[Yuri] Fuzhou, son port, sa vue... [pv Yume]

Nous avions vaincu les chiens, Aphrodite avait tué le mage. La mission était terminée.

Ils étaient tous repartis sur l'ile, mais j'ai préféré retourner chez moi un moment. J'avais donc pris le premier bateau pour Fuzhou. Nous vivions a Putian à quelques kilomètre de là.

Le trajet avait durer plusieurs heures. J'avais donc profiter pour me changer et me bander les blessures. On m'avait proposé les soins d'un mage mais je ne voulais pas retourner sur l'ile. J'avais donc acheter des anti douleurs puissant et des bandages dans une petite pharmacie. Je ne savais pas comment ils avaient fait mais sur l'ile ils étaient drôlement plus puissant.

Je marchais, Rohjka toujours en laisse. Son nouveau pouvoir avait au moins aidé. Mais je ne savais pas comment j'étais parvenue à le mettre en route son pouvoir.

Je marchais dans le port, cherchant un point de taxi lorsqu'un pic pocket me pris mon unique sac. Il ne contenait que mes vêtement puisque je gardais mes affaires plus coûteux sur moi. Et mon poignard ne quittait le contact de ma peau que lorsque je l'utilisais.

Je courru tant bien que mal après. Rohjka courrais plus vite que moi cette fois. Elle le rattrapa, lui pris le sac sans le toucher. C'était une demande de ma part. Je voulus m'arreter sauf que je glissais sur une plaque et heurta un personne qui descendais d'un bateau.

Je gémis sous la douleur que cela m'apporta. Les anti douleurs étaient vraiment minable ici. J'ouvris les yeux et vis des cheveux noir étalés à terre. Je reculais ma tête lorsque je me rendis compte que j'étais proches des yeux bleue de la jeune fille. Son visage était magnifique et je restais bloquée sur la vision de la jeune femme.

Lorsque je repris mes esprits, je me rendis compte qu'une de mes oreilles était visible car la couette s'était défait. Dans une geste brusque je me relevais, sentis une vive douleurs au niveau des cotes et ce fut le trou noir.

C’était devenu une habitude, ou c’était tout simplement une tradition chez les Pirates. Sortir et descendre du bateau seulement le soir venu. Étant prudente, Yume n’échappait pas à la règle. La lune se pointa doucement dans le ciel, elle était timide et brillante, le silence et les flots plats, décidèrent le bateau à rentrer discrètement dans le port. La Chine était vaste, mais Yume n’en connaissait que les littoraux et les ports, elle savait que celui de la ville de Fuzhou était connu pour le taux important de criminels et l’absence des forces de l’ordre. Super pour recruter des hommes pour son équipage, mais aussi pour faire le plein en réserve de rhum. La brunette le trouvait bien fruité, et l’appréciait.

La nuit fraîche la convaincant d’enfiler son lourd blouson de pilote, il était fait comme un gilet pare-balle, se dressait en un haut col autour du cou, et tombait jusqu’aux genoux ; normalement taillé pour un homme, on y était en sécurité contre certaines balles. Ayant natté ses cheveux en une longue natte sur le coté, pour être ainsi sûre de ne pas se faire déranger par quelques rebelles mèches, la japonaise enfilait à présent ses bottes, conseillait par son second qui lui dictait les courses à faire. En effet cette nuit, elle partirait seule remplir la liste des courses.

- C’est bon ne t’en fais pas . . .
- N’oublie rien . . . Et ne t’arrête pas en chemin ou dans un bar ok ?

Comme réponse elle lui fit une petite moue. C’était simple, Kenren, son second, était en sa compagnie depuis sa naissance. Comme un tuteur qui ne vieillit pas, il s’inquiétait de voir Yume aussi insouciante et sure d’elle. Comme une enfant capricieuse, elle avait voulu prendre d’assaut un manoir sur les cotes de l’Inde, le souci c’était que le noble qui y vivait, était un assez puissant mage. La perte de la moitié de son équipage, obligea la demi déesse à recruter dans les endroits comme celui là. Elle n’avait pas vraiment de critères, du moins si, juste un plutôt important : Un être magique. Oui, il le fallait bien si elle voulait pouvoir accoster sur l’île de Sanctuary of Heart avec tout son équipage. Mais le souci avait été de faire le bon choix, ne pas prendre par exemple un mage avec ses pouvoirs, juste un humain ayant quelques atouts surhumains.

-Oublie pas ton flingue quand même . . .

Elle leva la main et attrapa l’arme pour la ranger à sa ceinture, après avoir vérifié qu’elle était bien chargée. Elle se redressa un peu et soupira, l’air frais se glissa dans ses cheveux, un bruit de pas accéléra vers elle. Des petits pas rapides, les pas d’un animal de petite taille, c’était King Joey, le macaque du capitaine. Il lui amena une carte roulée sur elle-même, il était malin celui là. La carte de l’endroit, oui Yume n’avait pas un fort sens de l’orientation, alors elle possédait une multitude de cartes. Si ce n’était pas avec la lecture de celles-ci qu’elle ne se perdait pas, c’était avec la compagnie de quelques uns de ses hommes ou de son second. C’était l’une des rares fois où elle comptait s’aventurer seule, pourquoi ? Simplement parce qu’il manquait trop d’hommes à bord pour surveiller le bateau en l’absence du capitaine, et que celle-ci était suffisamment capable de se protéger Armée et habillée d’une tunique tenue au cou, elle attendit que son cher affilié lui grimpe sur l’épaule pour descendre du bateau. Une vieille technique pour ne pas se faire trop repérer en tant que pirate, et garder le bateau cacher, c’était de descendre du bâtiment et marcher le long du quai, serré contre les autres navires, ainsi si on se fait repérer ou accoster, personne ne peut deviner de quel bateau on descend, ça évite les emmerdes.

Après une centaine de mètres, ses pas se faisant plus que feutrés, son macaque s’agita sur son épaule, même si elle essayait de le calmer rien n’y faisait, il sentait l’odeur d’un prédateur. Et après cela tout parut trop rapide pour que Yume puisse se le rappeler en détail. Il y a eut un choc, pas trop violent, mais juste de quoi tomber an arrière. Un peu sonnée, elle soupira en gémissant, elle ouvrit les yeux en sentant un poids sur son corps. Elle ne sentait pas le danger et en effet, de grands yeux clairs la fixaient, ceux d’une nana qui se redressait peut être trop vite.

- Ça va all . . .

Pas le temps de finir sa phrase, la jeune fille tourna de l’œil, c’était bien embêtant pour la pirate. Celle-ci se redressa, son macaque avait prit la fuite quand un loup s’approcha. La brunette n’avait pas vraiment peur, elle savait comment se défendre, et la bête ne semblait pas agressive, et une autre chose attira davantage l’attention de la Tyrannique. Un détail qui ne passait pas inaperçu, une oreille animale dans la chevelure de la nana. Sans se montrer brusque pour ne pas énerver la louve, elle s’accroupit et glissa ses doigts dans les cheveux couleur miel, elle avait deviné juste : elle n’était pas humaine.

Si elle l’aurait été, Yume l’aurait tout simplement laissée là, passant son chemin. Mais comme elle connaissait sûrement l’île, elle pourrait lui être utile. Désirant lui soutirer quelques informations sur les personnes à fortune de l’île, elle lui fouta quelques claques pour la réveiller. C’était pas gagné.

Juste derrière, il y avait bien une épicerie, et la pirate se risqua à y pénétrer en marche arrière, tirant le corps inerte par sous les bras.

- Excusez moi . . Je demande l’hospitalité . . .

Le vieil homme qui tenait l’endroit, devait être une bonne âme, il remarqua le corps endormi et blessé de l’hybride, Yume avait pris le soin de lui cacher les oreilles. Il lui indiqua une chambre à l’étage, pas utilisée. Ainsi là, la capitaine allongea le corps de la jeune fille, l’hote lui offrit de l’eau et quelques trucs à manger, ainsi que des bandages, il devait être tard et Yume comprit qu’il devait partir pour rejoindre sa famille.

- Ne vous en faites pas . . .

Lui tendant une bourse pleine qu’il eut du mal à prendre, la jeune criminelle se retrouva seule assise sur le lit où dormait encore l’inconnue. Sa louve l’avait suivie, excellent garde du corps, de toute façon elle comptait rien lui faire . . . Sauf si elle décidait de ne pas parler, attendant alors calmement son réveil, elle avait toute la nuit.

Je sentis d'abord une odeur de renfermer avec un mélange de vieux champignons et une odeur de sucré. Le tout mélangé à l'odeur de la mer. Une image me vint alors à l'esprit: mon grand père. Il tenait un petit commerce. Celui ci fut brûlée peu avant le massacre de mes parents.

Je retrouvais la sensation du touché. Je sus de suite que j'étais allongée sur un lit. Certe pas trop confortable, mais un lit tout de même. Je sentis aussi ma côte me jouer des tours, donc j'avais sombrer depuis un moment tout de même. J'avais le bas du dos et les fesses mouillées. Donc on m'avais certainement trainée. Faut dire que j'étais pas des plus légère non plus.

J'ouvris enfin les yeux. Je clignais plusieurs fois mais la pièce était dans le noir complet. Mes yeux de renard et la lune s'offrant un passage par la fenêtre me permit de voir distinctement la pièce. Comme je le pressentais, elle etait petite. Il n'y avait que le lit et une table de nuit. Je tournais la tête et vit en gros la tête de rohjka. Elle me fixait de ses yeux vert et avait garder le sac dans sa gueule. Je tendis la main vers elle et lui caressa la tête. J'evitais soigneusement de bouger mon corps et entrais la main dans le sac. Je trouvais le flacon de plastique tant recherché. je le pris, l'ouvris, et avala 3 pillules. Je me rallongeais, remettant la main sur la tête de Rohjka lorsqu'un buit de respiration supplémentaire se fit entendre.

Je n'étais pas seule et je venais simplement de le remarquer. Je rouvris les yeux et vis la jeune fille assise à mes cotés. Je rougis de suite car je ne l'avais pas remarquer avant.

Son visage était illuminé par la lune et je le trouvais magnifique. Les souvenirs revinrent et je reconnu ce visage que j'avais heurté par mégarde. Je rougis de plus belle. Sans trop réfléchir sur la nationalité de la jeune fille, je parlais anglais directement:

- Je... je suis désolé pour tout à l'heure. fis-je timidement.

Je l'observais rapidement et remarqua une chose: ses yeux. Ils étaient d'un bleu profond, d'un bleu dans lequel n'importe qui pourrait se noyer. Mais ils n'exprimaient aucune tendresse. Ses cheveux étaient tressés mais je devinais qu'ils devaient être long. Ses traits étaient fins mais sa tenue était extravagande. Tout avait l'air surchargé. Et à sa ceinture pendait un revolver. Je déglutis mais Rohjka étant affalé à mes cotés, je compris qu'elle n'était pas dangereuse.

Une boule bougeai au fond de la pièce. En y regardant mieux, je remarquais enfin un singe qui ne semblait pas apprécié la présence de Rohjka. Cela me fit sourire. Je me retournais enfin vers la jeune fille et dit:

- Je vous remercie de m'avoir aidé mais je ne veux pas vous déranger plus longtemps.

Je me relevais et fis un grimace en tentant de m'asseoir. Je le fit tout de même. La boite de plastique tomba, roula et déversa son contenu au sol. Je ne pus que regarder avec un peu d'horreur car je n'avais que cela contre la douleur. Je portais la main à ma côte gauche et resta figée.

"Que va pensez la jeune femme de moi à présent? " pensais - je en me mordillant la lèvre inférieure.

N'ayant pas cherché à allumer une source de lumière comme une lampe ou une bougie, les yeux de Yume s'étaient habitués à l’obscurité. Les objets blancs rejetaient un peu plus de lumière que les autres, loi de physique oblige. La chevelure de l’inconnue était dans le champ de vision de la pirate. Elle ne s’en était en aucune façon détachée. Comme encore choquée d’avoir eu la chance d’apercevoir les oreilles animales de cette fille. Elle avait voulu s’en convaincre une autre fois. Plongeant ses doigts doucement dans les clairs cheveux, elle poussa quelques mèches pour contempler encore une fois les oreilles, laissant ses ongles se frotter contre discrètement. Elle put même remarquer qu’elles étaient bel et bien de vraies oreilles, qui frissonnèrent quand on les effleure de trop. Yume retira vivement sa main. Elle n’avait jamais rencontré d’être comme elle. Une bonne opportunité pour soutirer quelques informations.

Et puis peut-être l’engager sur son bateau, quoique avec un animal imposant comme le loup, ça allait sûrement être impossible. Le mouvement des draps la sortir de ses pensées, elle s’était réveillée. Sans faire aucun bruit, elle continua un moment à l’observer. Se sachant à l’abri dans l’obscurité pendant quelques minutes du moins le temps que la créature se réveille. Le capitaine la laissa alors prendre ses habitudes et marques dans le noir. Le loup au pelage blanc neige vint reconnaître sa maîtresse d’une caresse elle lui fit sûrement comprendre son état.

On dit que souvent quand on nous retire la vue, les autres sens sont plus en éveil, c’était le cas ici. L’ouie à l’œuvre, elle perçut le son d’un tissu qu’on froisse, non plutôt qu’on fouille. Quelques pilules qui se cognent contre une boite en plastique sûrement, des médicaments ? Étrange d’en prendre sans remarquer l’heure. Elle ne lui avait pas semblée malade. Serait-elle alors une de ses junkies ?

Et puis leurs regards se croisèrent enfin. Ce fut comme un petit éclair, les lèvres de Yume s’étirèrent en un sourire plutôt amical. Elle laissa la lune faire contre-jour au corps de la jeune fille, marquant alors sèchement ses formes. De fines formes à peine marquées, sauf en ce qui s’agissait de la poitrine précoce. Pour cela d’ailleurs, ça fait plutôt réagir la japonaise, qui détourna les yeux. Elle s’excusait alors devant la capitaine « Je suis désolée pour tout à l’heure ». Il s’était passé quoi déjà ? Ah oui, elle s’était monumentalement évanouie sur elle en plus, de tout son poids. Quand elle y repense, elle aurait pu mourir étouffée par les obus de la nana, elle ne connaissait d’ailleurs pas encore son prénom. Avant de pouvoir ouvrir la bouche pour le lui demander, un bruit rapide se rapprocha d’elles, Joey fit son apparition, il était en train de voler dans les tiroirs, s’arrêta en sentant l’odeur de la louve, cria et grimpa sur l’épaule de sa maîtresse.

Du mouvement se fit lourdement entendre du lit, l’inconnue s’était levée, mais pas pour longtemps, elle se rassit sur le lit. C’est à ce moment qu’un objet tomba au sol, et que Yume prit l’initiative d’allumer la lumière à l’aide de l’interrupteur. Une lampe sur la table de chevet s’alluma doucement, éclairant toute la pièce comme elle le pouvait. Sous les yeux de la pirate, l’affirmation qu’il s’agissait de pilules s’étala. Mais elle n’allait émettre aucun jugement à son sujet. Pourquoi ? Parce que même si elle se droguait, elle restait une petite joueuse face à la capitaine.

- Tu ne déranges personne . . . Et je ne crois pas que tu sois en état de quitter les lieux . . .

C’est vrai, elle semblait faible. Sûrement blessée. Yume reconnaissait bien les états et les gestes d’une personne meurtrie. Elle se porta alors volontaire pour la soigner, mais principalement dans le but de la retenir. Elle se leva du lit et lui prit doucement le bras. Sans inquiéter la louve. Sa voix était plus douce que d’ordinaire, elle se surprit même à sourire tendrement. Tout ça pour ne pas affoler cet être et le voir filer entre ses doigts. Quoique avec ses blessures elle n’aurait pas été loin. La rassoit alors doucement et s’agenouille devant elle au sol. Appliquée et presque maternelle, elle lui défit son haut quoiqu’il fût.

- Tu me sembles blessée . . Laisse moi te soigner . . .

En plus elle aurait profité qu’elles étaient dans une épicerie pour s’aider de ce qu’elle trouve. Elle s’adressa à son intelligent affilié, lui demanda d’aller trouver des bandages. Pour sa part elle continua de virer les tissus qu’elle rencontra et qui la séparaient de la peau de la demoiselle. C’était l’occasion pour lui demander son prénom.

- C’est impoli de te déshabiller ainsi sans même connaître ton prénom. . Je m’appelle Yume pour ma part, tu n’as rien. A craindre de moi . . .

« Pas encore » aurait-elle du préciser. Elle trouva les plaies de la jeune fille, fit une petite grimace en voyant rapidement les dégâts et se releva pour disparaître dans une petite pièce à coté, remplissant une bassine d’eau chaude, sans un mot, elle laissant cette petite blonde reprendre ses esprits.

J'entendis le bruit d'un interrupteur et une lumière se diffusa doucement dans la pièce. Pas assez vite pour blesser les yeux. Je regardais avec horreur la boite de comprimé étalé au sol. La lumière provenait d'une vieille lampe de chevet non loin de là. Cela n'éclairait pas toute la pièce mais assez pour nous éclairer la jeune femme et moi.

Elle avait regardé la boite de comprimé. Je me mordis la lèvre. " Faites qu'elle ne me prends pas pour une droguée" esperais-je. C'était la seule pensée qui me traversais à l'esprit. Car je n'avais pas encore récupéré toute mes facultés. J'avais du mal à réfléchir et la douleur se faisait lancinante. De par ma chute et mon brusque réveil, j'avais réouvert certaine plaie mais ce qui m'inquiétait, c'était mes côtes. Je m'étais promis de faire très attention à elles. Elle me faisait souffrir mais je me doutais que les comprimés allaient faire leurs effets bientôt.

- Tu ne déranges personne . . . Et je ne crois pas que tu sois en état de quitter les lieux . . .

Elle n'avait pas tord. J'avais du mal à rester debout. Je me relevais tout de même. Je ne voulais pas déranger. Une grimace passa même pas une seconde sur mon visage. Ma louve vint se poster contre moi, espérant pouvoir m'empecher de tomber. Je vis alors la jeune femme se lever. Elle vint jusqu'à moi. La première pensée fut qu'elle avait une grâce digne d'une princesse. Délicatement, elle prit mon bras et me fit signe de me rasseoir. Je le fis. Je ne pouvais détacher mon regard d'elle.

Ses doigts étaient fin et le contact avec mon bras me fit frissonner. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait mais j'étais ravie d'être , et oui, tombée sur elle. Elle s'agenouilla face à moi, et avec le plus grand soin, elle déboutonna ma chemise.

Ses gestes étaient simple, empreint de délicatesse et d'une douceur tel que l'on pouvait croire qu'elle jouait un morceau de musique douce sur un piano.

- Tu me sembles blessée . . Laisse moi te soigner . . .

Sa voix était douce et maternelle. Je ne pus que lui obéir et me laisser faire. Elle regarda rapidement son singe avant de se retourner vers ma chemise. Elle m'aida à enlever les manches. Je me doutais que son singe était un affilié. Je ne m'inquiétais donc pas de savoir que mes oreilles étaient ainsi visible. De toute façon, le mal était fait.

Sous la chemise se trouvaient les bandages que j'avais fait rapidement afin de stopper au mieux les saignements et de comprimer les cotes afin de ne pas faire plus de dégats. Seuls mes seins n'étaient pas couvert de bandages. Je rougis en la voyant faire alors que ma poitrine était si voyante.

- C’est impoli de te déshabiller ainsi sans même connaître ton prénom. . Je m’appelle Yume pour ma part, tu n’as rien. A craindre de moi . . .

Je la soupçonnais de me parler afin de me rassurer. Avait -elle remarqué ma gêne? Je lui repondis doucement.

- Je m'apelle Lou. Enchantée Yume.

Ses doigts commencèrent à défaire les multiples bandages. Elle faisait une grimace, je me doutais bien de ce qu'elle pouvait voir. Je sentais le sang couler doucement de ma plus grosse plaie. Celle faites par la griffe d'un de ses chiens maléfiques. Ses doigts à elle par contre, étaient tous le contraire. Ils étaient délicat, elle prenait soins d'enlever le tout avec douceur afin que cela ne me fasse pas mal.

Elle retira enfin le dernier morceau. Elle regarda les plaies, fit une énormes grimaces mais palpa tout de même les plaies et les côtes. Je retins un gémissement. Sa peau était chaude et douce. Enfin, pour le peu de contact qu'elle laissa entre nous. Je me surpris à vouloir plus de contact entre elle et moi.

Elle se leva alors et partis dans une salle proche. Je ne pus que la regarder marcher. Elle portait un manteau qui retombait jusque ses genoux. Je ne vis donc que ses mollets et ses chaussures. Elle semblait assez bien habillée. malgré la veste, je remarquais qu'elle avec une grâce dans ses pas. Cela ne semblait aucunement humain. En tout les cas, je ne pus regarder à nouveau Rohjka, que lorsqu'elle sortit de mon champ de vision.

Je caressais la tête de mon amie. Elle me regardait avec un air inquiet et elle semblait tout à fait affolée de me voir ainsi. Mais je ne ressentis aucune crainte envers la jeune femme. Je cherchais du regard un miroir mais il n'y avait rien qui y ressemblait ici. Je mis alors ma main et l'enleva ensanglantée. Je ne perdais pas beaucoup de sang. Yume avait laissé les bandages user sur la table de nuit. Je pouvais prendre amplement l'ampleur des plaies.

Je soupirais lorsque le singe revint dans la pièce, un panier de course à la main. Avais - je eue raison? Etions nous réellement dans une épicerie ou un petit magasin? Il le déposa au pied du lit, sans s'approcher. Il regardait d'un air méfiant ma louve. Celle ci ne preta pas attention au macaque. Son regard étais toujours porté sur moi. Je lui souris et essaya de la rassurée.

Je regardais mes géllules au sol. Esperant pouvoir les ramasser. Je ne tentais pas le diable à présent. Je savais que je n'étais pas capable de me pencher.

J'entendis que l'on remplissait une bassine. Elle allait certainement me soigner comme elle l'avait dit. Je me pris la tête dans les mains. Mais qu'est ce que je fichais là? A me faire soigner par une parfaite inconnu auprès d'une louve sauvage qui s'inquiétait de ma santé et d'in singe qui faisait les courses tout seul?

[ RP ABANDONNE ]

**Re: [Yuri] Fuzhou, son port, sa vue... [pv Yume]** |

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