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 The sound of the sea

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Re: The sound of the sea | Jeu 12 Mar 2015, 07:43

Doc, résumons tout cela un peu, j'ai à mes côtés une femme féroce qui rêve qu e d'une chose. Celle que soit loin d'elle. Mais je ne part pas si facilement, car je suis un emmerdeur, j'aime faire chier les gens, qui plus est quand ils sont hyper sérieux, comme cette jeune fille. Donc ces mots n'avait que l'effet contraire de ce qu'elle voulait. Il me faisait rester, accroché comme un parasite, lui faisant sûrement vivre un enfer sous l'eau. Elle qui devait aimer cet endroit pour son silence oppressant, ces vagues, ce paysage. Je souriais, fier de moi. Elle était pleine de haine et de rage envers ma personne, je devais m’insupporter en ce moment à jouer les moralisateurs. Pourtant les mots que je disais était plein de bonne volonté pour elle. Elle était fière quand j'avouais mes fautes. J'étais moi-même sans le masque que je portais bien trop par habitude. Je gardais un vague sourire, bien que plus las et maigre par rapport à ceux que j'arborai à longueur de temps. Elle semblait si distante et pourtant elle était proche, je pouvais la toucher si je désirai, ce que je ne faisais pas au final. Elle disait que mes mots lui important peu. Pourtant, j'avais vu de la colère dans ses pupilles, elle m'avait clairement montrer son hostilité. Je lui renverrai ce fait si cette dernière niait tout. Avec elle c'était comme cela. Je la regardais d'un air qui se voulait un peu innocent. Elle commençait à m'énumérer mon défaut principal et à quel point il pouvait faire mal, je la regardais, bien sûr cela blessait mon orgueil, mais je suis que le monstre qu'elle décrit. Bien sûr si elle me trompait, j'apprécierai moyen, mais c'était un retour des choses et la chose à ne pas faire si cette dernière voulait me récupérer, me rendre jaloux ne fera que fuir.

-Vous croyez que l'on ne pas déjà dit ces mots, c'est ceux qui m'ont fait me balader seul, comme au début de mon ennui. Je demandais juste à être surpris. J'ai été irresponsable, sans aucun doute. Mais je ne regrette pas mon aventure parmi les mortels. Ils m'ont appris un tas de choses dont personne n'a idée. Ces personnes ont changé ma façon de voir. Bien entendu, j'ai goûté au fruit défendu. Mais je ne suis pas homme à faire toute une histoire de mon passé, je préfère de loin mon présent et mon avenir. J'avais besoin de tout cela pour être tel que je suis pour reconquérir le cœur de mon aimée. Que cela soit qui fait des efforts pour faire changer mon couple pour ne pas me mener à l'ennui. Me tromper, elle aurai pu le faire, je serai fâché, mais vous savez quoi. Je pardonne contrairement à vous ou elle, jusqu'à un certain point. Mais un proverbe dit que le pardon est divin. Donc c'est normal que vous restez sur vos positions. Miss arctique qu'importe vos griefs envers moi ou les gens en général, vous vivez votre passé, vous laissant vous bouffer à l'intérieur. Vous êtes sûrement importante pour mon père. Une guerrière comme on fait plus. Les soldats sans sentiments, cela n'existe que dans les contes.

Je bougeais doucement mes jambes pour faire bouger l'eau, m'amusant encore avec elle. Sa couture n'avançait pas des masses, la preuve qu'elle me donnait bien plus d'attention qu'elle voulait le croire. Un sourire nostalgique se peignait sur mon visage, remontant mon écharpe sur mon nez, le nom d'un de mes enfant sur cette dernière ou juste un mot. J'avais mes chaînes qui me raccrochait aussi au passé. Je lui rendait hommage avant de souffler doucement, c'était pas le vent que je créais en faisant cela. Cette méthode était bonne au début, pour cela que j'avais un bon souffle. Ma respiration était lente, elle me détendait. Je restais un moment silencieux pour voir comment elle réagirait si je ne disais plus rien. Peut-être qu'elle se mettrait à décortiquer toutes mes paroles. Je jouais un jeu dangereux, j'assumais pleinement mes actes, je ne pouvait pas les effacer, comme ma mémoire, mais je pouvais absoudre mes fautes à cette personne que j'aime. Je suis un gamin, mais je suis avant tout comme cela depuis la nuit des temps. Toujours changeant, lunatique.
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J'ai traversé le portail depuis le : 16/07/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama/Etilya. Mon nom est : Nayla. Actuellement je suis : en profonde introspection. Il paraît que je ressemble à : création d'omocha-san/weiss schnee de RWTB et à ce propos, j'aimerais remercier : Dimée ♥♥♥.
Re: The sound of the sea | Dim 29 Mar 2015, 17:15

Nayla aurait pu lui dire que lorsqu’on aimait quelqu’un, on ne le faisait pas souffrir. Elle aurait pu lui dire que quand on aimait quelqu’un, il fallait faire des concessions, se maîtriser, faire des sacrifices. Que le véritable amour était plus fort que tout. Que sinon, ce n’était pas de l’amour. Tout cela, elle aurait pu le lui balancer en pleine face. Elle aurait pu, si elle savait seulement ce qu’était l’amour. Mais voilà. Elle n’avait jamais aimé et ses connaissances en la matière se réduisaient à l’état de fondations. Alors elle ne pouvait trop s’engager sur ce terrain-là avec Eole. La seule chose qu’elle arrivait à souligner, c’était l’infidélité et la trahison de la confiance. Mais le dieu ne semblait pas particulièrement touché par ses paroles. Il n’y avait donc rien qui put le faire taire ? le faire partir ? Il se justifiait. Il reconnaissait ses torts. Nayla écoutait son nouveau discours d’une oreille distraite, pourtant ses réactions la trahissaient.

« Vous croyez que l'on ne pas déjà dit ces mots, c'est ceux qui m'ont fait me balader seul, comme au début de mon ennui. Je demandais juste à être surpris. »
« Vous faites passez votre femme pour l’ennui, si je comprends bien. Elle ne vous suffit pas. La pauvre, ce doit être terrible à endurer. »

Elle cherchait les failles, sans relâche. Mais la crainte d’offenser son seigneur et maître l’empêchait de faire usage de toutes ses ressources. Jusqu’à un certain point. Car elle ressentait comme maintenant le besoin de passer à l’attaque, elle aussi. Pour qu’il cessât de lui parler. Pour qu’il la laissât en paix. Mais son flot de parole continu ne s’interrompait jamais. Il la noyait sous des tonnes de mots. Et elle ne savait plus quoi faire ni quoi dire. Alors, autant suivre son instinct. C’était ce qu’elle faisait dans ces cas-là.

« Me tromper, elle aurai pu le faire, je serai fâché, mais vous savez quoi. Je pardonne contrairement à vous ou elle, jusqu'à un certain point. Mais un proverbe dit que le pardon est divin. Donc c'est normal que vous restez sur vos positions. »

Cette fois-ci elle tourna la tête vers lui, les yeux plissés, l’expression contrariée.

« Vous ne me connaissez pas. Vous ne pouvez donc pas me juger, ni savoir ce que je peux faire ou non. Cessez donc de vous octroyer tout et n’importe quoi. Le pardon n’a rien de divin. Ce n’est qu’une question de contexte et de personnalité. »

Elle expira pour laisser refluer la colère. Elle focalisa son attention sur le tissu qui reposait sur ses genoux et envisagea de reprendre sa couture. Elle le prit dans ses mains et le leva devant ses yeux, inspectant l’avancé du travail. Qui n’était pas des meilleures depuis que la divinité tentait de converser avec elle. Ou disons plutôt, souhaitait la faire sortir de ses gonds. C’était du moins l’impression de notre Kirin. Lorsque Eole revint sur elle et son passé, elle soupira profondément, irritée.

« Mon passé ne regarde que moi. J’ai mes raisons d’avoir des griefs. Mais là encore ce ne sont pas vos affaires. »

Pourquoi lui disait-elle ça, alors qu’elle savait que ça ne changerait rien ? Ce dieu était plus têtu qu’une mule. Et il continuait de la baratiner. Ce qu’il pouvait être pénible… il avait bien de la chance d’être un dieu, sans quoi, fils de Poséidon ou non, elle lui aurait fait comprendre depuis longtemps comment elle réglait le problème des gêneurs. Il termina enfin son discours pompeux. Nayla pencha la tête sur le côté pour se détendre la nuque, avant d’enchaîner.

« Pensez ce que vous voulez. De toute façon mon opinion n’y changera rien. Vous n’en faites qu’à votre tête. »

Ce n’était pas la première fois qu’elle lui disait ça. Mais elle aussi pouvait se répéter. Elle aussi pouvait n’en faire qu’à sa tête. Elle reposa le tissu sur ses genoux et se saisit de l’aiguille posée sur le banc de corail. Elle coupa un nouveau fil pour continuer son ouvrage. Toutefois, avant de s’y remettre, elle tourna la tête vers Eole pour plonger son regard céleste dans le sien.

« En fin de compte vous n’êtes qu’un enfant. »

Ou du moins à l’intérieur. C’était ce qu’elle voulait lui faire comprendre. Elle retrouva ensuite son mutisme et se remit à l’ouvrage ; haut, bas, haut bas…




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Re: The sound of the sea | Dim 29 Mar 2015, 19:28

Gardant en tête mes propres réfections, je pouvais l'écouter, car simplement, l'entendre pester contre un détail de la personne que je suis avais une chose d'assez comique. Je n'avais pas besoin de cette gamine pour me remettre les idées en place. J'ai eu assez avec d'autres personnes. Enfin, je me répétais un peu, et comme je ne suis pas chiant, je vais plutôt penser à ces moments heureux que j'avais passer avec les mortels. Ces nuits auprès du feu. Ces mots qui semblait pas m'atteindre au début mais qui a force de répétition avait affecté et entaché ma fierté de dieu. Pourtant il en fallait pour que je sois blessé. La preuve avec cette fille. Elle me jetait tous les reproches du monde et moi, je ne bougeais pas d'un poil de ma place. Elle plaignait ma femme, je haussais les épaules, je l'aime, c'est tout ce qui comptait non ? Je passais un moment à faire bouger les algues de petites vents que je créais de toutes pièce. Car l'océan avait que peu de vents, que ceux que mon père créait. Car lui aussi avait ce pouvoir sur le vent, pas autant que moi. Mais il l'avait. Elle était vexée de mes mots, comme prévu. Elle disait que j'y connaissait rien. Je ne pouvais donc pas la juger. Les dieux ne connaissent pas les mortels et il les juge quand même.

« Ce n'est pas moi qui ai inventé ce proverbe, mais l'homme, les mortels. Vois-tu, je n'ai pas tant la grosse tête que cela. »

Elle continuait toujours son œuvre, ou plutôt son massacre. Je restais à ses côtés, car malgré ses mots et sa froideur, je la trouvais charmante. L'air de vouloir me faire du mal. Pauvre pitchoune, à contrôler sa haine et de pas vouloir de moi. Qu'importe ce que je dirais, elle ne changerait pas d'avis, s'en était presque triste. Être aussi bornée n'allait pas que lui apporter que du bonheur. L'être un peu n'est pas mal. Mais trop, c'est limite anti-social. Je remuais les jambes pour ne pas trop m'ennuyer,car à force, je m'ennuyais, même si la faire réagir me faisait toujours plaisir. Ce plaisir coupable que je ne pouvais me refuser. Comme les mortel, j'avais ce genre de désir. Elle parlait que son passé ne regardait qu'elle. Mais je voyais qu'elle en portait le poids. Ce n'était pas bien compliqué de voir qu'elle le pliait sous son poids, mentalement, car elle avait de stature droite. Elle effrayerai les militaires les plus entraîné. Et ce malgré ce qu'elle faisait, c'est à dire coudre comme une débutante. A force, j'avais l’œil d'un semi-pro. Car mon immortalité m'avait apporter l'opportunité de tester la vie de mortel. Changeant de métier comme de mon humeur et m'occupant des vents sur le côté. Elle avait compris tout de même que je ne changerai pas. Je faisais ce que je désirai, tant que je ne trompais pas ma femme, elle avait rien à me reprocher. Absolument rien. C'était beau comme elle était coincée. Elle me traitait finalement d'enfant. Je rais, car oui, c'était drôle. Qu'on me compare à un enfant. Les jeunes et les vieux sont emplis de sagesse, une innocence et une qui venait de l'expérience. Je le prenais pour un compliment, être un enfant était plus drôle qu'être une fille comme elle. Si froide, si distante, je préférai m'amuser de petites choses et ne pas me morfondre. Car loin de là mon intention. C'était comique qu'elle me le dise. Je haussais les épaules.

« Je préfère être un enfant qu'être un glaçon comme vous. Au moins, je suis plus amusant que vous l'êtes. Mais à ne pas douter, vous voir sortir de vos gonds à quelque chose d'amusant. J'aime ma femme, bien qu'il m'as fallu un moment pour comprendre cet attachement, je ne regrette rien. Je préfère ma méthode à celle De mes cousins ou tante. Au moins, je ne vais pas voir ailleurs en prétendant être amoureux. Car avant je ne l'étais plus. Votre passé, vous potez encore son poids, cela se voit. »

Je passais sûrement pour le dernier des connards. Mais au moins, j'avais mis certaines choses à plat. Après je finirai par me lasser de tout cela, de cette eau, je retournerai dans le ciel inévitablement. C'était ma maison. J'aimais cet endroit vraiment. Comme je suis le fils du dieu de la mer, je l'aime encore et toujours, cet surface limpide, son calme apparent qui cachait une grande violence. Comme cette demoiselle. C'était donc cela, une créature au tempérament comme l'élément où je me trouvais.
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Re: The sound of the sea | Dim 05 Avr 2015, 10:56

Frustration, exaspération, colère, impatience. Nayla ne savait plus exactement ce que lui inspirait cet individu. Mais qu’il appréciât de la pousser dans ses retranchements lui déplaisait au plus haut point, certainement parce qu’il se savait trop puissant et trop haut placé pour être atteignable. S’il n’avait été qu’un mortel parmi tant d’autres, la kirin lui aurait déjà montré ce qu’elle réservait aux personnages de son genre. Depuis longtemps. Mais ce n’était qu’un « si », une hypothèse, une supposition qui n’était que fictive. Et pour combien de temps encore devrait-elle le supporter ? Nalya ne cédait jamais d’habitude ; elle ne se laissait pas  indisposer. Ce n’était pas à elle de partir, mais dans la situation actuelle, si c’était le seul moyen pour être enfin en paix… Mais elle n’était pas encore à bout. Curieusement.

« Ce n'est pas moi qui ai inventé ce proverbe, mais l'homme, les mortels. Vois-tu, je n'ai pas tant la grosse tête que cela. »
« Comme c’est surprenant. »


Un simple commentaire dit sur un ton plus que sceptique, pour lui faire comprendre sa façon de penser. La plupart des dieux avaient la grosse tête, parce qu’ils étaient les plus puissants, que les mortels ne leur arriveraient jamais à la cheville. Les divinités en profitaient, après, toutes n’étaient pas ainsi. Ce n’était pas un jugement, c’était un fait. Nayla elle, n’était pas du genre à profiter de son pouvoir. En tant que mythologique, elle disposait d’une vie presque infinie, et de dons non négligeable, mais elle ne se considérait pas pour autant comme très puissante, et elle n’utilisait pas ses pouvoirs comme on claque des doigts. Supérieure ? Aux humains, et à certains mortels ignorants, oui, elle se sentait ainsi. Oui, c’était de l’orgueil. Oui, elle pouvait être hautaine, presque snob s’il n’y avait la fortune. Mais elle ne profitait jamais. Cela ne faisait pas parti de ses principes. Ainsi donc c’étaient les mortels qui avaient inventé ce proverbe ? Un proverbe… Nayla secoua la tête. Elle ne connaissait pas vraiment toutes ces expressions imagées, ces proverbes.

Son rire l’obligea à s’arrêter, énervée. Oh, oui, il devait trouver que de la part d’une aussi « jeune » fille qu’elle, c’était le comble. Eh bien, il y en avait qui gardait leur comportement irresponsable d’enfant. Elle le gratifia d’un regard indéchiffrable, ce qui lui permit de distinguer son haussement d’épaule. Donc, cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle pinça une nouvelle fois les lèvres à son discours.

« Je me fiche bien d’être amusante. Je ne cherche pas à l’être. Il y a plus préoccupant en ce monde. »

S’il y avait une chose qu’on ne pouvait reprocher à notre mythologique, c’était bien son sens du devoir et des responsabilités. Elle servait Poséidon, tous les jours depuis sa naissance, et elle s’acquittait de sa tâche avec détermination. Alors, forcément, « l’amusement » lui apparaissait comme une chose bien futile et vide de sens. Parce que, chaque jour qui s’écoulait sur Terre, des centaines de créatures perdaient la vie à cause des humains. Il n’y avait pas de quoi vouloir s’amuser. Nayla épargna sa salive lorsqu’elle entendit Eole affirmer qu’il n’avait aucun regret. Il ne servait à rien de se fatiguer avec lui.

« Votre passé, vous portez encore son poids, cela se voit. »
« À chacun son fardeau. Votre incapacité à être fidèle pour vous, mes expériences passées pour moi. »


Elle n’avait pas levé le nez de son ouvrage, et avait sorti cette réplique spontanément, juste après la fin du discours de la divinité. Elle n’avait certainement pas envie de s’étendre sur ce point. Elle ne le faisait jamais, ou alors avec quelques personnes dignes de sa confiance, Allen par exemple. Et ce dieu, en plus d’être exaspérant, n’en était pas digne. Le visage nu de toute expression, Nayla inspecta soigneusement son travail.

« Bon, maintenant que vous vous êtes bien amusé, vous allez pouvoir me laisser terminer ma couture en paix. Seule. Sans bavardage incessant. » dit-elle en détachant distinctement les syllabes des derniers mots.

Elle ne pouvait rien exiger de lui. Elle n’en avait pas le droit. Elle n’était pas en position. Mais elle ne pourrait pas non plus le supplier. S’il ne souhaitait pas la laisser tranquille, alors elle partirait trouver un coin plus calme. Elle n’aimait pas céder. Mais elle ne voyait pas d’autre solution actuellement. Plutôt que de laisser libre cours à cette rage qui l'habitait depuis tant d'années.




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Re: The sound of the sea | Dim 05 Avr 2015, 12:38

Je m'attendais à ces piques, il fallait dire que ce genre de personne était prévisible. Même quand je faisais amende honorable, elle trouvait le moyen de me critiquer. Je haussais les épaules, je n'avais pas peur d'elle. Même si elle s'énerverait, javais la téléportation, commun aux dieux. Avec l'immortalité en bonus. C'était compris dans le pack de la divinité. Je n'était pas une pique de plus ou de moins. Elle pouvait encore attaqué, je resterai calme, contrairement à elle qui s'énervait pour rien. Lutter contre le vent est une chose inutile, il en était parfois de même avec moi. J'avais tout de même mes limites dans cet art. Avec froideur, elle disait qu'elle se fichait de me divertir, toute façon, les personnes qui tentait de le faire me lassait rapidement. Pourtant, j'étais patient en ce moment. Elle considérait mon infidélité comme un fardeau, j'étais loin de le penser, je suis ce que je suis. Même si je m'en eux aujourd'hui, je ne regrette pas d'avoir eu des enfants avec les mortels. Loin de là, ils étaient là pour rappeler de mon séjour parmi les mortels sur terre avant de faire cette île avec les autres dieux. Elle tentait de faire cesser mon bavardage et me faire partir, pas de chance pour elle. C'était le genre de choses qui me faisait rester, car j'aimais par moments emmerder les gens. C'était une chose que je faisais plus que de raison.

« Si j'en ai pas envie ? Que ferez-vous à part vous en allez ou retourner mes mots contre moi ? Pas grand chose. Vous avez beau être la servante de mon père, on ne vous pas appris à être un peu aimable. C'est plus facile de dire que mon poids à porter est mes tromperies. J'assume mes erreurs et j'ai été puni de diverses façons pour mes actions. »

Je montrais là que même les dieux n'était pas sans loi. Certaines sont dures, comme celle de ne pas trop aider nos enfants et les mortels. Des petits coup de mains, cela pouvait aller. Les élever, seul quelques dieux l'avait fait. C'était une chose dont j'étais fier, que j'ai pu en prendre quatre sous mon aile. Les vents étaient utile, avant, il le sont toujours d'une certaine manière. Je savais qu'elle tiendrait pas plus longtemps que moi. J'étais venu pour revoir cet endroit. Il me manquait, pas autant que le ciel quand je n'y était pas. La mer était un lieu enchanteur. Je m'y plaisait, car mon sang y était à sa place, comme dans le ciel. Je respirai doucement, lui montrant que je pouvais être silencieux, si je le désirai. Ce qui n'était pas vraiment le cas actuellement. Pourtant, je le faisais en ce moment.

« Que voulez-vous, je serai qu'un chieur pour vous. Une personne qui vous fait sortir de vos gonds avec des mots. Avouez que c'est simple de vous mener à la colère. Ce n'est guerre surprenant pour une fille blessé d'être froide comme vous l'êtes. »

Vraiment aucune originalité. C'était navrant...

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Re: The sound of the sea | Sam 11 Avr 2015, 11:29

Rester, faire preuve d’un dernier jet de patience, et supporter encore un peu le comportement d’Eole ? Ou mettre un terme à cette mascarade et partir sans plus tarder ? Nayla n’était pas du genre à céder et l’idée de perdre cette bataille lui déplaisait au plus haut point. Alors non, la retraite surviendrait en dernier recours. Elle n’était pas encore au bout de sa patience, ce qui était assez inédit. Car elle n’était pas réputée pour en avoir beaucoup. Elle avait demandé implicitement à la divinité de bien vouloir partir pour la laisser en paix. Mais elle n’obtint pas l’effet escompté. Ce fut même tout le contraire. Nayla n’était pas vraiment surprise, en réalité. Elle soupira, la main suspendue au-dessus de son ouvrage. Pitié…

« Ce n’est guère respectueux de votre part. Pourquoi refusez-vous de prendre en considération mon désir d’être seule ? »

Aimable. Nayla pinça les lèvres mais ne pipa mot. Parce que, oui, si Poséidon était là, il n’apprécierait peut-être pas son manque d’amicalité. Mais… comment pouvait-elle se montrer aimable quand ce lourdeau lui pompait toute sa patience ? Elle pouvait être aimable, parfois. Quand personne n’usait ses nerfs. L’aiguille transperça une nouvelle fois le tissu pour être rattrapée en dessous par la main gauche de la kirin, et repartir vers le ciel. Ce petit manège avait l’avantage d’évacuer un peu la tension. Peut-être était-ce cela qui lui permettait d’être plus patiente que de coutume. Certainement, car la mythologique ne cousait jamais lorsqu’elle n’était pas seule. Elle ne cousait jamais tout court même. Enfin sauf pour remettre sa robe en état. Eole affirmait avoir été puni pour ses actions et assumer ses erreurs. C’était la moindre des choses ; tout acte avait ses conséquences. « On récolte ce que l’on sème » comme le diraient les humains. Mais Nayla n'était pas assez affine avec ces expressions pour en ressortir une comme ça.

« On est sensé apprendre de ses erreurs. Mais vous récidivez… Seriez-vous un mauvais élève alors ? »

Un nouvel aller-retour de son aiguille. Le tissu prenait forme lentement, mais sûrement. Elle en aurait bientôt terminé avec la veste. Elle n’avait pas quitté sa couture des yeux alors qu’elle avait lancé une nouvelle pique à l’intention du dieu du vent. Elle devait tenir encore un peu. La divinité finirait certainement par se lasser de la provoquer, et mettrait les voiles… Oui, certainement. N’est-ce pas ? Mais… son discours sur la colère de la kirin l’agaça d’avantage.

« Je ne suis pas blessée. » infirma-t-elle d’un ton sec.

Elle ne se sentait pas comme tel. Oui, elle l’avait été par le passé. Mais ce n’était plus le cas, à présent, elle était en parfaite santé, en forme… n’est-ce pas ? En fait elle ne s’était jamais posé la question. Pour quoi faire ? Nayla fronça le bout de son petit nez.

« A chacun son tempérament. Vous êtes un « chieur » comme vous dites. Et oui, je suis peut-être facile à mettre en colère. Mais pourquoi insistez-vous alors, hein ? Quel est l’intérêt ? Vous êtes bien bas pour y trouver de l’amusement. »

Si vous n’étiez pas un dieu je vous en aurais déjà fait passer l’envie depuis longtemps. Elle ne l’avait pas dit, mais elle le pensait si fort qu’on aurait presque pu l’entendre. Au lieu de ça elle tentait de ne pas perdre son sang-froid… ce qui était un peu raté puisqu’elle était déjà bien énervée. Alors disons plutôt qu’elle tentait de ne pas péter un câble. Voilà, c’est plus fidèle.




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Re: The sound of the sea | Sam 11 Avr 2015, 14:45

J'étais sur le coup de la déception, il n'empêchait que je commençais petit à petit à m'ennuyer. Ce n'était pas rare que soit mener à cet état, un rien m'amuse comme me fait chier. Je suis et resterai comme ça. Je ne pouvais pas trop changer ce qui était profondément encré en moi. J'avais voulu le faire, bien évidemment, changer était un plaisir que je me boudais pas. Même si changer ce que je suis me semblait plus compliqué. Je haussais les épaules avant de jouer avec le vent, même sous l'eau, je pouvais en créer, pas de quoi foutre en l'air l'Atlantide, mais juste assez pour m'amuser. Elle me disait de la laisser. La pauvre avait-elle compris que plus elle disait ces mots, plus mon envie de rester pour la faire chier était grande. Car je reste un emmerdeur de première classe, le vent n'est pas toujours doux, il est parfois violent, il est parfois chiant. Je suis comme mon élément, jamais en place, toujours en mouvement, certains sont discret, d'autres sont plus remarquable. Je faisait monter une bulle sur la surface, elle retrouverait l'air extérieur, ne devenant plus que l'air qu'il avait dedans. Donc invisible aux yeux des gens qui vivait à la surface. Elle trouverait sûrement d'autres moyen de tenter de me zapper le moral, je savais qu'elle ne savait ce qu'on disait de moi. Donc, elle était loin de la vérité. Et ça, ce n'était pas une arme à prendre à la légère. Je savais que mes paroles devait être plus mesurées pour qu'elle joue moins avec, mais comme je m'amusais de ces réactions, je me retrouvais à en dire plus que prévu. Comme quoi, quand je m'amuse, tout changeait. Ce genre de remarque me faisait sourire. Elle disait que j'apprenais pas de mon passé. Si elle savait à quel point elle se trompait, à quel point ma femme ne m'avait pas amusé, à quel point j'avais eu envie de voir le monde, celui que j'avais traverser aux mortels de mes vents. J'en avais aidé des gens Christophe Colomb n'aurait pas vu l'Amérique sans eux. Après je n'étais plus un dieu utile. J'avais apporter des choses, détruite certaines. Je ne suis pas fier de tout. Mais ma vie avait été celle que j'avais eue et j'assumais mes actions et leurs conséquences. Je roulais des yeux , décidément, pour elle, je serais que le méchant de cette aventure, c'est bien dommage, je suis sympa parfois. Je soupirai doucement. Elle se disait pas blessé. Elle niait, je vais la laisser dans le déni, si cela l'amuse, pourquoi pas. Puis elle continuait à faire de moi le vilain qu'elle avait envie de faire partir avec ces mots qui tentait vainement de toucher l'épaisse couche de vent qui entourait mon âme. J'avais eu pire. Vraiment pire, l'ignorance de ma femme en était une. Je devais rester calme et lui répondre.

« Mauvais élève, peut-être. Je suis peut-être bas, mais vous n'êtes pas mieux avec votre mur de glace qui vous entoure. Je plains les gens qui tiennent à vous. Vous êtes vraiment rigide comme si on vous a mis un balais dans le derrière. C'est vraiment un comble d'être aussi coincé en étant au service de père. Lui qui est plus bon vivant. Comme quoi, il faut de tout pour faire un monde, y compris un monde sous-marin. Je suis déçu, pas de vous, je ne peux pas l'être, je connais pas comme vous le dites si bien, mais de la décision de père. »

C'était bas et méchant, je parlais pour la blesser, on serait deux à jouer à ce jeu. Pas qu'elle m'énervait, juste pour lui faire voir ce qu'elle pouvait faire comme mal en m'attaquant de la sorte. Je finirai sûrement par être frappé, mais je m'en fichais. J'avais des moments plus graves que ça à subir, ce n'étais pas une fille comme elle qui allait me changer, je le faisais bien tout seul. Pas besoin de qui que ce soit pour m'indiquer quoi faire, sauf Aphrodite, mais ma cousine sexy est cool, il n'y avait pas à discuter là-dessus. Je gardais ma liberté, l'air de rien, c'était plaisant de savoir que je pouvais aller à gauche ou à droite, sans rien avoir à se reprocher. Tant qu'il avait son câlin, le reste n'avait plus d'importance.
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J'ai traversé le portail depuis le : 16/07/2013 et on me connaît sous le nom de : Shama/Etilya. Mon nom est : Nayla. Actuellement je suis : en profonde introspection. Il paraît que je ressemble à : création d'omocha-san/weiss schnee de RWTB et à ce propos, j'aimerais remercier : Dimée ♥♥♥.
Re: The sound of the sea | Mer 15 Avr 2015, 23:24

Au cours de ses quatre siècles d’existence, Nayla avait traversé bien des tempêtes, au sens propre comme au sens figuré ; surmonté bien des épreuves ; sauvé d’innombrables créatures ; coulé plus d’une centaine de navires ; tué bien des mortels qui se dressaient sur son chemin, celui de l’honneur et du devoir. Mais elle n’avait jamais eu à subir ce genre-là. D’avoir à supporter une conversation aussi longue que frustrante, en compagnie d’un être aussi lourdaud et sûr de lui, et pourtant bien divin. Et fils de Poséidon. Comme si le sort lui jouait des tours. Pourquoi, pourquoi avait-il ce besoin incessant de l’ennuyer, de la noyer sous ce flux continu de paroles dénuées de sens –un comble n’est-ce pas – de troubler cet instant de paix et de tranquillité si rare qu’elle s’accordait de temps à autres. Nayla n’avait jamais été doué pour les conversations. Trop de temps s’était écoulé à l’écart de toute civilisation et de toute personne douée d’intelligence. Elle avait préféré la compagnie silencieuse des poissons et autres créatures aquatiques. Seules quelques personnes bénéficiaient de sa sympathie et encore plus rares étaient celle avec qui elle conversait. Parce que, au final, notre kirin n’était pas assez confiante envers le monde extérieur. Elle ne parlait jamais pour ne rien dire, et lorsqu’il s’agissait de parler plus ou moins d’elle… elle était trop méfiante et trop isolée pour ça.

Alors cette discussion involontaire commençait sérieusement à la peser. Elle faisait tout pour décourager cet immortel, mais chacune de ses tentatives se soldait par un échec et pire, semblait l’encourager. Elle ne savait plus quoi dire, ni quoi faire. Elle se sentait acculée contre un mur. Comme dans une cage. Et ça elle ne pouvait plus le supporter. Alors, elle attaquait. Pas au sens propre, car il était le divin fils de son Seigneur et Maître. Mais verbalement, elle lui lançait des piques, se montrait sèche et cassante, tout pourvu qu’il s’en allât. Pour se défendre. Se protéger. De lui et du reste, de ce monde humain qui n’avait de cesse d’étouffer la vie, alors que Nayla s’efforçait par tous les moyens de la conserver. Elle ne voulait pas être aimable, car ça encourageait les gens à s’accrocher à vous telles des sangsues. Elle préférait les rejeter et être ainsi certaine de ne jamais être prise de cour. Elle avait vu la noirceur de l’âme humaine, elle avait vu de quoi ils étaient capables. Et pas que les êtres ordinaires. Alors, pourquoi se fier en ces gens ? Elle ne comptait que sur elle-même, et cela lui avait très bien réussi jusqu’à présent. Pourquoi changer ?

« Je plains les gens qui tiennent à vous. »

Pourquoi ? pourquoi disait-il ça ? Les gens qui tenaient à elle… à part ses parents, elle ne voyait pas. IL y avait bien Arwenn, son ami, à qui elle vouait un respect mutuel, mais tenaient-ils l’un à l’autre ? Elle ne saurait le dire. Qu’est-ce que cela voulait vraiment dire au final ? Qu’il cessât donc de se ruer sur son âme toute arme pointée ! Les mots employés par Eole, concernant sa « rigidité » la firent grincer des dents, plus par outrage que par colère. Elle lui lança un regard incertain, hésitant entre la rage et l’indignation.

« C'est vraiment un comble d'être aussi coincé en étant au service de père. Lui qui est plus bon vivant. »

Ses yeux plissés, fixés sur l’immortel, reflétaient toutes ses pensées intérieures en cet instant précis. Mépris, colère, frustration, indignation, exaspération, incompréhension… Ses iris se détachèrent vite d’Eole pour glisser sur le tissu dans ses mains. En pinçant les lèvres, ce vieux tic qui ne la quitterait jamais, elle leva l’aiguille pour entamer une nouvelle série de points.

« Je suis déçu, pas de vous, je ne peux pas l'être, je connais pas comme vous le dites si bien, mais de la décision de père. »

Sa main n’amorça jamais la descente. Elle resta suspendue en l’air, comme figée dans la glace. Son cœur rata un battement. Le visage de Nayla, devenu blême, avait perdu toute impassibilité. Ces mots vengeurs affutés comme des lames de rasoirs avaient finalement trouvé une faille dans ce mur de glace, comme il le disait. Elle entrouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit, trop choquée par de telles paroles. Ce n’était pas tant leur sens, mais l’insinuation derrière qui l’atteignit profondément.

« Vous… vous ne pouvez pas… »

Il ne pouvait pas quoi ? Dire ça ? Ne connaissait-il pas mieux son paternel qu’elle-même, simple servante qui n’avait pas vécu la moitié d’un millénaire ? Oui. Eole en savait plus sur lui qu’elle ne le pourrait jamais. Alors son avis comptait aussi, n’est-ce pas ? Nayla ne pouvait pas juger les divinités. Mais elles pouvaient se juger entre elle. « mais de la décision de père ». Une mauvaise décision. Celle d’avoir la kirin à son service. Son esprit se mit à lutter contre cette éventualité. Mais hélas, le dieu du vent venait de semer le germe d’un sentiment qui jamais, en quatre cent ans, ne l’avait tourmentée. Le doute. Un brise-glace qui fissurait sa perception du monde. Et si… s’il avait raison ? Mais Poséidon lui aurait dit si elle avait mal agi… il l’aurait remise sur la bonne route. A moins qu’il ne l’ai pas vu… Mais non, Poséidon était un olympien, l’un des six enfants de Cronos. Son jugement ne pouvait être altéré de la sorte… La bouche de Nayla ressemblait à un désert ; sèche à souhait, malgré l’eau qui l’entourait. Les doigts de sa main tremblotante finirent par se desserrer malgré elle, laissant le petit bout de métal pointu tomber lentement jusqu’au sol.

« Poséidon m’aurait dit… » avança-t-elle d’une voix pourtant incertaine, n’arrivant pas au bout de ses pensées. « Vous doutez de son jugement, vous ne devriez pas… »

Elle n’arrivait plus à s’exprimer clairement. Elle tentait en vain de mettre de l’ordre dans son esprit. Mais ce doute… tel un poison il se répandait dans tout son être, ses tentacules noirs et visqueux s’agrippant à son cœur vulnérable. Un profond sentiment de vide l’envahit. Comment pouvait-elle être aussi bouleversée ? Tout simplement parce qu’Eole avait ébranlé la fondation de son existence : il ne la jugeait pas digne de servir Poséidon, du moins le comprit-elle ainsi.[/color][/color]




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Re: The sound of the sea | Jeu 16 Avr 2015, 08:42

J'avais placé mon coup, je n'étais pas totalement fier, mais j'assumais mes paroles, je suis pas de ces gars qui rejette le passé. Loin de là, je passerai pour le premier des cons si j'assumais rien. Je suis un dieu, mes bêtises, je savais qu'elles avaient des conséquences. Je mettais une main sur mon bandeau, celui qui cachait mon œil maudit. Je n'avais pas particulièrement mal, la douleur était surtout mentale. J'étais privé d'une partie de ma vue. Je remettais ma main le long de mon corps, jouant un peu avec les courants, je ne maîtrisait pas ce genre de choses, je m'en amusait simplement, comme un enfant que je ne suis plus depuis des millénaire. Je gardais une partie enfantine dans mon esprit. C'était un tord comme un bien, je le savais. Ces mots avaient touché en plein cœur la dame. C'était mon but, celui de lui renvoyer son amabilité. Je n'étais pas vraiment en colère. Quand je le suis, je pense qu'il n'était pas bon de me croiser. Une des seuls moyen de me faire basculer du mauvais côté de la force, c'était bien entendu de me priver de ma liberté. J'avais horreur de ça. Je la regardais, elle était outrée, c'était prévisible. Il fallait dire que je n'y avais pas été de main morte. Elle qui semblait si fière, à présent elle doutait, combien de fois j'avais douter de mon importance, trop de fois. Je ne suis qu'un dieu mineur, une personne savait ce que je cachais, paradoxalement, c'était celle que j'avais le plus blessé, ma femme. Je savais que je pourrais rien faire contre ce que j'avais fait et la colère de cette demoiselle. Je ne la draguait même pas. Je n'avais plus la tête à ce genre de choses. Pourtant courtiser était un divertissement que je ne me boudais pas d'ordinaire, mais la donne avait changé, trop changé, ça ne me faisait pas peur. Le changement était toujours quelque chose de bien pour moi, même si certains m'avaient apporter des peines.

« Je ne devrai pas ? Pourtant vous me juger ainsi depuis tout à l'heure. Même si vous n'avez pas juger ma place parmi les dieux, ça ne saurait tarder si je continue. Vous êtes une partisante du proverbe : la meilleure défense, c'est l'attaque. Je ne mérite pas l'attention de ma femme, laissez-la juger seule. Elle est assez grande pour se défendre seule. Je pense que mon père sait ce qu'il fait, s'il vous a pris, il a ses raisons, je n'ai pas à me préoccuper de son royaume. Ma place et la votre son méritée. Je suppose que votre mur de glace a été ébranlé. Tant mieux, ça permettra à vous faire réfléchir sur vos éternels rejets de l'autre. »

Elle m'agaçait, je ne pouvais pas nier que j'avais dit ces mots d'avant pour me venger, c'était bas et lâche, pas moi en ce moment, j'avais autre chose à foutre que de lui faire la leçon, si bien que je me levais du banc et je commençais à nager, vers où vers la surface pardi. Je savais que c'était lâche de fuir, mais que voulez-vous, elle m'insupporte, purement et simplement. Toujours à me reprocher des mots, j'en avais assez de ces leçons de morale, j'avais voulu la changer, si j'avais un peu réussi, je n'en saurai qu'heureux. J'avais pour but bien entendu de la secouer un peu das ses principes. Je ne fais pas partie des dieux qui jugent les mortels, je les côtoie tant que possible. C'était déjà pas mal. Je ne souriais pas. J'en avais guerre l'envie de le faire, simplement car j'allais sûrement regretter de l'avoir attaqué, soit par l'intervention de père. Soit par une personne que j’appréciais et qui me ferait bien plus de mal que cette fille. Je ne voulais pas perdre ce que j'avais obtenu. Les lies que j'avais tissé étaient important. Je ne voulais pas les perdre à cause de cette fille, ni de personne.

« Je ne fui pas, je vous accorde votre désir depuis tout à l'heure, prenez le temps de réfléchir à ce que je vous dit, cela ne fera pas de mal d'être plus ouverte. Vous n'êtes plus une victime des mortels. »
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Nayla
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Re: The sound of the sea | Mar 05 Mai 2015, 18:18

Depuis le début de cette « conversation » Nayla s’interrogeait sur les motivations d’Eole. Sur le motif de son acharnement à la provoquer pour, selon lui, « faire fondre la barrière de glace ». Elle n’y voyait là aucun intérêt pour lui, sinon peut-être la satisfaction d’avoir accompli un exploit… car personne n’avait jamais réussi. Et si ce « mur de glace » venait d’être ébranlé par ses insinuations quant au statut de la kirin vis-à-vis de Poséidon, il ne fondrait pas de si tôt. Peut-être même jamais. Toujours est-il qu’elle ne voyait pas pourquoi la divinité s’intéressait tant à elle. Elle ne représentait rien à ses yeux, sinon une mythologique froide et distante, isolée et méprisante. Avait-il décelé quelque chose en elle ? Et si oui, quoi donc ? Ces questions ne cessaient de l’assaillir soudainement, la laissant en proie à de terribles doutes et interrogations, du moins à ses yeux, car n’en ayant jamais eu par le passé, cette première confrontation à ce sentiment la perturbait. Elle ne put s’empêcher de repenser alors à ses parents et à leur enseignement. Que penseraient-ils de tout ça ? Peut-être serait-il nécessaire que la jeune fille les contactât…

« Je ne devrai pas ? Pourtant vous me juger ainsi depuis tout à l'heure. »
« Je ne… »


Elle s’interrompit, prenant conscience de la réalité. Depuis tout à l’heure, se justifiant vouloir le décourager, elle n’avait cessé de le traiter d’infidèle, de bourreau des cœurs –si tout du moins elle savait de quoi il s’agissait – et critiquait son comportement. N’était-ce pas juger ? Elle rentra la tête dans les épaules, contrariée de s’être laissé aller de la sorte, jusqu’à bafouer l’un de ses principes fondamentaux. Elle reconnaissait ce tort, oui. Son seul silence suffisait pour en témoigner. Nayla était très certainement facile à mettre en colère, mais c’était une toute autre histoire de la déstabiliser. Elle était de glace, tant et si bien qu’un dragon des glaces l’aurait sans doute mieux représentée. « La meilleure défense, c’est l’attaque. » même si la kirin ne comprenait pas tout le sens de ces expressions, celle-ci en particulier lui correspondait en tout point. Dès qu’elle se sentait menacée, de n’importe quelle façon, elle se braquait et montrait les crocs… littéralement, le plus souvent.

« Je ne la défends pas. » répliqua-t-elle au sujet de sa femme.

C’était une vérité. Elle n’avait voulu que lui faire prendre conscience que son comportement pouvait en blesser plus d’une. Elle se considérait comme neutre dans cette histoire, ne connaissant ni l’un ni l’autre, ce qui ne faisait que creuser d’avantage l’écart entre ses principes et son attitude juste passée. Elle pinça les lèvres, se traitant d’idiote. Poséidon la blâmerait sans doute pour ça… soit. Elle encaisserait la brimade, elle assumerait et regretterait sans doute. Car Nayla, si elle détestait qu’on la contredise et d’avoir tort, elle reconnaissait ses erreurs sans broncher. La mythologique ferma les yeux, à présent immobile, indifférente aux vagues créées par le pouvoir aérien d’Eole. Elle les rouvrit délicatement lorsqu’Eole démentit ses propres paroles. Comment, après lui avoir balancé qu’il était déçu par le choix de son père, il attestait que sa place était méritée ? Mais à quel jeu jouait-il exactement ? Cela ne suffirait pas de toute façon à chasser le doute qu’il avait si sournoisement insinué dans les fondations de ce fameux mur de glace.

Un mouvement d’eau lui fit tourner la tête. Eole quittait sa place pour commencer s’élever au-dessus d’elle. Oh, elle se doutait bien qu’il ne fuyait pas. Elle avait simplement réussi à l’ennuyer. Une bien pâle victoire comparée aux conséquences qui en découlaient. Elle se doutait qu’elle l’avait insupporté à lui faire la morale, ce qu’elle se gardait de faire d’habitude. Il l’avait également insupporté avec ses discours et son attitude. Ainsi ils étaient quittes, n’est-ce pas ? Quel dommage cependant, qu’elle se soit pris la tête avec un enfant de son maître… Victime. Ce mot fut comme une claque. Quoi, elle, une victime ? Elle ne protesta pas pourtant, lassée. Que savait-il d’elle au juste ? Suffisamment pour deviner qu’elle avait eu des déboires avec les mortels… c’en était presque frustrant. D’être ainsi lisible. Toutefois, elle ne doutait pas qu’elle serait amenée à réfléchir à tout ça. En fait… ces doutes et ces questions lui pesaient lourd sur le cœur. Elle devait trouver un moyen de s’en débarrasser, seulement… comment ? Il y avait bien quelqu’un à qui elle pouvait confier ses appréhensions, même si cela signifiait reconnaître sa fragilité du moment.

En tout cas, elle ne souhaitait plus rester là. Elle se sentait presque oppressée par les résidus de cette discussion animée. Elle se frictionna les bras, comme pour se redonner contenance, mais elle n’obtint que la sensation plus accrue d’oppression. Finalement, elle renonça. Elle se leva et ramassa son matériel de couture, puis son ouvrage en deux pièces, avant de lever les yeux vers la divinité.

« Vous êtes fier de vous j’imagine. Me voici désireuse de quitter ce lieu à présent. Quel gâchis… » Elle fit une pause, le regard attristé. « Vous pouvez vous vanter de m’avoir déstabilisée. Quoiqu’il en soit, j’aurais préféré faire la connaissance du fils de Poséidon en d’autres circonstances. »

C’était un peu sa façon de dire qu’elle regrettait de ne pas avoir pu apprécier le fils du seigneur des Océans en cette rencontre. Néanmoins elle n’en oublia pas ses bonnes manières et inclina la tête en guise de salut, même contrit.

« Je vous présente mes respects. »

Sur ces mots elle s’éloigna. Pas de « bonne journée », « je vous souhaite tout le bonheur du monde » ou encore « j’espère vous recroiser en de meilleures circonstances. » Elle ne disait jamais quelque chose qu’elle ne pensait pas. A présent, elle n’avait plus qu’une chose en tête : Allen. La sagesse de ce vieil ami serait la bienvenue après ce désagréable épisode. Elle devait parler à Allen.




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