Goodbye Chocolate

Ruth était sincère, parfois, elle mentait, ce n'était jamais pour elle que la vampire le faisait. La suceuse de sang avait encore de quoi s’interroger, ce jeune mordu, car elle ne pouvait se tromper sur les siens. Elle avait vu tellement de mordu différent, mais à force de vivre avec les vampires. La prof savait qui était un vampire pur ou non. Elle regardait le jeune homme, un soulagement ? S'attendait-il à voir quelqu'un de cruel en face de lui. Il est vrai qu'elle n'était pas des plus adaptée pour rassurer par moment. Mais l'enseignante faisait de son mieux. Son merci lui faisait pencher la tête. Elle se demandait ce qui se passait. Elle ne connaissait pas tous les vampires, mais elle n'aimait déjà pas celui qui avait fait de lui un buveur de sang. Comme d'habitude, l'institutrice protégeait ses élèves, autant qu'elle pouvait. Elle restait professionnelle.C'était son devoir que ses élèves se sentent pas mal, que les conflits n'éclate pas trop, elle savait qu'elle ne pourrait éviter les disputes, malgré qu'elle disait que les conflits qui avait tué tant de gens n'était fait en général une question de religion. Elle pouvait entendre le souhait du jeune homme. Elle lutait contre son envie de vomir et se levait pour se mettre à ses côtés. Elle détestait se sentir si faible.

« Je ne saurai le savoir pour vous, jeune homme. Soit le vampire voulait vous faire du mal, soit vous garder en vie pour une raison que j'ignore, ou une question de fierté de sang, certains vampires trouvent ça amusant d'avoir des esclaves mordus. Si c'est le cas, il faudra vous méfier. J'en suis navré. Je ne peux que te révéler la vérité sur mes semblables. »

Ruth posait sa main sur son épaule, elle se voulait compatissante, elle ne savait pas comment son élève le prendrait, mais elle ne voulait aucun mal à ses chers élèves, même si certains, elle aurait bien voulu donner des baffes. Il n'y avait pas que des bons élèves. Toute son expérience dans l'enseignement lui avait appris. Elle avait un petit sourire, c'était pas grand chose, mais elle pouvait être sûre que c'était mieux que de la voir barbouillée. Elle avait sur-estimé son corps. Voilà, c'était tout. Toutes ses années, elle avait mangé sans penser aux conséquences. A présent, son corps purgeait les saletés comme il pouvait. Elle se mettait dans un siège, croisant les jambes, ce qui diminuait les nausées.

« Comme dans toutes races, il y a des méchants et des gentils. Même chez les anges. Votre maître se fera connaître ou non. Certains aime voir leur proie se débrouiller seul, peut-être vous observe t-il en ce moment ? J'en sais pas plus que ce que j'en dis. En tout cas, je vous déconseille de courir après celui qui vous as fait ça. »

Ruth taisait la suite, elle le voyait mal courir avec l'appareil qu'il avait pour le maintenir. Le fait que le sang de vampire soignait était une pure connerie. Elle le voyait de ses yeux.

Ruth n'était pas du genre à abandonner facilement, c'était une partie de son être qui est comme ça. Elle avait un peu abusé en se levant, sa fierté l'avait fait encore jouer des tours. Puis si elle n'aidait pas ses élèves, elle se sentirait un peu mal , c'était déjà arrivé, la prof ne voulait en aucun cas que ça se reproduise. Elle s'attachait encore et toujours à ses enfants, même si parfois, ils ne le méritaient pas. La vampire était ainsi, gardant son sale caractère. Au moins Cédrik comprenait un peu mieux les siens, dire que si elle mordait, elle devrait expliquer à nouveau ces choses. Elle souriait, c'était déjà ça de gagner, les suceurs de sang était parfois de beaux enfoiré, elle en connaissait quelques uns d'entre eux. Elle pouvait l'entendre s'inquiéter pour elle, l'enseignante pouffait un peu, elle ne se moquait pas. C'était juste amusant qu'il se préoccupe d'elle.

« Ne t'en fais donc pas, si ça va mal, je promets de retourner m’allonger. Bien que je n'aime pas ça, c'est dommage que je n'ai pas ma guitare avec moi, ça m'aurai occupé, je dois attendre que mon corps soit en meilleure forme, un verre de coca serai bien, si mon organisme le rejette pas, comme l'eau tout à l'heure, je ne peux qu'il me reste un espoir pour la suite. Vu que tu en sais plus que moi, je peux boire d'autres choses ? »

Ruth était curieuse, ce qui est normal quand la vie de cette femme se retrouvait chamboulée, peut-être aurait-elle dû écouter sa mère. Non, c'était inutile d'y penser en ce moment. Elle n'allait pas la chercher pour ça, c'était un coup à recevoir une pique bien sentie de sa génitrice. Bien cruelle qu'elle. Ce qui d'un côté n'était pas surprenant, elle avait appris que les enfants aimait sortir du chemin de leurs famille, se demandant si ce garçon en avait, une question assez juste de se poser en ce moment. Elle s'asseyait sur la chaise prévue pour les visiteurs normalement. Elle croisait ses jambes et mettait une main sous son menton. Curieuse, ce genre de question lui venait directement. L'air de rien parler lui redonnait l’œil du tigre. Il manquait presque la musique, si elle ne trouvait ce genre de choses clichés à force de les avoir vu dans des films. Elle balançait son pied qui était en l'air.

« Dis-moi, je viens de remarquer que je vous ai tutoyer, c'était devenu plus fort que moi. Avez-vous de la famille ? Vous n'êtes pas obligé de me répondre. Juste que je me suis posée cette question à l'instant. »

Ruth est une bavarde, ses élèves devaient en avoir l'habitude de ses monologues. Elle ne savait pas comment prendre parfois son côté versatile. Elle finissait par l'accepter, puis que serait la vampire sans ses paroles qui par moment semblaient sans fin. Passionnée d'histoire comme elle. La prof parlait avec enthousiasme dans ce genre de moment. Elle enlevait sa main de son menton, c'était inutile de la laisser là. L'enseignante attendrait une réponse,simplement.

L'enseignante parlait bien plus que ce jeune garçon, peut-être trop timide. C'était mignon, même si se retrouver dans un hôpital avait de quoi tracasser un peu l'enseignante et ce que faisais l'infirmière n'était pas pour la rassurée. Bien entendu, elle avait fusillé du regard la vampire blonde. Mais elle était trop fière pour détourner son regard. Oui, elle défiait une dame qui ne voulait que sa guérison, mais c'était plus fort qu'elle. Il avait parlé de ses frères, plus grand que lui. Il était alors le petit dernier, ça avait quelque chose de mignon. Elle qui n'avait jamais eu d'enfant. La dame blonde avait rit un peu lorsqu'il l'autorisait à le tutoyer. Ce n'était pas comme s'ils étaient en classe. Elle fouilla son meuble, des magazines pêle-mêle, beaucoup de féminin qui semblaient dater d'un temps un peu révolu. Il disait vouloir dormir, ce qui était normal. Elle sourit.

« Je crois que ça ne me dérange pas, dors donc, jeune homme. Je crois que des mots croisées m'attendent de pied ferme. »

C'était un peu vrai, mais aussi faux. Mais ce garçon avait ce besoin de se reposer. Elle avait vu la douleur dans son regard. Qui était à ce point sadique pour faire vivre un long moment ce genre de douleur à un enfant. Si elle retrouvait cet enfoiré de vampire qui l'avait mordu, il le traînerait jusqu'au petit pour qu'il s'excuse et après le torturé en secret. Ruth avait que peu de personne qu'elle pouvait considéré comme des amis, alors elle protégeait ceux qu'elle pouvait porter dans son cœur, sa colocataire était une d'entre elle. Sachant que son temps était compté. Ça faisait peur. De savoir que la maison serait bien vide sans elle à ses côtés. Elle s'était habitué à cette promiscuité. Elle fouillait les tiroirs et trouvait un stylo à bille rouge, pas l'idéal pour faire des erreurs. Surtout essayer de deviner les mots. Mais elle se servait de sa mémoire pour remplir doucement la grille. Les morts étaient parfois compliqué où il dépensait des choses imaginaires, sans oublier les matière chimiques, c'était à peine si elle connaissait deux lignes de ce fichu tableau mis en place par un Russe. Elle attendais le moment pour sortir, pour ça. Elle devait pas trop en faire. Puis à la moitié de sa grille, un peu de fatigue vint à elle. Elle étouffait un babillement. Elle posait les deux objet ce qui servait de table de nuit. Elle s'allongeait et se mettait à compter les moutons. Oui, cette technique était bien inutile pour elle, alors elle se mit à compter les citateurs. Ils étaient certes moins nombreux, mais plus dangereux que les moutons. Elle revoyait ces visage connus, ceux que l'histoire retenait, au lieu des bienfaiteurs. Où seulement les catholiques étaient glorifié, ces gens qui avaient tués des gens à une époque reculée. Une époque qu’elle n'avait pas connue, heureusement pour elle. Elle continuait son comptage, sentant progressivement sa conscience partir. Même si une partie d'elle hurlait vengeance. Mais elle avait l'habitude de l'ignorer.