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 Poison

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Poison | Mer 18 Mar 2015, 15:50


Aelicya Ҩ Hydra



 Ҩ Une force qui t'attire et qui te blesse  



Il ouvre un œil, deux, et contemple le plafond blanc de sa chambre. Elle est peu décorée, il n'en a jamais ressenti le besoin. De toute façon, ici ça n'est pas chez lui -même si il considère qu'ici tout lui appartient, des murs à sa colocataire. Il porte sa main à son front en grommelant. Il a mal. Quel con. La prochaine fois il dosera mieux.  L'Hydre soupire dans un long râle sans grande conviction, au moins sa crise est passée. Ca ira mieux aujourd'hui, le poison qui coule en lui le laissera tranquille durant au moins vingt-quatre heures. Depuis toujours ça avait marché comme ça, il se levait un matin incapable de faire quoique ce soit, il attrapait une seringue, celle auquel il avait dit tant de fois « c'est la dernière fois », il se l'injectait dans le sang, et s'endormait. Il se réveillait, des fois encore totalement à l'ouest, des fois lucide. Comme aujourd'hui.

Il pose un pied à terre et se traîne jusqu'à la salle de bain, en passant devant l'horloge il remarque qu'il est environs treize heures. Wilhem enfile un sweat après avoir rapidement prit une douche, après tout il ne bosse pas aujourd'hui, ça serait idiot de s'apprêter comme s'il en avait besoin. L'hydre n'a pas faim, il n'a pas soif, il a besoin de sortir, voir le soleil qui ne semble pas taper aujourd'hui. Il est peu sociable, mais le capitaine a des fois besoin de sortir pour ne serait-ce que voir un peu de vie. Tout est si mort quand Elle n'est pas là. Comme d'habitude, il ne sait pas où elle est, et ça l'énerve. Il ne ressent pas d'amour pour elle, mais il considère qu'elle lui appartient. Et on se doit de savoir où on pose ses affaires, ça fait bordel après.

Ludwig ouvre la porte, ses yeux jaunes se posent sur les rues passantes. Ca vie. Le soleil perce légèrement le manteau nuageux qu'arbore le ciel et une douce brise vient caresser sa nuque. Il avance un peu, parmi les gens. On le regarde, on se demande si cet homme à l'apparence si spéciale est déjà venu ici, on se souvient l'avoir déjà vu, puis on se dit que c'est normal et que cette ville après tout regorge d'êtres à l'aura spéciale. Les habitués de ce lieux se sentent rassurés de le voir arriver. A force de les frôler, Hydra a fini par doucement les enivrer, sans jamais leur avoir porté aucune attention. Son poison est son arme et sa faiblesse.

Soudain, il la voit. Ses cheveux roses, ce corps fin et gracieux. Elle parle a un groupe de jeunes hommes, dont il ne connaît aucun des protagonistes. Un mystérieux sourire se dessine sur ses lèvres et de sa démarche assurée il va la rejoindre. Il passe derrière elle, qui ne semble pas l'avoir remarqué, et passe sa main doucement au niveau du creux de ses reins, dans une caresse il lui fait comprendre qu'il est là. Wilhem continue son chemin, un peu plus loin, il n'a pas envie de se donner en spectacle. Après avoir marché et au détour de quelques rues, il se retrouve proche de l'entrée du parc.  Il se retourne et remarque, heureux qu'elle était derrière lui. L'hydre s'adosse au mur sale, les mains dans les poches, la fixe de son plus beau regard et lui demande alors :

▬ Alors, tu ne fais encore rien de ta vie ? Il sourit, impossible de savoir si il se moque ou s'il tente de la draguer, une énième fois. Je vais finir par mal le prendre, si tu me mets au même rang que ce style de jeunes hommes.






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Re: Poison | Mer 18 Mar 2015, 21:41


I HATE YOU
hydra & aelicya
bulletproof, nothing to lose
« Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu  »

Toxique. Ça a a commencé par trois gramme de came. Elle coule dans tes veines, la drogue, coule encore jusqu'à t'insuffler cette nouvelle vie que tu t'inventes sous la défonce. Tu n'y penses plus. À ces amours passés, ces peines arrachées, ces sourires volés qui remplissent ta vie d'une couleur terne et sans saveur. Tu respires d'avantage encore sous l'effet de la drogue. Tu ne respires plus que pour ça d'ailleurs. Tu te souviens ces heures d'amour, ces minutes passées à aimer ceux qui t'aiment pas ou qui t'aiment plus. Tu occultes. Tu passes à autre chose. Et tu tires une taffe supplémentaire, celle de trop qui finit de t'emmener dans un monde que tu t'inventes. Un monde parfait. C'est quoi ? C'est celui où tu ne pleures pas le soir dans tes couvertures, à remords ou regrets, d'être passé une nouvelle fois à côté de quelque chose de magnifique. C'est celui aussi où tu n'aimes que ceux qui en valent la peine, pour lesquels tu n'épuises pas ton énergie en vain. Mais c'est aussi celui que tu t'es dessinée, ton monde à toi rien que pour toi.

- À quoi tu penses, bébé ?

Tu ouvres les yeux que tu avais clos précédemment pour t'immerger dans ta sphère fantasmé et tournes la tête vers cet homme contre lequel tu avais étendu ton corps après l'amour. Il était beau. Des cheveux noirs de jais et des yeux aussi clairs que l'eau. Sa vue t'arrache un sourire. Comme pour lui assurer ton exclusivité faussée, tu lui offre un baiser aussi tendre que mensonger sur le haut de son front.

- À toi, comme d'habitude.

Il devait se douter que tu mentais. Tu mens trop souvent. Pire encore, tu mentais mal. Tu ne savais pas tricher, tout le monde le savait, et pourtant nul ne te contredisait. Tu te disais sur le moment que ça devait être par manque de considération. Puis tu passais outre. Après tout, il ne te préoccupait pas plus. Pas lui.
Tu lui adresses un dernier sourire doux avant de lever ton corps encore couvert par le drap. Tu prends le soin d'éteindre la "cigarette" que tu t'étais donnée quelques minutes plus tôt dans le cendrier en verre posé impeccablement sur la table de chevet, au milieu du bordel causé par vos ardeurs passés. Tu t'enfermes dans la salle de bain, prenant soin de te remettre aussi impeccable que chacun te savait. Tu toises une dernière fois ton reflet parfait dans le miroir, et sort de la pièce, ta veste et ton sac griffé dans les bras.

- Merci encore pour cette nuit. Je t'appelle.

Tu adresses un clin d'oeil à ton ex-amant en lui jurant une promesse que tu ne tiendras jamais. Tu as arrêté. Si tu rappelles, tu t'attaches, d'une façon ou d'une autre, parce que tu y mets de l'importance. Et ça tu ne veux pas. Tu sais que tu ne veux plus. L'erreur a été commise une fois. Pas deux.

Tu retrouves deux amis venus te chercher pour déjeuner. Tu leur souris. Rares étaient les hommes sans aucune ambiguité avec toi. Tu aimais les hommes. Mais tu n'en avais pas besoin. Pas de tous. Et alors que des rires amicaux et des discussions presque ennuyantes s'animent entre vous, fumant une cigarette devant le restaurant duquel vous veniez de sortir, tu sens un frisson parcourir l'échine de ton corps frêle. Tu te crispes. Tu sens cette présence exaspérante qui arrache tes certitudes à mesure que son parfum enveloppe les murs. Tu ne voulais pas le voir. Surtout pas aujourd'hui, alors que tu dois avoir encore les yeux embués par le plaisir. Tu n'étais pas prête à lui faire face. Pas préparée. Tu ne sais jamais quand ça va se jouer, mais tu trembles, à cette idée qu'il puisse t'enlever toute tentative de résistance par un regard enflammé. Il joue. Tu le sais. Et pourtant tu restes captivée par sa démarche assurée qui se fond un chemin entre les habitants de la ville.

- Aelicya ?

Tu n'entends pas. Il n'y a plus que lui. Tu sais que c'est son pouvoir qui joue de son emprise sur toi, comme un poison. Et pourtant tu n'émets plus aucune résistance. Tu laisses tes jambes se mouver pour suivre sa trace. T'es pas son chien, arrête-toi. Tu n'entends plus. Tu sens seulement son parfum d'homme qui appelle ton corps et mets tous tes sens en éveil.

▬ Alors, tu ne fais encore rien de ta vie ? Je vais finir par mal le prendre, si tu me mets au même rang que ce style de jeunes hommes.

Et à ces mots tu te rappelles que malgré l'attraction qu'il provoque sur toi, tu le hais d'avantage que tu ne le désires. Tes lèvres se plissent sous la stupeur, quand toi qui te croyait remplaçable pour cet homme, tu perçois ses mots dans une pointe de jalousie. Tu ne rentres pas dans son jeu, puisque vous ne jouez pas. Tu étais la perdante dès le début.

- Oh non, vous n'êtes pas au même rang.

Tu lui adresses un sourire narquois en même temps que cette phrase assassine qui laisse planer le doute sur tes intentions. Tu aimes les hommes. Mais tu aimes encore plus les provoquer dans le but de les voir craquer petit à petit. Et tu sais pertinemment que mettre en doute leurs certitudes est une arme puissante face à leur fierté mal placée.

- Ne me dis pas que tu as laissé tomber tes seringues pour me surveiller ? Je ne te savais pas si accro.

Elle tentait tant bien que mal de retourner la situation à son avantage, alors qu'elle-même n'a jamais eu pied avec lui. Elle sort une cigarette de son sac et l'allume d'un claquement de doigts brûlant. En s'adossant à la rambarde de l'entrée du parc, tu ne cesses de le défier visuellement, tout en prenant soin de le déshabiller du regard comme à chaque. Sexy en diable, comme toujours. Mais tu ne céderas pas. L'occasion était trop belle. Cette fois, tu diras non. Définitivement.

© basé sur un codage de one more time & silver lungs.




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Re: Poison | Jeu 19 Mar 2015, 19:52


Aelicya Ҩ Hydra



 Ҩ Une force qui t'attire et qui te blesse  



Tout n'était que purement sexuel. Tout avait toujours été purement sexuel entre eux deux. Il la dévisage de son regard pénétrant, il la scrute. Ses formes, Hydra les connaît par cœur, pour les avoir sculptées, pour les avoir mémorisées. Pas comme il mémorise les livres ou des citations à replacer un jour, non, ancrées, tatouées en lui. C'est instinctif, c'est bestial, c'est inhumain de penser comme cela. Mais cela fait bien longtemps qu'il a arrêté de se contenir en public.  Elle le regarde, il le sait, et ça ne le dérange pas. De toute façon à quoi bon avoir honte, ils savent tous les deux ce qu'ils pensent respectivement de leurs corps. Une barrière n'est plus. Entre eux, ça n'est pas de l'amitié ou de la haine, ça n'est pas de l'amour ou de l'indifférence. C'est animal. Le cacher serait futile, ils font parti des races les plus bestiales. Qui, mis à part un vampire, tue pour se nourrir de nos jours ? Qui, mis à part une Hydre, possède un poison destiné à vous attirer, afin de pouvoir plus facilement pour tuer, une fois que vous êtes là dans ses bras ? Personne. Ils étaient seuls, dans l'éternité. Eternité qu'il fallait bien passer.
Il conserve un certain intérêt pour elle, c'est indéniable. Pourquoi lui parlerait-il encore sinon ? Au delà de l'attirance purement sexuelle, il y a autre chose. Peut-être le fait qu'il se sente supérieur sans avoir besoin de la dénigrer ? Qu'il contrôle tout, encore une fois  ? Il ne le sait pas. Un savoure ces moments passés avec elle, puisqu'elle demeure intéressante. Blessée, renfermée, elle se débat comme une proie face à ses sentiments tout en se résignant. Et la voir ainsi le fait jubiler.  

▬ Oh non, vous n'êtes pas au même rang.

Aelicya sourit, il sourit aussi. Son égo a besoin d'être flatté, c'est toujours plus agréable quand les compliments ne viennent pas de lui. Certes il pense sincèrement qu'il est au dessus de bon nombre de gens, mais l'entendre de la part de cette fille à l'égo surdimensionnée a un certain goût de victoire.
▬Ne me dis pas que tu as laissé tomber tes seringues pour me surveiller ? Je ne te savais pas si accro.

Un rictus vient étirer ses lèvres et elle sort un paquet de cigarettes de sa poche. Des marlboro light. Il sait qu'elle y est dépendante. Le seul point positif à être un junkie est bien qu'on finit par reconnaître les odeurs entre mille, le goût, les effets. Tester est le meilleur moyen d'apprendre, et d'approuver. Cette odeur qui étaient accrochée aux vêtements qu'il avait retirés, cette odeur qui imprégnait ses cheveux, cette odeur qui la suivait. On dit souvent que le tabac réduit les sens, l’odorat, le goût. A croire que lui ne sentait plus que ça. Il ne vivait plus que de ça. On ne compte plus ses différentes addictions, il change de substance illicite comme il change de jean. En mourir ? Peut-être un jour. Qui sait.
Certain se forcent à fumer pour se donner un style, lui aime ça, comme certains aiment les pattes au pesto ou les chaussures à talon.
Son addiction n'était un secret pour personne qui s'y connaissait, ou le connaissait un temps soit peu. Par contre la réelle raison de celle-ci était tenue secrète, à moins d'être une frappe en déduction ou le connaître, on ne pouvait pas savoir que la drogue était le seul anti-douleur qui lui restait.

▬ Accro ? A toi ? Entre les seringues et toi le choix est vite fait Il fixe ses yeux rouges, fier de lui, puis continue  Néanmoins, sans vouloir te réduire à ton statut de femme -sous-entend il partenaire d'un soir- je dois t'avouer que ta présence n'est pas addictive, mais tout aussi plaisante.

Sans décrocher son regard du sien, il attrape la cigarette qu'elle a entre les dents, non sans effleurer ses lèvres au passage, et la met entre ses dents à lui. Se décollant du mur avec la nonchalance qui le caractérise si bien, il tire un coup et la lui remet dans la bouche. Un filet de fumée grisâtre sort de ses narines. S'il écoutait son corps, il lui sauterait dessus, mais pour une fois, il écoute sa tête. Wilhem décide alors de l'emmener au parc et mime de la prendre par les hanches afin de l'y conduire. Sans la toucher. De toute façon elle lui appartient, elle aussi.

▬ Tu bouges ton fessier ou il faut que j'y porte ma main?







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Re: Poison | Ven 20 Mar 2015, 13:46


I HATE YOU
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« Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu  »

C'était comme une tornade. Violente, intempestive, imprévisible qui balaie tout sur son passage. Il entre en scène et tu ne vois déjà plus que lui, ne respire plus que son parfum marqué. Un souffle chaud annonce sa venue et déjà tu t'enflammes à l'idée que ses doigts frôlent ta peau laiteuse avec une fougue qui lui était propre. Combien de fois en avais-tu rêver la nuit, te réveillant en sueur et haletante de désir, impression mêlé au dégoût du caractère qui contrebalance son attraction physique sur toi. Tu ne l'aimes pas pour ce qu'il est, lui si dénué de toute valeur morale et de conscience sur la préciosité de la vie. Tu ne l'aimes que pour ce qu'il dégage. Un poison aussi toxique qu'addictif. C'est comme une tornade. Un ouragan, l'érosion de ton self-contrôle comme l'exaltation du moindre de tes sens.

▬ Accro ? A toi ? Entre les seringues et toi le choix est vite fait .Néanmoins, sans vouloir te réduire à ton statut de femme, je dois t'avouer que ta présence n'est pas addictive, mais tout aussi plaisante.

Tu agrandis le sourire fier que tu t'efforces de maintenir depuis le début de votre échange pour ne pas perdre la face. Tu sais quel acteur il est, narcissique et égocentrique, qui te fait de l'ombre sur l'égoïsme. Tu connais ses tours de passe-passe pour t'attirer une fois de plus dans ses bras avant même que tu aies eu le temps de résister. Et tu devines ses intentions peu louables chaque fois que vos deux corps se trouvent à une distance minime, distance qui se réduit à mesure que vous échangiez. Et lorsqu'il effleurent tes lèvres maquillées du rouge le plus pur que tu aies, tu ne t'empêches de t'électriser sous ce contact. Mais tu le fixes. Fière et victorieuse, tu le défies de tes yeux carmins, lui signifiant que cette fois, c'était différent. Et quand il aspira la fumée toxique de la cigarette, tu ne pus t'empêcher de ravaler ta fierté en même temps que l'attirance que tu cultives pour lui. Il te rend la cigarette et tu détournes le visage, sans doute rosé par l'excitation. Tu ne lui céderas aucune faille cette fois.

▬ Tu bouges ton fessier ou il faut que j'y porte ma main?

▬  Tu ne mettras ta main nulle part sur moi, aujourd'hui.

Ni demain. Et tu avances lentement, accroissant la distance qui vous séparent, celle qui te fait chavirer habituellement. Tu mets toutes le chances de ton côté, et tirant une nouvelle fois sur la cigarette qu'il avait porté à ses lèvres précédemment, tu fermas les yeux pour tenter de retrouver ton calme et toute la maîtrise de toi-même. Tu chavires, tu tangues, et pourtant tu te rattrapes, tant bien que mal. Et tu tentes une attaque osé.

▬ La dernière fois, c'était la dernière fois.

Tu lui claques gentiment la joue en lui faisant face, avec cette audace qui t'était propre. Tu était bien décidée à mettre un terme à votre relation purement sexuelle, pour laquelle tu étais si dépendante. C'était lui le junkie. Et il était hors de question que tu fasses une overdose ou une crise de manque.

▬ C'est là que tu vas rentrer en manque. Et que tu vas en crever, chéri.

Tu te croyais indétrônable, comme toujours. Tu te savais toute puissante avec la gent masculine par ta plastique que tu voulais parfaite et par ton tempérament volcanique qui les excitait trop souvent. Tu te mets en danger en collant ton corps contre le sien, pour des secondes qui te paraissent interminables. Tu t'échappes vivement pendant que tu en es encore capable, et recule, pour observer cette tempête que tu déchaînes en lui comme en toi chaque fois que vous vous frôlez de trop près. Là tu avais fait exprès. Et tu comptais bien en profiter.

▬ Il ne te restera plus que tes seringues. Alors ? Heureux ?

Tu tires une dernière taffe de cigarette avant de la laisser choir sur le sol, et l'écraser avec ton talon. Tu laisses s'échapper la fumée d'entre tes lèvres, en prenant le soin de la diriger vers ton futur ex-amant. Et tu clos ta provocation en passant ta langue sur tes lèvres. Tu le feras craquer avant qu'il ne le fasse.


© basé sur un codage de one more time & silver lungs.




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Re: Poison | Sam 21 Mar 2015, 16:41


Aelicya Ҩ Hydra



 Ҩ Une force qui t'attire et qui te blesse  



Jamais l'idée que quelque chose lui soit refusé ne lui avait traversé l'esprit, et encore moins que cette femme là ne lui résiste. Ce jeu de séduction dont ils connaissent tous les deux la fin avant que le début ne soit écrit n'était pas intéressant de part une fin inconnue. Il l'était grâce à son issue qui lui plaisait. Lui et ses besoins animaliers. Ce jeu glauque n'avait jamais rien eu de sentimental.
▬Tu ne mettras ta main nulle part sur moi, aujourd'hui.

Un sourire narquois se dessine sur ses lèvres et il place ses mains baladeuses dans la poche de son jean. Si ça n'est pas maintenant, ça sera plus tard.

▬ La dernière fois, c'était la dernière fois.

Il hoche la tête avec cet air qui veut tout dire. Mais oui bien sûr. Elle peut toujours courir. Il a confiance, peut être un peu trop. Il n'a peur de rien, ou presque, ça n'est pas la perte d'une femme qui le tuera. Aelicya s'approche de lui, une vague d’excitation ébranle son corps. Personne aux alentours, pas un enfant, pas un couple de vieux prêt à les sermonner.  S'il l'avait voulu il lui aurait sauté dessus, mais l'Hydre compte bien attendre qu'elle fasse le premier pas. C'est encore plus agréable quand c'est elle qui marche sur ses propres principes. Elle ne fera pas qu'accepter, elle le demandera.  Et elle l'obtiendra, car il fait le beau, mais il ne saurait lui refuser ce genre de choses.
▬ C'est là que tu vas rentrer en manque. Et que tu vas en crever, chéri. Il ne te restera plus que tes seringues. Alors ? Heureux ?

Il passe sa main dans ses cheveux ébènes et avance de quelques pas. Wilhem est à la fois légèrement irrité par cette soudaine « bonne résolution » et amusé par ce changement. Tout ne lui file pas entre les doigts. Pourquoi le préviendrait-elle, si elle voulait réellement le voir partir de sa vie ? Il s'approche d'elle, lent, se penche légèrement vers elle et lui redresse le menton à l'aide de deux de ses doigts. La fixant avec intensité dans les yeux, mêlant dureté et passion. Entre le mentor qui sermonne et l'amant qui désire, il répond alors, calme :

▬ Tu sais ma jolie, tu n'es pas indispensable à ma vie. Tu n'es pas la seule à être bien foutue sur l'île. La seule difficulté que je pourrais potentiellement rencontrer c'est retrouver quelqu'un aux cheveux roses naturels. Et comme ça n'est pas mon principal critère, ça ira.

Il en faut bien plus pour le déstabiliser. Et encore plus pour le rendre malheureux. Hydra n'est pas un monstre, mais il n'en est pas loin. Il ne ressentait pas assez de choses pour cette femme pour que son départ le chagrine réellement. Néanmoins, qu'il cherche à lui expliquer les choses prouve qu'elle n'est pas rien. S'il ne la supportait pas, il serait parti, simplement vexé de ne pas avoir fait le premier pas.

Wilhem fait quelques pas, en direction de nul-part. Il a tout son temps, il a bien jusqu'à dix-huit heures avant que sa colocataire ne rentre. La maison est vide sans elle, il n'y a rien à faire. Effectivement, Hydra est à jour sur ses dossiers (c'est bien une des rares choses sur laquelle il s'applique),  sa chambre est propre,  et Personne (son affilier) est on-ne-sait-où depuis trois jours. En clair rentrer serait le meilleur moyen d'être tenté de jouer avec ses seringues ou ses cachets. Ayant promis à sa colocataire de faire attention (tout le monde sait qu'il ne pourra jamais s'arrêter) il voit en Aelicya un moyen de s'amuser. Il est évident que si elle savait au moyen de quelles activités il régulait ses prises de stupéfiants, elle ne lui aurait jamais fait une telle requête. Fort heureusement, elle ne sait pas.

L'Hydre se retourne vers sa victime et la regarde de ses yeux de rapace :
▬ As-tu réellement l’intention de tout stopper ou c'est un énième caprice ?

Il s'approche d'elle, de nouveau, et lui laisse le temps d'humer une fois de plus ce poison mortel et enivrant. Si elle compte réellement s'échapper de son emprise, autant lui rendre la tache plus difficile.






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Re: Poison | Mer 25 Mar 2015, 13:31


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« Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu  »

Tu sais qu'il te désire. Tu le sens quand son pouvoir agit un peu plus sur toi et te coupe l'infime envie que tu as de résister à l'appel sensuel de son corps. Tu le vois quand tu aperçois la moindre trace d'irritation sur son visage aux traits parfaits. Tu l'entends quand l'écho de sa voix se fait entendre, entre excitation et frustration. C'est infiniment faible comme signes. Si discrets, si méticuleusement maîtrisés pour te faire chuter encore plus. Une inconnue t'aurait dit que tu délires, il ne vacille pas, tu t'inventes une marque de faiblesse de sa part. Faux. Tu sais qu'il hésite, entre l'envie de te faire taire par un baisers passionné, un de ceux que vous avez si longuement partagé auparavant. Tu sais aussi qu'il attendra que tu te donnes à lui avant, que tu le supplies presque à genoux de te faire sienne, aussi intensément que les fois précédentes. Tu le sais tout ça. Et c'est toutes ces données qui te poussent à le contredire sur ces certitudes bâties depuis longtemps sur ta faiblesse nourrie par un désir fou pour lui.

▬ Tu sais ma jolie, tu n'es pas indispensable à ma vie. Tu n'es pas la seule à être bien foutue sur l'île. La seule difficulté que je pourrais potentiellement rencontrer c'est retrouver quelqu'un aux cheveux roses naturels. Et comme ça n'est pas mon principal critère, ça ira.

Tu souris. Bien sûr que non, tu n'étais pas indispensable à sa vie. Pas plus qu'il ne l'était à la tienne. Il est juste irremplaçable. Cette envie frémissante qui te réveille la nuit en sueur, ce besoin d'être entourée de ses bras d'hommes pour apaiser ces pulsions, tout ça, il n'y a que lui pour la combler. Tu avais essayé pourtant. D'échouer ta passion entre d'autres bras, de la ternir sous d'autres coups de reins, de la tuer sous d'autres baisers. Tu avais essayé, dans des tentatives veines qui s'étaient chacune soldée par des échecs cuisants.

▬ As-tu réellement l’intention de tout stopper ou c'est un énième caprice ?

▬  Tu te gourres, amour. Je suis surtout la seule à te faire ressentir cette satisfaction chaque fois que je te demande de venir. Parce que tu sais que j'ai besoin de toi.

Cette déclaration aurait pu être synonyme d'abdication. Tu avoues tes faiblesses, celles que vous connaissez l'un et l'autre, sans détour ni nuance. Tu te rapproches de lui, sous l'impulsion du poison qu'il t'avait fait goûté, depuis trop longtemps déjà. Les yeux fiévreux d'envie, le corps agité qui appelle le sien, et tu poses tes mains fébriles sur son torse, en lui faisant face. Tu jouais l'amoureuse transie à la perfection. En échangeant un regard doux qui aurait pu laisser croire que tu en étais raide dingue, tu te contentas d'approcher des lèvres des siennes, pour finalement lui offre une légère morsure au creux du cou. Tu n'allais pas l'embrasser. Tu n'étais pas si près de la fin pour ça.

▬  Enfin... Juste besoin de ton corps.

Tu faisais preuve d'une honnêteté remarquable. Tu ne l'aimais pas spécialement. Tu étais juste dépendante de ses caresses et ses embrassades ombrageuses. Et chaque fois que vos deux corps se rapprochaient, tu t'en rappelais.

▬ Tu sais, t'es pas indispensable à ma vie non plus. Après tout, ill y en a d'autres.

Il était facile pour lui de retourner la situation à son avantage en la traitant de simple prostituée. D'autres hommes, d'autres amants enflammés qui pliaient sous la moindre de tes volonté. Tu n'avais pas besoin des hommes. Tu les aimais juste. Leur regard amoureux après l'amour qu'il te destinait, à toi et à toi seule, entre des draps de satins, souillés par une preuve d'amour de plus. Tu étais aimée, Aelicya. Tu aimais aussi. Apporter une petite dose de bonheur dans la vie de l'un et de l'autre. Tu aimais aimer.

▬ Je n'arrêterai rien. Juste le fait d'avoir un besoin insatiable de toi.

Tu lui faisais face, en lui souriant de façon narquoise. Tu expliquais tes intentions avec franchise. Et lui détruisais ce piédestal qu'il s'était forgé, au fur et à mesure de vos échanges enflammés.


© basé sur un codage de one more time & silver lungs.




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Re: Poison | Mer 29 Avr 2015, 22:53


Aelicya Ҩ Hydra



 Ҩ Une force qui t'attire et qui te blesse  




▬ Tu te goures amour. Je suis surtout la seule à te faire ressentir cette satisfaction chaque fois que je te demande de venir. Parce que tu sais que j'ai besoin de toi.

L'hydre ne dit rien. Qui ne dit rien consent, dit-on. Il est vrai qu'elle est un peu plus qu'une conquête d'un soir, théoriquement puisqu'ils se sont retrouvés plus d'une fois. Il ne l'aime pas, il s'est accoutumé à sa présence, son souffle, son parfum. Après tous ils savent que tous les deux ils ne font que jouer, que leur amour du sexe opposé n'impose pas de sentiments. Elle s'approche, il la regarde. Il n'aurait pas dit non à un énième patin, il ne dit jamais non à rien. Hydra est curieux, et dans sa grande intelligence, le plus mature de sa part est de savoir s'avouer qu'il ne sait pas tout. Il accepte de tester, tant qu'on ne le dénigre pas lui, et sa fierté masculine.  La seule chose qu'il regrette, c'est de ne pas tout maîtriser. Et encore, c'est juste un jeu dangereux pour elle, il sait qu'il ne risque rien. Il est intouchable.

▬  Enfin... Juste besoin de ton corps.

Un faible sourire aguicheur se dessine sur son visage. Il est évident qu'on ne l'approche pas pour sa personnalité, il ne cherche pas à être aimé. Tout est superficiel, car au fond tout le monde est pareil, le masque change juste de couleur. Il la fixe, ne se cachant pas de la regarder, on dirait presque qu'il la dénude tellement c'est peu discret. Mais encore une fois ils sont seuls, au loin des cris d'enfants, qui ne s'aventurent pas de ce côté du parc, comme si l'aura de nos deux êtres les éloignaient.

▬ Tu sais, t'es pas indispensable à ma vie non plus. Après tout, il y en a d'autres.


Son visage de naturel impassible laisse paraître une grimace. Il la laisse continué, vexé.  

▬ Je n'arrêterai rien. Juste le fait d'avoir un besoin insatiable de toi.

Il recule et la fixe, blessé dans son amour propre, lui répondant froidement et clairement :

▬ Tu sais, poupée, je ne suis pas avec toi de très nombreux soirs pour ton intelligence, c'est pourquoi j'ai accepté beaucoup d'âneries. Mais laisses moi te corriger sur une chose, darling. Il y en a d'autre, mais tu ne pourras pas te passer de moi. Car malheureusement, je ne suis pas comme les autres.

Il s'approche doucement, la surplombant de toute sa hauteur, la fixant de ses yeux jaunes, pénétrants, attirants. Il est de mauvais poil, elle serait stupide de ne pas s'en rendre compte, mais stupide aussi d'essayer de s'enfuir. On le connaît, lui et ses excès de rage puériles, son besoin naturel de prouver qu'il est le plus fort, cet homme presque animal de part sa race mais aussi son comportement. Et on se demande ce qu'il aurait été s'il était né mythologique licorne.

Wilhem aime ça, dominer, que tout lui appartienne, la situation et le temps. Captive, la vampire ne peut pas reculer car un arbre est apparu juste derrière HRP : les joies de la fiction . Aucun sourire ne se dessine sur ses lèvres, son ton dur et ses paroles crues coulent à flot, pauvre barbie.
▬ Tu n'arrêteras jamais d'avoir besoin de moi, car cette addiction est pire que tes clopes. Tu peux penser ce que tu veux, réconfortes toi dans de vaines espérances si cela te permets d'aller bien. Mais dans ce cas là, je te conseillerais de ne pas me comparer aux autres hommes.

Sans reculer d'un millimètre, il active son pouvoir, plus fortement qu'à l’accoutumée. Ce pouvoir, cette aura qui le suit partout, addictive. Assez pour lui faire comprendre qu'il peut sans la toucher affoler son corps, sans pour autant aller plus loin. Ce poison, qui fait mal, et qui fait du bien. Il s'apparente au plaisir, il en a le goût, il en a la couleur, mais il est différent en un unique point : on sait qu'il est dangereux.
▬ Ne prends pas cela pour de la jalousie, darling, mais plus comme un avertissement. Tu sais ce que ça fait, d'être en manque, non ? Si je t'éloigne de moi, tu la sentiras, cette dépendance. As-tu réellement conscience, maintenant, que tu ne peux pas te passer de moi ?






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Re: Poison | Jeu 30 Avr 2015, 18:02


I HATE YOU
hydra & aelicya
so much, much more
« Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu  »

Aelicya avait le désir à fleur de peau, celui qui coule dans ses veines, arrache un frisson dans l'échine de son dos, excite sa cambrure trop marquée. Elle crache un peu plus de ses envies à chaque mot qu'elle prononce et vend un peu plus son âme à son diable unique, celui vers qui elle revient toujours, encore un peu plus chaque fois. Elle le rejette quand il se tient devant elle avec ce sourire marqué et fier, chaque fois qu'elle tente une esquive maniérée. Et pourtant elle l'appelle d'autant plus quand il n'est pas là, quand elle ne sent pas son odeur masculine coller sa peau diaphane, lorsqu'elle soupire de lassitude en manque de ce poison trop addictif pour ne pas la ramener toujours. Elle avait ce désir puissant qui la mène à poser ses ongles sur la veste de son amant, en s'accrochant comme si le moindre écart de plus lui arracherait un souffle de vie.

▬  Je ne le sais que trop bien.

Elle retient un souffle de plus et lui arrache enfin un baiser qu'elle sait attendu des deux parties depuis leur rencontre. Il n'y avait rien à attendre de plus, que le mélange de leurs respiration dans une étreinte charnelle qu'elle quémande impatiente et capricieuse. Les rires des enfants au loin volent, les regards désabusés s'évaporent quand ses lèvres rencontrent celles de l'hydre. Et elle respire enfin cet air toxique dont elle est si dépendante. Elle y revient encore et ne relâche son étreinte que lorsque l'oxygène commence à lui manquer. Et elle retrouve alors ce dégoût qu'il lui inspire, d'avoir cette emprise irrésistible sur elle, à laquelle elle cède sans gène à chacun de leurs heurts.

▬  Sais-tu à quel point je te déteste ?

Sa bouche délicate vocifère des mots calculés pour exprimer sa haine à la vue de sa propre faiblesse. Les langues se délient, mais ô combien jamais elle ne dira qu'elle l'aime. Parce qu'il n'avait jamais été question d'amour. Jamais elle n'avait songé à Wilhem en dehors du plaisir charnel qu'il lui inspirait et de leur passion qu'il concrétisait entre des draps blancs et fouillés. Elle vomissait l'idée d'avoir un quelconque sérieux dans leur liaison, plutôt mourir. Et pourtant, elle se tue à petit feu en s'approchant toujours plus près de la tentation qui la consume.

▬  Utiliser cette technique pour un baiser, c'est d'un lâche.

Elle agite sa main pour lui faire signe de se décaler, mais elle ne cille pas et reste statique. Elle continue de le fixer, avec défi et envie, savoir si il irait encore plus loin ou s'il arrêterait ici les enchères charnelles.

▬ Je ne pensais pas que tu serais capable d'un coup aussi bas.

Son sourire s'étire et savoir qu'il lui fallait utiliser son poison pour l'embrasser lui amena un sentiment égoïste de victoire. Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder.


© basé sur un codage de one more time & silver lungs.




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Re: Poison | Dim 03 Mai 2015, 17:16


Aelicya Ҩ Hydra



 Ҩ Une force qui t'attire et qui te blesse  



Un contact animal et sauvage, des corps qui se cherchent et s'attirent. Un baiser passionné, leurs lèvres qui se caressent avec passion. Il ne dit pas non, il ne dira jamais non. Les yeux fermés ils profitent de cet instant qu'ils savent ravageur, de cette haine et de ce mépris qui les habitent. Ces deux êtres qui s'attirent autant qu'ils se repoussent, qui s'aiment autant qu'ils ne peuvent se supporter, eux, qui sont si similaires et pourtant si différents.Les mains de cet homme au charme mystique viennent agripper le bas de sa veste, caresser le creux de son dos à travers les vêtements.

▬  Sais-tu à quel point je te déteste ?

Un sourire étire les lèvres de l'hydre. Il n'a jamais cherché, et ne cherche pas à être aimé. C'est plus simple de cette manière, lorsqu'ils viennent se chercher ils savent pourquoi, pas d’ambiguïté, pas de faux espoirs. Il n'a jamais cherché à les briser, les femmes, il a toujours été clair, son objectif dans la vie n'est pas d'avoir une vie saine et propre, il a l'éternité pour s'y mettre. Toutes ces femmes à ses pieds, il ne les souhaite pas, il ne veut pas de lettres d'amour enflammées ou de roses le jour de la saint valentin. C'est ce qu'il apprécie tout particulièrement avec la vampire, ils n'iront jamais plus loin, leur mésentente le garanti, sceau d'une relation qui ferait rougir Dieu s'il existe.

▬  Utiliser cette technique pour un baiser, c'est d'un lâche.

D'un signe elle lui ordonne de reculer, il s’exécute légèrement. Il est un monstre mais ne va pas trop loin, contrairement à d'autres il sait s'arrêter, il vaut mieux savoir lâcher prise aujourd'hui plutôt que de ne plus rien avoir demain. Dans ce sens là on pourrait presque le considérer comme gentil.

▬ Je ne pensais pas que tu serais capable d'un coup aussi bas.

Sans perdre son calme -le toucher devait être le sens le calmant le mieux- il lui répond :

▬ Tu ne fais qu'écouter tes désirs, je ne t'ai rien ordonné du tout. J'ai chatouillé tes hormones c'est vrai, mais si tu en es venue à m'embrasser, c'est que tu en mourrais d'envie et tu le sais. Ne cherches pas à te convaincre que je suis le plus fautif de nous deux, nous savons que notre implication est égale. Je ne t'ai jamais forcé à rien, tu peux chercher. Je suis sûrement le pire des amants, mais tu restes maîtresse de ton corps et de ton esprit. Car de nous deux, inutile de préciser qui est le plus fort.

D'un geste habile il s'avance vers elle, ne voyant aucun signe lui annonçant que, non, pas cette fois, il vient entourer doucement mais fermement les poignets de la jeune fille de ses mains afin de les placer dans son dos à elle, sans lui faire mal, l'enlaçant et la dominant de toute ta hauteur. Il la fixe et tandis que ses yeux jaunes pénètrent doucement ceux de la vampire il lui annonce :

▬ C'est toi qui choisi, poupée, tu sais que je ne t'ordonnerais rien. Il faudrait juste que maintenant tu arrêtes de te dire que tout est de ma faute.

Que ça lui fasse du bien de se déculpabiliser est une chose, qu'elle le traître de lâche en était une autre. Hydra est certes qualifiable par de très nombreux adjectifs péjoratifs, mais il y en a certains qu'il ne vaut mieux pas utiliser en sa présence.
Il aurait pu asseoir son autorité et lui voler un énième bisou, toucher son corps à foison, mais Wilhem est aussi patient qu'un chat. Sachant que sa proie ne pourrait pas lui résister longtemps, et en profitant de sa supériorité inégale face à cette femme, il ne peut se sentir menacé en aucune façon.


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Anonymous
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Re: Poison | Mer 06 Mai 2015, 21:20


I HATE YOU
hydra & aelicya
so much, much more
« Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu  »

Les mains liées dans son dos immobile provoquent un frisson instantané qui lui parcourt l'échine et fait frétiller le moindre de ses sens. Elle ne cille pas quand il la toise de toute sa hauteur, Aelicya si petite et si frêle envergure, alors qu'il ensorcelle un peu plus son esprit chancelant par des mots spontanés et nets.

▬  Pour être honnête, je ne sais pas trop ce que je veux entre toi et moi Rassure-toi, je ne t'aime pas.

Ces mots significatifs n'arrivait jamais de bonne augure entre toutes personnes censées qui échangeaient un dialogue si surréaliste. Pourtant, ça sonnait plus comme un aveu évident de l'inaptitude de l'un et de l'autre à considérer chacun comme autre chose qu'une simple aventure où le sexe régnait. Elle n'avait jamais attendu plus, et malgré ses doutes, restait persuadée au fil de leurs ébats qu'il n'était pas ce qu'elle recherchait comme elle n'était pas sa femme rêvée. Ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre.

▬  Des fois je me dis qu'on tourne un peu en rond. On est même pas en couple et je ressens la routine. Tu vois le paradoxe ?

Elle sourit et laisse échapper un rire enfantin qui ne faisait aucunement partie du visage qu'elle montrait habituellement face à Hydra. Mais après tout, elle se dit qu'il connaissait la moindre parcelle de son corps et qu'elle n'avait plus grand chose à cacher. Et puis elle se murait dans une honnêteté permanente qu'elle ne dévoilait toujours qu'à demi-mot. Et puis elle se dégage doucement de son emprise, et sort à nouveau une cigarette de son sac pour la porter à sa bouche.

▬  Que crois-tu qu'il se serait passer, si jamais un de nous deux avait parlé d'amour ? Ne serait-ce qu'une fois.

Hydra savait pleinement les attentes et intentions d'Aelicya à son égard. Elle n'avait jamais éprouvé la moindre affection pour l'hydre. Un peu de douceur peut-être. Une pointe d'amertume aussi, pour n'être qu'un fantasme qu'on assouvit sans trop de difficultés. Cette image de fille facile qu'il lui renvoyait à chaque fois en pleine gueule. Elle allume sa cigarette d'un claquement de doigt brûlant et tire une taffe, en prenant soin de s'éloigner de son amant pour ne pas retomber d'emblée sue des contacts sensuels. Pas tout de suite.

▬ Tu sais qu'on ne s'aimera jamais. Ça a un côté un peu frustrant parfois. Et un peu libérateur aussi.

Elle gratte sa tempe droite d'un doigt tandis qu'elle ferme les yeux. Ils n'étaient rien l'un pour l'autre, et elle n'aimait pas être rien. Et Hydra, des hommes, il y en avait tellement d'autres, qu'en se retournant vers lui elle se demandait encore ce qu'il avait de si particulier.

▬ Il n'y aura jamais que le sexe entre toi et moi ?

Il n'y avait pas de nous. Il n'y en a jamais eu et n'y en aura jamais. Et Aelicya n'avait jamais peur de la vérité quand elle la demandait.


© basé sur un codage de one more time & silver lungs.




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