un met qu'on ne cuisinait pas sur l'île car il n'était pas comestible pour les... Les différentes races humaines en tout cas.
L'animal était un véritable dromadaire, à sa façon : il était en mesure de ne chasser qu'une fois par semaine, à foison, certes ; mais le stock ainsi cumulé lui permettait de tenir durant cinq à sept jours en grignotant d'autres sortes de viande.
Le met en question, non nommé selon l'esprit d'Akitsuna, était des sortes de petits arbres qui ne dépassaient pas le mètre mais qui étaient en un sens beaucoup plus redoutables qu'on ne pouvait s'y attendre. En effet, bien que végétariens, ces fripouilles avaient tendance à mener la vie dure à leur environnement : ils piétinaient les fleurs sans considération, griffaient tout ce qui avait le malheur de passer à portée de leurs branches étonnement acérées et avaient un goût prononcé pour le désordre et, surtout, pour le saccage. De véritables petits diablotins tout compte fait. Ils se déplaçaient généralement par dizaines et se reproduisaient avec une effarante rapidité, ce qui les rendaient d'autant plus embêtants.
Et comme ces repas étranges établissaient de coutume leur milieu de vie en forêt, près des montagnes ou dans les plaines, Akitsuna était forcé de régulièrement se rendre en ces lieux afin que son affilié ne meurt pas de faim.

Raison pour laquelle le garçon était présentement étendu par terre, sur cet incroyable champs de fleurs constamment fleuri, en attendant que Mauve ne finisse sa chasse hebdomadaire. Il ne bougeait pas mais ressentait l'excitation due à la chasse de son affilié et, pour un peu, il en aurait presque trépigné sur place. ‎
Néanmoins, il était trop éreinté pour ne serait-ce que bouger le petit doigt. Il se contentait donc de patienter, les yeux et l'esprit ensommeillés par son inactivité.

Quelques secondes plus tard... Ou peut-être était-ce quelques minutes plus tard ; il n'avait plus vraiment notion du temps, Akitsuna se sentit comme réveillé par un sceau d'eau froide. Il clignota rapidement des yeux en s'affolant et se redressa brusquement.
Mauve avait repéré quelque chose. Il y avait une odeur de sang... Mais pas de sang d'animal. Il suivait la trace de l'enivrant parfum, et bientôt il débouchait sur un chemin escarpé sur lequel se découpait la silhouette d'une jeune fille.
Une jeune fille, la cheville enserrée  dans un piège à chasseur. Le guépard dévoila un court instant sa présence à la demoiselle à la peau chocolatée, avant de faire-demi tour et de piquer un sprint en direction de son Lié. ‎
Mauve était également le genre à aider toute créature en difficulté, du moment que ce n'était pas censé mettre sa propre vie en danger. ‎

Akitsuna, toutes ces informations assimilées, se releva promptement avant de s'élancer à son tour vers son Affilié. Une ou deux minutes après une course rythmée mais régulière, les deux compagnons se retrouvaient et le félin multicolore ouvrait la marche en direction de la demoiselle en détresse. L'adolescent nota au passage que Mauve avait encore de ce sang si particulier, aux couleurs et à la substance de la sève des arbres, qui entourait ses babines et tâchait ici et là son poil. Il faudrait le nettoyer en rentrant, pensa-t-il pour lui-même avec un détachement presque surprenant.

L'elfe et son Affilié arrivèrent rapidement sur une petite côte que le premier peina à escalader tandis que le deuxième, déjà hissé en haut, se montrait une seconde fois aux yeux de l'inconnue aux prises avec la mâchoire de fer.
Mauve, la langue pendant et la respiration saccadée, s'installa dans la position du sphinx sans plus s'approcher, l'air de rien. Akitsuna, qui parvenait enfin à rejoindre le chemin beaucoup trop escarpé pour ses pauvres muscles endoloris, découvrait quant à lui l'état de la blessée d'un oeil critique. ‎

Akitsuna, sur Terre du moins, avait autrefois prévu de faire des études de médecine, sans encore trop savoir vers quel secteur exactement se tourner. Sa grand-mère adoptive elle-même ayant travaillé dans ce domaine, elle possédait une bibliothèque remplie de livres traitant de premiers soins, du corps humain,... Et, petit, le garçon avait lu à plusieurs reprises ces énormes pavés tout en interrogeant incessamment Mamie Soleil sur la définition de tel ou tel mot (termes souvent franchement compliqués à comprendre pour son âge. Il se souvenait les avoir relu plusieurs fois en grandissant pour mieux les comprendre et les retenir). En arrivant sur l'île et en découvrant que beaucoup possédaient des pouvoirs de guérison ou de régénération, il s'était persuadé que, lui-même ne possédant rien de toute cela, il devrait abandonner cette filière. ‎
Eh bien, il n'avait jamais été plus soulagé d'être doté de ces connaissances et de ces compétences qu'en cet instant précis.

Toute sa fatigue s'envola comme par magie. Il fit de son mieux pour réguler son souffle tandis qu'il s'approchait lentement de la jeune fille. Il la détailla des pieds à la tête. ‎
Elle avait la peau brune. Ses longs cheveux châtains étaient attachés en un chignon ; ses grands yeux en amandes, bleus comme l'océan, semblaient sur le point de relâcher un torrent de larmes. Tout son visage exprimait son inquiétude, et son aura passant lentement du bleu clair au noir profond brillait sporadiquement, un peu comme une luciole cherchant à se faire repérer -cherchant à ce qu'on la sauve. Elle portait une tenue de sport : il en déduit qu'elle devait faire un footing ou quelque chose comme ça lorsqu'elle avait été prise dans le dangereux piège.  ‎
Et, le plus important, une flaque de sang s'était formée sous sa cheville. Akitsuna ne sourcilla pas en dévisageant le spectacle ensanglanté : il n'était pas sensible à tout ce qui se rapportait au "gore". Mais il craignait que la jeune fille n'eut suivi son regard et ne soit pas aussi imperméable que lui à la vue du liquide rougeâtre.

Akitsuna poussa un long soupir censé évacuer toute forme de panique en lui. Allez, il fallait se plaquer un air professionnel et sérieux sur le visage, même s'il n'était pas très doué pour ça. Il fallait apaiser la jeune fille dans un premier temps. ‎

Il s'approcha encore un peu, d'un pas seulement, avant de remarquer l'aura effroyablement fuyante de la demoiselle ; pour un peu, il aurait presque cru que c'était une âme qui tentait de s'échapper de son corps.
...Elle avait donc peur de lui ?
Akitsuna fronça les sourcils l'espace d'un instant, puis s'accroupit finalement par mesure de sûreté. Il voulait la calmer, pas l'affoler. Il claqua promptement des doigts pour attirer son regard évasif. Il fallait la distraire de sa douleur et du sang. ‎

Je m'appelle Akitsuna, commença-t-il sur un ton qui se voulait rassurant. Écoute, je peux t'aider à te sortir de là... Fais-moi confiance. C'était tellement maladroit... Mais il ignorait comment s'y prendre autrement. T'as aucune raison de te méfier de moi. Il faut juste que tu ne te débattes pas, d'accord ?

Sinon, le sang allait s'écouler encore plus promptement. Mais c'était un détail que préférait éviter Akitsuna. Il fixa un court instant l'écoulement dudit sang et la flaque qui s'agrandissait lentement mais sûrement. Elle devait être coincée depuis au moins vingt bonnes minutes... Environ. Malgré tout, il n'était pas un professionnel. Il remarqua que, par chance, les dents effilées comme du rasoir du piège ne s'étaient pas plantées directement dans la cheville. Elles avaient plutôt sectionnées la chair, peut-être atrophiées les muscles, mais rien de gravissime, fort heureusement. Même si ce devait être méchamment douloureux. ‎

Il faut que tu laisses Mauve... Euh, le guépard violet, là, t'approcher. Il entendit le concerné grogner doucement à son appellation peu flatteuse. Il peut se téléporter, et toi avec. Tu seras libérée du piège. Et, hum, tu te retrouveras adossée contre moi, mais c'est normal, d'accord ? Il ne faut pas que tu te crispes, sinon ça va te faire encore plus mal. Tu comprends ?

Il fallait que la jeune fille accepte, qu'elle comprenne. Il n'y avait rien de pire que des victimes complètement paniquées qui n'écoutaient rien de ce qu'on leur disait : et il n'y avait pas besoin‎ d'être dans le métier ou d'avoir beaucoup d'expérience pour le deviner. Heureusement, dans ce cas, la demoiselle ne semblait pas en danger de mort. C'était déjà un bon début d'être certain de cela.




Anonymous
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Re: Kaboum, ça risque d'être compliqué à expliquer | Ven 23 Oct 2015, 15:18

La jeune femme passait un moment fort peu agréable. Elle se demandait comment faire, un homme, encore... Elle retenait son souffle, tellement la peur commençait à l'envahir. Pourtant Freya faisait tout pour combattre cette crainte des mâle du genre humain, après tout, elle avait aucun mal avec Iorek, lui ce n'était pas pareil. Il était son ami, celui qui serait toujours là pour elle ou presque. Il n'était pas là en ce moment. Elle avait été bien naïve de croire que tout se passerait bien, pourquoi les choses changerait ? Elle ne voulait pas le voir, voir ce sourire, elle attendait presque le rire sadique. Il vrillait des ses oreilles. Elles bouchait les oreilles et faisait exploser une pomme de pin un peu plus loin. Il parlait, elle ne comprenait qu'à moitié ses mots. Il avait dit savoir comment la sortir de là. Comme pouvait-elle bouger sans enfoncer une de ses dents pointues dans sa jambe. Cruel destin ce qui lui arrivait en ce moment. Elle voulait lui faire peur en explosant des choses au hasard. Puis elle se calmait un peu. Elle ne voulait pas toucher c et homme. Amel et Lyvion étaient les seuls qui était autorisé. Et encore. Un animal, elle voulait bien, mais nqu'elle apparaisse sur son dos, elle ne voulait pas, absolument pas. Elle secouait la tête.

« Ne me touchez pas. Vous n'avez pas le droit. Avec une branche, je pourrai avoir un bon appui. »

Elle avait l'exemple de héros blessé, pas très longtemps, certes, mais elle savait qu'elle pourrait se déplacer, difficilement certes, en plus, elle commençait à se sentir un peu faible. La blessure était plus grave qu'elle le pensait. Elle voulu reculer, mais le piège lui rappelait sa présence, douloureusement. Elle passait un bon moment à jauger le pour et le contre, puis fermait les yeux. Elle pourrait trouver un autre plan une fois délivrée de ce piège. Donc, elle laissait cet homme faire pour le moment. Elle avait confiance en cet animal étrange, Iorek était plus imposant que cette créature. Son pelage était joli, il rappelait la tornade blonde. Ce n'était pas le moment pour penser à cette fille qui lui plaisait bien, non. Elle respirait, toujours à fond. Elle savait ce qu'elle voulait, sortir de ce piège et s'éloigner de ce type qui fermaient ses paupières, comment il voyait, celui-là. C'était une énigme qu'elle ne voulait pas résoudre.

« Alors sortez-moi de là, mais me toucher pas. S'il vous plaît, sinon, c'est vous que je blesserai, j'en ai pas envie, je vais devenir une méchante en faisant mal à quelqu'un. »

Purement la logique d'une gamine trop plongée dans son univers. Les méchants faisaient du mal aux autres et les gentils sauvaient les gens. Pourtant, elle avait tout le mal du monde à le mettre dans la catégorie des gentils, cet homme mystérieux, dont la chevelure hirsute ressemblait à un nid d'oiseau migrateur. Elle lui aurait donné un affilé volant, mais non, c'était un gros chat. En même temps, elle n'avait pas vu de guépar avant ça, enfin du moins, elle l'avait oublié.




Anonymous
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Re: Kaboum, ça risque d'être compliqué à expliquer | Dim 25 Oct 2015, 14:42

ft. Freya U. Narazeth

Kaboum, ça risque d'être difficile à expliquer
Akitsuna demeurait aussi attentif que possible.
Il s'était accroupi devant la jeune fille à l'instant où il avait aperçu son aura aux deux teintes si étrangement opposées s'affoler. Un bon mètre de sécurité les séparait donc l'un de l'autre, et l'elfe avait comme qui dirait l'impression qu'il ne pourrait pas plus s'approcher d'elle sans lui provoquer une véritable crise cardiaque.
Il tentait de déceler la moindre de ses réactions car elle paraissait être sur le point de se laisser aller à la panique d'un instant à l'autre. ‎Il se demandait sans comprendre si c'était la vue du sang ou bien autre chose qui la mettait dans tous ses états.

Aussi remarqua-t-il rapidement, dans toute sa minutieuse analyse, qu'au fur et à mesure que son flot de paroles (qui se voulait pourtant rassurant) se déversait, la blessée se recroquevillait de plus en plus sur elle-même. Juste comme une huître. Le garçon se fit plus hésitant encore lorsqu'il aperçut la demoiselle qui se couvrait radicalement les oreilles de ses mains.
I‎l était à vrai dire sur le point de la reprendre gentiment à ce sujet quand une pomme de pin explosa brusquement, provoquant un sursaut de la part du jeune homme -mais par miracle, pas d'explosion de sa part à lui. Il clignota des yeux en fixant les restes carbonisés par la détonation et la fumée noirâtre qui s'en échappait. Ce n'était clairement pas lui qui avait activé son pouvoir : il aurait pour cela dû apercevoir une cible verrouillée, ou au minimum se faire surprendre plus tôt par quelque chose.
Son regard étoilé se posa ensuite de nouveau sur la blessée. C'était elle qui était la cause de cette petite explosion alors ? Ils possédaient un pouvoir identique ? Voilà qui était étonnant : Akitsuna avait pensé que la majorité des pouvoirs de chacun était unique... Et en y repensant plus attentivement, c'était certainement le cas. Elle n'avait pas eu besoin d'avoir la pomme de pin en vue pour la faire sauter, au contraire d'Akitsuna qui avait la nécessité de ce contact visuel. Elle était donc plus expérimentée que lui, donc ? Cela lui paraissait somme toute logique : il était encore tout nouveau sur cette île... Et il découvrait tout juste ses nouvelles capacités ; les maîtrisait qui plus est encore très moyennement. ‎

La jeune fille prit ensuite la parole, d'une voix claire mais craintive.
Enfin. Il s'était demandé si elle lui répondrait un jour étant donné sa panique manifeste.

En revanche, ce qu'elle racontait ne plaisait pas du tout à Akitsuna, qui entrouvrit la bouche et fronça les sourcils d'un air contrarié : ses méninges travaillaient durs aujourd'hui, décidément.
De une, elle ne voulait pas qu'il la touche. Le contact physique se révélant inévitable s'il voulait l'aider, cela rendait la situation particulièrement délicate. Il cherchait déjà un moyen de palier à ce problème, sans succès pour le moment. ‎
De deux... Une branche ? Elle aurait un bon appui sur une branche ?  Comment voulait-elle s'appuyer sur une-... Ah. Elle voulait marcher toute seule. ‎

Pas question, rétorqua-t-il aussitôt avec sévérité. Puis, d'une voix plus douce : Tu as déjà perdu trop de sang. En comptant celui que tu vas perdre en plus sur le trajet, il y a de fortes chances que tu fasses un malaise. Il balaya la route d'un vague geste de bras équivoque. Sur un chemin aussi dangereux, ce n'est pas une bonne idée. Tu vas‎ juste te faire plus de mal. Il fit une courte pause, pensif. Et si tu ne veux pas que je te touche, je ne le ferais pas. Ne t'inquiète pas. Il fallait juste qu'il parvienne à la convaincre de se laisser toucher dans ce cas. Et puis, ce n'était pas comme s'il était un pervers psychopathe assoiffé de sang -même si, forcément, elle ne pouvait pas le deviner. ‎

Cela lui rappela d'ailleurs qu'elle devait commencer à avoir froid à force de perdre toujours plus de ce liquide écarlate. Elle n'avait pas encore l'air d'être parcourue de frissons ni même de greloter, fort heureusement ; néanmoins cela ne saurait tarder. L'adolescent avait une mine soucieuse tandis qu'il se rendait compte qu'il allait falloir, à défaut de stopper totalement, ralentir le flot de sang qui coulait de sa cheville. Là encore, si elle ne voulait pas qu'il la touche, cela risquait d'être très compliqué.

Bon, allez. Une chose à la fois. Il fallait d'abord la rassurer puis la sortir de ce piège infâme : elle commençait à raconter des bizarreries sur des gentils et des méchants et, bien que ce fût peut-être naturel chez elle, ce pouvait tout autant être inquiétant si en réalité elle commençait à perdre la tête. ‎
Akitsuna se demanda au passage si la Déesse censée veiller sur ces terres -et dont il avait oublié le nom- autorisait ce genre de pièges sur ses terres. Probablement que non, songea-t-il. ‎

Je ne te toucherais pas sans ton autorisation, c'est promis, assura-t-il d'un air solennel. Maintenant, Mauve va te sortir de là. Il désigna d'un signe de tête l'arbre le plus proche. Tu vas atterir là-bas... Allez, on y va.

Akitsuna n'eut pas besoin de consulter Mauve, ni à l'oral, ni via leur lien mystique. Il savait d'ors et déjà que ce serait possible, le félin ayant lui-même indiqué ledit arbre dans l'esprit de l'elfe.
Le guépard violet ‎abandonna de fait son immobilité tranquille puis trottina avec nonchalance vers la jeune file. Il porta son museau tout proche de son cou, renifla son odeur particulière (un peu sablée en quelque sorte ; pas commune dans tous les cas) afin de mieux la connaître et la reconnaître dans le futur, puis il posa carrément son front contre son épaule.
Ils disparurent tous deux, abandonnant le piège qui refermait complètement ses dents de fer dans un claquement sec. Ils réapparurent la seconde d'après, la blessée adossée contre le tronc de l'arbre, Mauve s'éloignant déjà d'elle pour se réinstaller plus loin, toujours en position du sphinx, la queue se balançant à un rythme régulier et monotone.‎

Akitsuna se releva, s'approcha de la demoiselle à la peau chocolatée autant qu'il le put jusqu'à ce que son aura s'affole à nouveau. Puis il s'accroupit, le visage sérieux et le regard concentré. ‎

À partir de maintenant, sois très attentive. Si tu ne suis pas mes instructions à la lettre, je serais obligé de te toucher pour le faire à ta place, d'accord ?

Il attendit d'avoir l'aval de la concernée pour poursuivre. Il posa ensuite un unique genoux à terre et désigna du bout des doigts le commencement de sa jambe, près de la où était censé se situer les ovaires des femmes, et plus précisément encore sur la veine fémorale. ‎

Tends un peu ta jambe. Celle qui est blessée. Doucement. Il patienta un peu, cligna des yeux. Il était plus nerveux qu'il n'en avait l'air. Maintenant, il faut que tu appuies là. Aussi fort que tu peux. Ça va stopper temporairement l’hémorragie. Ou en tout cas la ralentir. Ne relâche pas la pression et surtout, ne bouge plus ta jambe. Détends tes muscles.

Bien. Elle n'avait pas l'air de s'en sortir trop mal. Il aurait aimé pouvoir s'en charger lui-même, ne serait-ce que parce qu'il aurait été plus précis et que la chose aurait été plus rapide, mais l'aversion que cette jeune fille possédait à l'idée qu'il la touche était trop ancrée en elle pour qu'il puisse passer outre. Il avait la sensation que ce comportement n'était pas seulement dû à sa blessure et à son état et que ce serait une très mauvaise idée d'insister. Il fallait d'abord qu'il la persuade que tout irait bien même s'il y avait contact physique. ‎
En attendant, et à présent que l'écoulement de son sang était nettement ralentie, il se sentait navré de devoir l'assommer de questions. C'était une étape qu'il ne pouvait sauter. ‎

Bien. Il faut que tu répondes à quelques questions maintenant. Tu faisais du footing, non ? J'imagine que tu étais seule ? Pas d'affiliés ?... Tu sais où on pourrait te soigner correctement ? Un endroit pas loin d'ici ? Si c'est le cas, connais-tu la route pour t'y rendre ?

Akitsuna la plaignait un peu, tout de même. Parce qu'il l'assénait de questions, parce qu'elle était quelque peu méchamment blessée et parce que, malgré cela, il ne la laissait pas souffler.




Anonymous
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Re: Kaboum, ça risque d'être compliqué à expliquer | Lun 26 Oct 2015, 13:58

Dire que Freya avait peur était l'évidence même. Pourtant, elle voulait sortir de ce piège. Cette chose qui la faisait mal. Si mal. Elle se demandait même comment les animaux pouvais supporter ça. C'était cruel, très cruel. Elle n'aimait pas ce genre de choses. Qui aimerai, à part les dérangés du cerveau ? Ce qu'elle n 'était pas, bon, elle avait perdu la mémoire, mais ce n'était pas non plus une incapable. Elle pouvait faire certaines choses, l'air de rien. L'homme lui refusait la branche sous prétexte qu'elle allait s'évanouir. Elle ne comprenait pas ce type. Il lui voulait quoi à la fin ? Il refusait qu'elle se déplace toute seule. Pourtant c'était la meilleure idée qu'elle avait eue en cet instant. Comme quoi, elle avait eu tord. Jusqu'à quel point ? Elle-même le savait pas. Plus mal, pourquoi on était cruel ? Combien de méchants il y avait sur terre ? Au moins, il respectait son envie de rester bien loin de lui. La métisse passait un moment comme ça, entendre son cœur battre la mesure. Elle avait peur que ce type se révèle une personne mal attentionnée. Après tout, elle n'était pas à l'abri de rien. Il la toucherai pas sans son autorisation, ce qui pouvait tarder ou non. Elle était sortie de traquenard. Elle soupirai de soulagement. L'animal était doux. Même si le contact était très bref. Cela lui avait permis de toucher cet animal des plus étranges. L'homme commençait à parler. Il donnait des instructions. Sans la toucher, ce dont elle le remerciait dans sa tête. Elle suivait ses instructions ? Doucement. Elle avait toujours peur. Elle faisait tout ce qu'il disait. Sachant qu'il pourrait lui faire du mal.La douleur n'était que temporaire quand elle appuyait. Maintenant le sang coulait un peu moins. Pas bouger la jambe, difficile. Ça faisait mal. Il paniquait, elle se sentait moins seule, l'espace de quelques instants. Elle écoutait ses mots. Il lui posait des questions ordinaires. Elle le regardait, se demandait pourquoi toutes ses interrogations ?

« Je courrais, seule, mon affilié est au cirque. Ce n'est pas loin. J'ai cru que je pouvais me débrouiller sans lui, comme d'habitude. Je cours souvent. Je peux te guider. Promis, tu me fait pas mal. Sinon je serai pas contente et je risque de te faire mal. Même blessée. »

Freya ne plaisantait pas vraiment, même si elle voulait éviter ce genre de choses. Elle était bien là contre l'arbre, mais il faudrait rentrer au cirque pour la soigner. Peut-être que là-bas. Elle saurait quoi faire et surtout une aide. Après tout si il y avait bien des gens qu'aimait la jeune métisse, c'était ceux du ce lieu étrange. Bien que le magicien lui filait les jetons. Il était trop bizarre, trop mystérieux. Bref, trop de choses. En tant que fan de comics, elle avait des tas de théories très farfelues. Elle ne devait pas rester ici. Elle finirait par tomber dans les pommes et cette fois, pas Iorek pour l'aider à aller là-bas. Elle le regardait. C'était un drôle d'homme, mais il semblait s'y prendre un peu avec le corps humain, c'était quelque chose qui fascinait un peu la jeune fille. Elle aimerait savoir comment il fait pour savoir ça. Mais elle ne voulait pas lui donner des ouvertures.




Anonymous
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Re: Kaboum, ça risque d'être compliqué à expliquer | Mer 28 Oct 2015, 23:58

ft. Freya U. Narazeth

Kaboum, ça risque d'être difficile à expliquer
Akitsuna était très franchement soulagé de constater que la jeune fille suivait ses instructions à la lettre -du moins, du mieux qu'elle le pouvait. Il l'avait certes aperçu grimacer l'espace d'un court instant lorsqu'elle avait dû exercer une forte pression continue sur la veine fémorale ; mais au moins, maintenant, le flux de sang s'échappant de la pas très belle à voir morsure du piège de chasseur avait fortement diminué.
Néanmoins, il n'avait pas été stoppé.
Le garçon supposait que ni lui ni elle ne possédaient de pouvoir de guérison : autrement la blessure aurait certainement déjà été guérie depuis longtemps. Ce qui voulait dire que, tout ce qu'il était en mesure de faire pour l'instant, c'était lui dire quoi faire pour ralentir la perte de ce liquide rougeâtre nécessaire à sa survie. Et aviser en fonction des réponses qu'elle donnerait à ses précédentes interrogations. ‎

Ce pourquoi, lorsque la jeune fille reprit enfin la parole, Akitsuna l'écouta avec une attention toute particulière.

Elle courrait seule. Pas de chance. Si elle avait été accompagné, ç'aurait forcément été par une personne en qui elle avait confiance : cette même personne aurait donc pu la porter jusqu'en lieu sûr, là où on aurait pu la soigner correctement. L'adolescent allait devoir abandonner cette idée, malheureusement.
Elle l'informa ensuite que, non seulement elle avait un affilié, mais qu'il était au cirque... Cirque ? Akitsuna fronça les sourcils tandis qu'il tentait de se rappeler pourquoi cela lui rappelait aussi résolument un petit quelque chose d'important. Il l'avait sur le bout de la langue -de la pensée pour être exact. Mais il était incapable de se souvenir du pourquoi du comment. C'était frustrant ; cependant il avait présentement un problème plus vital que cela à traiter. Il réfléchit un instant au sujet dudit affilié, consultant Mauve du regard. ‎Est-ce que tous les liens unissant lié et affilié étaient identiques ? Si c'était le cas, elle n'aurait aucun mal à avertir son âme soeur qu'elle était dans une situation particulièrement délicate et, disons, réclamant de l'aide. En revanche, si ce n'était pas le cas, il faudrait oublier cette idée également.
Cela commençait à devenir sérieusement problématique avec sa réticence à se laisser ne serait-ce qu'approcher.
La demoiselle en détresse lui indiqua après quoi qu'elle courrait souvent et qu'elle pouvait par conséquent très bien le guider sur le chemin : enfin une bonne nouvelle. La route jusqu'au cirque ne devrait de fait par être trop compliquée à trouver... En supposant que cet endroit disposait effectivement d'une personne capable de la soigner -ce qui paraissait à vrai dire logique. Tout activité de cirque comportait ses risques, avec toutes ces acrobaties périlleuses et toutes ces figures incroyables et surhumaines. Alors, un cirque sans médecin, c'était tout bonnement inconcevable, après réflexion. ‎

La blessée affirma ensuite qu'elle risquerait de faire du mal à l'adolescent s'il la mettait en colère et lui faisait du mal -la toucher devait probablement entrer dans cette dernière catégorie. Akitsuna haussa un unique sourcil, intrigué. Avant de se rappeler l'explosion de la pomme de pin.

Ah... Si tu parles de tes explosions... Regarde, fit-il avec mystère. ‎

Il lui sourit avec douceur, puis désigna de l'index une autre pomme de pin au hasard, non loin. Il la verrouilla rapidement du regard et cligna des yeux.
La pauvre cible explosa sèchement en centaines de petits morceaux dont certains rebondirent à quelques mètres à peine de l'étrange duo. ‎
Les yeux étoilés du garçon se posèrent à nouveau sur la jeune fille.

Tu vois. On a le même pouvoir...! Donc si tu m'exploses quoi que ce soit à la figure, ce ne sera pas si grave. J'ai eu mes ratés et je suis assez résistant contre ce genre de douleur, du coup, expliqua-t-il avec assurance. ‎

Il omis de préciser que son tout premier raté (et par là même sa toute première explosion) s'était déroulé peu avant qu'il ne fasse la rencontre d'un vampire ayant manqué de le vider de son sang. Il n'avait pas l'impression que ce genre d'anecdotes rassurerait énormément la jeune fille. À en juger par son aura terrifiée -et déjà bien assez paniquée-, cela risquait simplement de l'effrayer plus encore, et inutilement qui plus est. ‎


Après quoi Akitsuna se plongea dans ses réflexions. Il s'installa en tailleur pendant que le félin multicolore se rapprochait de lui afin de poser sa tête sur son genou gauche. Il l'encourageait -de loin- pour trouver une solution à la situation actuelle.
Bon, alors. Il allait devoir cogiter dur.
Le cirque était visible d'ici, ce qui était à vrai dire rassurant : il dépassait la cime des arbres et l'adolescent estimait que la distance à parcourir pour le rejoindre n'était pas si grande. Le plus compliqué serait sûrement de suivre les chemins sinueux qui les mèneraient à bon port. Heureusement, pour cette étape, il pouvait compter sur la demoiselle. ‎
Ce qui était suprêmement embêtant en revanche, c'était le problème qui faisait qu'Akitsuna n'était présentement pas en train de faire un point de compresse lui-même sur la jeune fille. Cette dernière semblait véritablement répugner à tout contact physique avec lui. Néanmoins, étant donné son état, Akitsuna n'avait nullement l'intention de la laisser marcher seule -bâton ou pas bâton. Il fallait la porter. Sous peine de quoi elle ferait à coup sûr un malaise. Et un malaise sur des routes parsemées de cailloux et de branches mortes, c'était la dernière chose dont elle avait besoin. À la limite, si elle devait perdre conscience, il valait mieux que ce soit dans ses bras que sur un sol dur qui risquait de lui infliger un sacré mal de crâne -si ce n'était pire. ‎
Diable que c'était compromettant, cette non-envie de se faire toucher.

C'était donc au garçon de se montrer convaincant et diplomate, conclut-il dans un soupir. Heureusement, il n'était pas trop mauvais pour cela.

Au fait. Avant que je n'oublie, remarqua-t-il soudainement. Surtout préviens-moi si tu commences à avoir froid. Même si tu ne veux pas de mon pull, hein. C'est pour que je sois au courant de ton état.

La chose étant dite, il était temps d'aborder le sujet problématique.
Mauve secoua les pompons avec nonchalance dans l'esprit de l'adolescent. Très encourageant, en effet, nota-t-il pour lui-même avec ironie.

Bon, écoute. Je t'ai promis que je ne te toucherais pas, et je ne le ferais pas sans ton autorisation. Mais. Il faut que tu comprennes que je dois te porter pour te ramener au cirque, auprès de ton affilié et, surtout, de quelqu'un qui pourra te soigner correctement. Tu as déjà perdu pas mal du sang : tu ne peux pas te permettre de fournir autant d'efforts.

Akitsuna fit travailler ses méninges. Il se doutait que ce genre d'arguments risquaient de ne pas suffire.
Et il crut bien avoir trouvé un compromis qui satisferait les deux partis... Avec un peu de chance. ‎

Ce que je peux faire, c'est demander à Mauve de prendre les devants et d'aller au cirque avant nous deux. C'est un guépard, il y sera en un rien de temps, affirma-t-il, tout à coup un peu plus sûr de lui. Il ressentait déjà le désappointement du guépard qui découvrait toute une perspective d'efforts à fournir. L'idéal, ce serait qu'il puisse ramener quelque chose qui t'appartienne et qu'on pourrait facilement reconnaître là-bas. Comme ça, il ramène ton affilié voire carrément une ou deux personnes avec lui. Du coup, d'ici là, je t'aurais portée sur une partie du chemin, et à ce moment je pourrais te confier à l'un ou l'autre d'entre eux... Est-ce que ça t'irait comme ça ?

Akitsuna priait discrètement pour que la jeune fille accepte la chose présentée ainsi. Même s'il n'appréciait pas du tout l'idée qu'elle soit potentiellement portée par quelque animal que ce soit : le risque d'infection serait alors beaucoup plus grand.
Néanmoins, un problème à la fois. Et puis, il suffisait que Mauve ramène avec lui une ou deux autres personnes du cirque qui seraient autorisées par la demoiselle à la porter et la chose serait réglée.




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Re: Kaboum, ça risque d'être compliqué à expliquer | Jeu 29 Oct 2015, 17:19

Freya avait toujours peur, c'était quelque chose dont elle ne pouvait se défaire facilement. Encore plus quand il s'agissait d'un garçon, ce n'était pas vraiment un homme, il était plus petit que Amel et Lyvion. Lui faire confiance n'était pas dans les idées de la jeune métisse. Même si ses instructions faisaient couler moins de sang. C'était louche toutes ses connaissances dans ce domaine. Le corps humain était une donné carrément inconnue pour la demoiselle. Si elle avait couru avec quelqu'un, elle serait déjà rentré, à la place, elle était là. En train de se dire qu'elle ne voulait pas qu'il la touche. Pourtant, il devrai le faire, mais le plus tard serait le mieux. Même si Iorek avait senti sa détresse. L'ours était habitué à ces moments de frayeurs, parfois bien inutiles. C'était ça le désavantage d'être aussi craintive que l'est cette jeune femme. Il montrait que lui pouvait exploser des choses ce qui rendait son pouvoir inutile, qu'est qui lui restait ? Rien. Pour les autres, elles maîtrisait pas trop. Ces yeux avaient quelque chose de particulier. Comme s'il étaient fait par Iron man. Elle se demandait si ce garçon était le lointain cousin de Tony Stark.. Il passait un moment à réfléchir, sur des choses qu'elle ne pouvait expliquer sûrement. Il disait de la prévenir quand elle avait froid. Elle mordait les lèvres, doucement.

« Le soucis c'est que j'ai déjà pas mal froid naturellement, je ne suis pas habitué aux températures d'ici. Il parait que là d'où je viens, il fait à mourir de chaud, d'après mon ours polaire. T'en fait pas pour moi, si j'ai plus froid, je te préviendrai. »

Freya ne faisait pas attention aux conventions. Elle n'avait pas vouvoyé ce garçon qui était venu ici pour une raison qui lui était totalement inconnue. Elle le voyait pas courir comme elle. Il parlait de son affilié qui serait au cirque très vite. Il lui expliquait tranquillement qu'il avait besoin de quelque chose à elle. Qui avait son odeur. Elle se grattait le menton. Puis elle détachait ses cheveux, donnant son élastique rouge vif qui se voyait pas trop en temps normal. Les cheveux descendaient en cascade sur son dos. Elle tendait ce dernier au garçon, elle en avait d’autres. Vu qu'elle avait tendance à les perdre. Le reste dépendait plus que de lui. Elle ne savait si Iorek ramènerait des gens, le connaissant, c'était une possibilité. Mais il savait qu'il devait pas amener Crimson, c'était un coup à lui faire très peur. Son affilié ramènerait une personne, il pourrait pas la porter seule.

« [color:52b6=996600]Iorek préviendra quelqu'un, il sait parler. Donc on pourra compter sur lui. »

Freya se rendait compte que l'air de rien, ce pauvre jeune homme n'avait rien fait de mal. Mais c'était comme ça que la l'adolescente réagissait. Lui retirer sa crainte d'autrui était encore à ses débuts. Elle y travaillait. Elle savait qu'elle garderait une certaine méfiance envers les hommes. Il l'aiderait, de là à lui faire confiance, un peu. Pas au point qu'elle cède à ce qu'il la touche. Du moins , pas dans l’immédiat.




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Re: Kaboum, ça risque d'être compliqué à expliquer | Sam 07 Nov 2015, 17:23

ft. Freya U. Narazeth

Kaboum, ça risque d'être difficile à expliquer
Akitsuna poussa un soupir intérieur. La jeune fille, à défaut d'avoir l'air totalement en l'aise en sa présence, paraissait s'être quelque peu détendue. Ses muscles demeuraient certes crispés -comme si elle était sur le point de prendre la poudre d'escampette au moindre faux mouvement ; mais au moins son aura fuyante, aux deux étranges couleurs si opposées, ne cherchait plus à s'échapper avec toute l'énergie du désespoir. Elle se tenait encore un peu en retrait, timide, mais son attitude plus tranquille paraissait indiquer que la blessée avait compris que l'elfe ne lui ferait pas de mal. C'était une petite victoire pour lui, qui s'était au début fortement inquiété à l'idée de provoquer une crise de panique chez la demoiselle en détresse.

L'adolescente à la peau chocolatée prit ensuite la peine d'expliquer qu'elle avait constamment froid sur cette île, parce qu'elle vivait autrefois dans un pays aux températures beaucoup plus élevées ; en tout cas selon son ours polaire -sans nul doute son affilié. Elle indiqua après quoi qu'elle le préviendrait si elle sentait une nouvelle vague de froid en elle.
Akitsuna ne put s'empêcher de noter un détail dans sa façon de raconter la chose. D'une part : elle n'était habituée à ce climat. Cela signifiait qu'elle était arrivée récemment sur cette île mine de rien, non ? L'être humain (…du moins tout ce qui s'en rapportait de près ou de loin, puisqu'elle était vraisemblablement un mélange pour le moins unique d'ange et de démon) possédait une capacité d'adaptation à son environnement assez exceptionnelle. En quelques mois pour les individus les plus difficiles, un changement de température brusque devenait rapidement quelconque pour le corps qui avait dès lors fait le nécessaire pour s'y ajuster.
D'autre part : elle s'exprimait comme si… Comme si elle n'était pas sûre d'elle à propos de son passé. Elle avait employé "il paraît", avant de rajouter "d'après mon ours polaire". Est-ce qu'on n'était pas un peu plus sûr de soi lorsqu'on racontait une anecdote sur notre ancien mode de vie, d'ordinaire ? Ou bien elle ne voulait absolument pas donner plus de détails sur histoire et sur l'endroit où elle vivait, ou bien elle en avait gardé très peu de souvenirs. Akitsuna aurait plutôt opté pour la seconde option, puisqu'elle n'aurait jamais mentionné son passé si elle voulait à tout prix le garder secret.
Enfin. Tout cela ne le regardait pas ; et il avait présentement d'autres chats à fouetter.

Le garçon aux mirettes étoilées observa attentivement la jeune fille, attendant sa réaction. Elle se grattait le menton, semblait réfléchir à sa proposition. Puis elle se détacha les cheveux et lui tendit un élastique rouge vif. Akitsuna leva sa main paume vers le ciel sans chercher à entrer à contact avec la demoiselle, conscient que ce ne serait pas une bonne idée d'essayer de la prendre par surprise et de lui montrer que, non, sa peau n'était pas empoisonnée et qu'il n'allait pas soudainement lui sauter dessus sous prétexte qu'il l'avait effleuré. Il la laissa donc lâcher ledit élastique dans sa main, qu'il referma promptement tout en jetant un regard vers un guépard qui se révélait somme toute peu motivé à l'idée de cette course contre la montre.

« Iorek préviendra quelqu'un, il sait parler. Donc on pourra compter sur lui. »
C'est noté, répondit-il simplement.

Affilié et lié échangèrent silencieusement : le premier tentant de convaincre le second que, bien sûr que si, c'était une situation dans laquelle il devait faire beaucoup d'efforts et, Diable que c'était dur, sprinter sur une distance qui dépassait les quatre cents mètres. Le débat, toujours silencieux, communiqué à l'aide de sensations et d'images plutôt que pensées savamment articulées, s'acheva sur un marché que l'adolescent jugeait cher payé : Mauve daignait donner un peu -beaucoup- de son énergie pour aider cette parfaite inconnue et, en échange, dès le lendemain ils retourneraient tous deux sur la plaine pour que le fauve puisse se faire un autre petit festin de son met favori. Ce guépard n'était jamais motivé que lorsqu'une situation le concernait très directement, lui ou bien son lié. Mais au moins, à présent qu'il y avait récompense à la clef, Akitsuna le sentait beaucoup plus enthousiaste-… Peut-être que résigné était plus juste. Néanmoins il savait ce pourquoi il allait faire travailler sa musculature déjà puissante.
Mauve s'approcha d'un pas nonchalant tandis que l'elfe lui tendait l'élastique : il le prit délicatement entre ses crocs et se tint prêt au départ. Il était sur le chemin, fixait d'un œil son objectif -le bout de chapiteau qui dépassait depuis la cime des arbres-, faisait de son mieux pour se motiver mentalement et penser au repas succulent qui l'attendait dans moins de quarante-huit heures.
Puis il démarra. Au quart de tour.

Akitsuna se souvenait avoir fait un exposé sur les guépards quand il était tout petit. Il ne se rappelait pas de grand-chose de celui-ci, si ce n'était que les guépards avaient beau faire partie de mammifères les plus rapides du monde, ils se reposaient principalement sur leur capacité inouïe à accélérer, décélérer et effectuer des virages incroyablement serrés pour leurs chasses : et ils étaient depuis longtemps passés maîtres dans l'art de ces domaines. Si l'adolescent devait citer une chose qui l'avait énormément impressionné dans tout ce qu'il en avait appris, le tout résumé en chiffres, c'était que ce félin était capable de passer de zéro à cent km/h en trois secondes et en trois foulées (en notant que lesdites foulées pouvaient atteindre jusqu'à sept mètres de long et que les pattes du guépard passaient au final plus de temps en l'air qu'au sol). A vrai dire, il n'arrivait toujours pas à comprendre comment une telle chose était possible.
En revanche, il était parfaitement capable de constater le fait lorsqu'il regardait le départ de course de son affilié. Plutôt, lorsqu'il entrapercevait son accélération particulièrement brutale.

En fait, il ne voyait plus que de la fumée sur le chemin. Et il sentait que Mauve n'était encore très loin de donner  toute son énergie dans ses foulées. Il conservait une cadence régulière pour ne pas trop s'épuiser -pour ne pas trop s'épuiser tout court, et pour ne pas trop s'épuiser sur son trajet de retour. Même si Akitsuna ressentait qu'il ne s'attendait pas à battre des records de vitesse accompagné d'un ours polaire et d'humains (du moins, encore une fois, de races à l'apparence humanoïdes).

L'elfe secoua finalement doucement la tête. Allez, ce n'était pas le moment de s'extasier sur des prouesses animales. Il fallait qu'il s'occupe de la jeune fille… Dont il ignorait toujours le nom, maintenant qu'il y songeait.
Eh bien, il pouvait commencer par poser la question. Après, il allait falloir qu'il fasse de son mieux, une fois encore, pour la convaincre.

Au fait, je ne connais toujours pas ton nom…? Fit-il l'air de rien.

Il fit une pause, attendit que la blessée réponde en gardant un œil sur sa blessure. L'hémorragie avait fortement diminué, mais si elle restait ici indéfiniment -voire plus bêtement trop longtemps- et qu'elle perdait vraiment trop de sang, cela risquait de devenir extrêmement problématique. Il fallait stopper l'écoulement de ce liquide rougeâtre, pas seulement le ralentir. Et pour cela, le problème était toujours le même : il fallait la déplacer, et donc entrer en contact avec elle.

Ecoute, il faut vraiment que je te porte maintenant, commença-t-il. Si tu veux je peux mettre les manches de mon pull sur mes mains, comme ça je ne te toucherais pas directement. Et comme Mauve… Le guépard est très rapide, ton affilié et d'autres personnes ne devraient pas trop tarder à arriver. Je te reposerais dès qu'ils seront en vue, c'est promis. Il faut juste gagner du temps, car ça peut devenir assez… Assez… Embêtant si tu perds vraiment trop de sang. D'accord ?

Akitsuna changea sa position, s'agenouilla lentement face à la demoiselle. Il ne tenta pas de s'approcher avant qu'elle ne lui ait donné son accord -en imaginant qu'elle accepte finalement. Il ne devait surtout pas la forcer. Il se contenta donc de ramener ses manches sur ses mains en se bénissant d'avoir enfilé un pull en prévoyant que la plaine était, sur ses endroits dégagés en tout cas, relativement venteuse.

Hrp:




Anonymous
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Re: Kaboum, ça risque d'être compliqué à expliquer | Sam 07 Nov 2015, 19:29

Freya pouvait aisément se dire qu'il y avait pire, mais elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur. Ce sentiment des plus naturels chez elle. Même si ça faisait un moment qu'elle savait se battre et surtout se défendre. Elle s'était juré de l'utiliser qu'en dernier recours. Surtout, que chez elle. Un pouvoir semblait un peu inconnu. Elle soufflait doucement. Voulant en finir avec cette histoire. Et surtout être loin de ces pièges qui faisaient très mal. Car oui, la douleur n'était pas totalement partie. Du moins, elle pouvait en sentir les conséquences actuellement. Il avait fait en sorte de pas trop la toucher, ce dont elle le remerciait grandement. L'animal du jeune homme devait sûrement trouver ça chiant d'en faire autant. Elle le voyait partir, il irait donc chercher Iorek. Laissant la jeune fille dans le silence le plus total. Elle pouvait penser à la suite. Rester ici était tout sauf envisageable. Fuir, c'était encore pire. Il lui demandait son nom. La jeune fille penchait la tête. Elle n’eut pas le temps de plus y penser que l'homme voulait la porter. Elle secouait la tête négativement. Elle ne voulait pas, mais il lui assurait qu'il ne la toucherait pas directement. Il faisait ça pour éviter le sang de couler. Heureusement qu'elle n'avait pas ses douleurs près de l'estomac. Elle hochait la tête doucement. Pour lui dire qu'elle état d'accord. Tout partait du principe qu'il ne voulait pas la toucher, c'était une nécessité de le faire. Pour sortir de cette situation plus qu'épineuse.

« Je me nomme Freya, Akitsuna, tu penses pouvoir me porter ? Je ne suis pas légère, à ce qu'il parait. Je ne me sens pas lourde pourtant. Merci de me comprendre, j'ai vraiment du mal avec les hommes... Désolé. »

La jeune fille était sincère, il était difficile de mentir pour elle, ça se faisait pas. Elle préférait de loin être vue comme une personne drôle et gentille, quoiqu'un peu peureux, d'accord, beaucoup. La métisse n'avançait pas, jugeant le bon moment et surtout ou s'accrocher à ce garçon. Un frisson la parcourrait quand elle pensait à ça. Comment faire et surtout combien temps, il lui restait avant d'avoir vraiment froid. Qu'elle sentirait plus ses pieds, ni son cœur, pourtant, elle pouvait presque sentir ce sang qui s'écoulait, elle savait qu'il tâcherait sûrement ses vêtements.

« Et vous vêtements, je risque de les abîmer, monsieur. »

Freya était du genre à s'inquiéter des autres, même si elle-même s'inquiétait beaucoup pour sa personne. C'était sa parano qui la faisait agir de cette manière. Elle se mordait les lèvres. Laissant ses yeux bleus se baigner de petites larmes salées. Elle s'était mise dans une situation qui l'avait dépassée, par excès de confiance envers son parcours plus que classique. La clown était toujours passée par là. Mais il fallait croire qu'elle n'était pas la seule. Un chasseur, elle se demandait comment se nourrissait son ours, peut-être qu'il profitait des bons soins de Lyvion. Son confident, bien qu'elle ait aimé savoir ce qu'il vivait, avoir un vrai échange, en quelque sorte...

edit hrp:




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Kaboum, ça risque d'être compliqué à expliquer
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