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 ••• brave heart ; Aphrodite

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Demi-Divinité fille d'Aphrodite & Ange

Fiche de personnage
Capacités & Armes:
Relations & Commentaires:




Shu-Fang «Jodie» Zhou
Shu-Fang «Jodie» Zhou
Demi-Divinité fille d'Aphrodite & Ange
Coeurs : 124 Messages : 188
Couleurs : PinkFluffy
J'ai traversé le portail depuis le : 03/05/2015 et on me connaît sous le nom de : Pizza. Mon nom est : Shu-Fang Zhou. Actuellement je suis : en deuil. Il paraît que je ressemble à : Reisen Udongein Inaba (Touhou) et Asseylum Vers Allusia (AZ) irl - Kim Taeyeon et à ce propos, j'aimerais remercier : Yen (Alice)(cs ozodie) ♥
••• brave heart ; Aphrodite | Sam 25 Juil 2015, 23:34

brave heart
Jodie & Maman chérie ♥

La peau gelée, le regard fixe. Les pieds qui s'enfoncent dans l'eau glacée et les paupières papillonnant au rythme des battements de ton cœur. Des pensées embrouillées, embrumées par une mélancolie qui jamais n'avait fait naître des nuages dans tes yeux brillants. Jamais aucune question ne s'était brusquée à toi, aucune interrogation. Jamais tu ne t'étais demandée ce que tu faisais là avec des yeux brillants, une arme qui apparaissait et disparaissait, des casseroles à pieds et à bras qui couraient dans tous les sens, un meilleur ami qui était un homme à tête de chat. Pour toi, tout ça avait toujours été normal. Tout ça avait toujours été la réalité qui t'avait toujours entourée. Des banalités comme bien d'autres, comme tu avais accepté le fait que tu avais dix doigts, deux yeux et un nez. Pourtant, aujourd'hui, tu n'avais pas envie de rire. Aujourd'hui, tu n'avais pas envie de jouer. Tu n'avais pas envie de fuir parce qu'aujourd'hui, ce n'était plus drôle d'enfreindre des règles stupides. Aujourd'hui, le vent devait t'amener quelqu'un que tu n'attendais pas.

Eole avait promis. De faire ce qu'il pouvait. Eole avait soufflé au creux de tes oreilles, murmuré à ton âme. Il avait dit que c'était possible. Que tu ais une vraie maman. Une maman comme ils en parlaient dans les histoires, dans les livres. Comme les licornes ou les haricots géants.. Toi, tu rêvais d'une maman. Sauf que les questions s'étaient multipliées dans ton esprit. Sauf que la pression avait augmenté dans ta poitrine étouffée. Parce que si tu n'en n'avais pas, de maman, c'est qu'elle n'avait pas voulu de toi. Si en tant d'années, elle t'avait laissée dans la misère, c'est que tu avais été si méchante qu'elle t'a punie. Mais tu ne voulais pas être méchante, toi. Tu voulais juste avoir une maman. Parce qu'il y avait comme un vide, une solitude comparable à la princesse dans sa tour d'ivoire. Sauf que tu étais dans un manoir avec un vieux riche fou. Ce n'était pas si mal, au fond. D'être seule.

Tu fermes les yeux, le vent dans tes cheveux. La gorge sèche, le palais amer. Tu ravales ta salive et elle te brûle la gorge. Tu aimerais tellement ne pas être là, faire marche arrière, te retourner et te blottir contre tes peluches, dans ton matelas, entourée de tes couvertures bien chaudes. Mais tes jambes ne bougent pas et ton cœur s'emballe. Tu avais peur, si peur. Tu avais peur qu'elle ne réponde pas. Tu avais peur que Eole ait eu tords. Que ta maman n'était pas là-haut, mais là en bas. Tu te mords l'intérieur de la joue et prie. De toutes forces, les mains serrées contre ta poitrine. Les sourcils froncés sur tes yeux fermés.

Entends-moi. Je t'en prie, entends-moi. Je me sens seule, ici. Si seule, dans la nuit. J'ai si peur, sans toi.

Aucune chaleur, aucune présence. Rien n'arrivait et tu désespérais. Parce que c'était déjà la dixième fois. Le dixième jour, la dixième nuit, les rayons de la lune éclairant la mer d'une faible lumière. Si faible. Si douce. Peut-être que c'était la lune, ta maman ? Peut-être que c'était la mer, ta maman ? Mais peut-être aussi qu'elle n'existait pas, ta maman. Tu étais si seule, Jodie. Si seule, dans la nuit.

© UNE PIZZA




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Re: ••• brave heart ; Aphrodite | Ven 07 Aoû 2015, 22:22


••• brave heart 
f e a t ; jodie ♥

A
llongée sur une chaise longue, tranquillement installée dans son jardin, Aphrodite rêvait. Le temps était doux sur le mont Olympe, l’air était si agréable que dernièrement, la déesse passait la plus part de ses nuits dehors. Elle était souvent surprise par le sommeil, tombait directement dans les bras de Morphée en s’allongeant. Les journées n’étaient pourtant pas si longues. Aphrodite ne faisait que suivre le quotidien dans lequel elle s’était enfermée peu à peu. Cette maison, elle y était bien. La déesse n’osait pas imaginer ce qu’elle serait si on l’avait obligée à vivre avec son repoussant mari. Elle avait réussi à se sortir de ce piège… En partie du moins. La vie qu’elle avait à présent n’était pas celle dont elle avait rêvée bien des siècles auparavant. Si Aphrodite n’arrivait pas à dormir ce soir, c’est parce qu’elle pensait à ce passé, cette jeunesse brisée. Aphrodite considérait que sa relation avec Arès avait débutée tôt, elle était cependant déjà âgée – mais l’avantage d’être une déesse c’est que les années ne se lisent pas sur le visage. Elle se considérait donc jeune à l’époque, avec sa vie devant elle. L’idée d’être ensemble et d’habiter ensemble les avait tout de suite emballés. Tellement qu’ils n’avaient pas hésité et s’étaient installés tous les deux dans une jolie demeure au bord de la méditerranée, demeure retaper par leurs soins. Autant vous dire que ce n’est pas le genre de maison que l’on oublie. Ni même que l’on souhaite quitter. Jamais la déesse n’aurait souhaité partir comme elle l’a eu fait. On a beau être dieu ou déesse, on ne prévoit parfois pas les imprévus. Pourtant, des idées de mariage, Aphrodite et Arès en avaient. Ils étaient prêts depuis bien longtemps, l’occasion ne s’était juste pas présentée… Héphaïstos avait donc eu la chance de faire cette demande, une demande valable aux yeux des autres dieux. Une demande pour libérer Héra. Pouvait-on considérer ce mariage comme un vrai, alors ? Aphrodite ne voyait rien d’autre que du marchandage. C’est bien du mariage tout ça. Déjà que la déesse n’était pas forcément d’accord avec les agissements de la déesse de Mariage, maintenant, elle en était officiellement une ennemie. Fairplay tout de même – et n’ayant pas pu se défendre comme il le fallait, étant seule – Aphrodite s’était pliée à la règle. Elle tentait encore actuellement de se sortir de ce traquenard. Ce qui l’amenait à être si rêveuse, si nostalgique aujourd’hui, c’est que son fils était aussi âgé qu’à cette époque maintenant. Il était grand, avait des rêves, des envies, voulait même déjà épouser une demoiselle que la déesse de l’Amour détestait… Elle était infernale avec son fils. Zéphyr le lui avait bien fait comprendre par quelques remarques : il fallait que la déesse lâche l’affaire. Aphrodite savait, au fond d’elle – mais vraiment tout au fond – qu’il avait raison. Eros était grand, il était en âge de faire ce qu’il voulait. Il était en âge de faire sa vie, de demander la main d’une jeune fille… Aphrodite ne le supportait pas, mais c’était la vérité. Même Arès tait moins têtue qu’elle pour le coup, il acceptait qu’Eros ait cette liaison. Aphrodite avait catégoriquement interdit à son fil de se marier. Pour deux raisons en réalité. La première, c’est pour le simple fait qu’elle déteste Psyché. La seconde, un peu plus réfléchie sans doute, se réfère à l’expérience de la déesse en termes de mariage : une mauvaise, très mauvaise expérience. Elle n’avait pas envie que son fils se retrouve avec tous ces soucis, ces complications sur le dos. Il était trop jeune. Il devait être protégé de cela. En bonne mère, elle devait prendre soin de ses enfants. Eros était un petit privilégié car c’était un dieu et qu’il était le fruit, la merveille que la déesse avait mis au monde avec son Arès. Cependant, même si la déesse faisait du favoritisme, elle n’oubliait jamais tous ces autres enfants.

Il aurait été tout à fait juste de penser que la déesse de l’Amour s’amusait d’avoir des enfants avec n’importe qui. Après tout, elle était connue pour être une grande connaisseuse de ce qu’il fallait faire pour en avoir ~. Ce n’était pourtant pas ce qu’elle avait prévu. Depuis bien longtemps, Aphrodite avait fait gage de fidélité à Arès. Mais tout ne s’était pas passé comme ils l’avaient prévu. Même sans histoire de mariage, Arès avait, lui, déjà trahi cette promesse. Rancunière comme elle était – et surtout tellement blessée par cet acte – Aphrodite n’avait pas hésité à en faire de même pour le rendre fou de rage. Ce qui fonctionnait très bien. Du coup, la déesse s’était permise beaucoup d’aventure. Les enfants qu’elle avait étaient souvent pour marquer le coup, marquer le fait qu’elle était vraiment bien avec le partenaire qu’elle avait trouvé. Aphrodite ne se présentait jamais comme déesse, elle désertait toujours les lieux après avoir mis bas, pour x raisons. Elle s’en voulait profondément, mais préférait s’absenter de peur que ses enfants subissent un jour les colères d’Arès ou les désagréments d’un quelconque autre dieu. Qui sait, peut-être qu’Héphaïstos en aurait marre, lui aussi ? Il était de nature gentille… Mais sait-on jamais. La déesse vivait dans la peur. Elle avait peur de se révéler à ses enfants. Pourtant, elle ne rêvait que de cela. Elle se souvenait bien de la conversation qu’elle avait eue avec un de ses fils à ce moment. La petit Jaden avait été celui qui la connaissait le plus. Elle s’était réellement présentée à lui, sans craintes. Elle avait osé. Et cela lui avait fait du bien. Tant de bien.

Son apparence de colombe servait souvent à la déesse lorsqu’elle partait à la rencontre de ses enfants. Elle lui permettait de faire un petit tour, de les observer, d’apprendre un peu à les connaitre. Lorsqu’elle était seule, Aphrodite n’hésitait pas souvent à aller faire un tour vers eux. Il lui arrivait aussi de rentrer en interaction avec certain. Il était vraiment très rare que cela se fasse sous sa véritable apparence. Et même si c’était le cas, Aphrodite ne se présentait jamais comme leur mère. Jamais. Comme je vous le disais, elle avait bien trop peur.

Cependant, ce soir, elle repensait à tout cela. Elle se disait que ses enfants grandissaient et ne connaissaient pas leur mère. Empathique, elle se mettait à leur place une seconde histoire d’imaginer sans enfance à elle sans sa maman. Aphrodite était un vrai petit monstre, plus jeune. Son père l’avait dans les pattes dès qu’il était disponible et sa mère l’avait l’autre partie du temps. Ou presque. Demandeuse d’attention, elle accaparait tout l’espace. Mais elle le faisait si bien qu’on ne lui refusait jamais un moment. Elle pouvait aussi très bien restée calme à observer ce qu’il se passait dans une pièce, observer ses parents ou des grandes personnes. La famille et l’amour qu’elle avait reçu étaient deux choses qui avaient beaucoup compté pour elle, plus jeune. Alors… Imaginer une enfance sans sa maman, une vie sans sa maman… Ce n’était pas concevable. A cette pensée, la déesse se redressa. Elle se mordit la lèvre inférieure. La culpabilité était en train de la ronger petit à petit. Sans attendre, la déesse se téléporta dans sa chambre et regarda ses souvenirs. Tout ce qu’elle collectionnait ici… C’était hallucinant. Quelque part, bien caché, elle devait avoir quelques renseignements sur ses enfants : ce qu’ils faisaient, où ils se trouvaient. Aphrodite déballa tout et se mit en tailleur sur le sol, cherchant une adresse. Elle voulait voir. Elle voulait savoir. Peu importait cette nuit, elle pourrait être la couverture de son petit être adoré s’il le fallait… Elle voulait simplement arrêter de ce prendre la tête au sujet de ses enfants, foncer, comme son amant. Au bout de quelques dizaines de minutes de recherche, Aphrodite tomba sur une adresse. Elle se leva, fière d’elle, et sourit en relisant ce si beau prénom : Jodie. Elle courut à la salle de bain, se changea pour enfiler une de ses belles robes blanches, celle qu’elle aimait tant. Souriante, elle s’apprêtait à partir quand son affilié, Lysis, l’interrompit :

« Alors tu pars à cette heure ? Où vas-tu ? »

Aphrodite regarda son petit chat, s’en approcha et lui caressa la tête, s’était accroupie pour être plus à sa hauteur. Elle hocha la tête.

«  J’en ai marre d’être ici à attendre, je vais faire ce que j’aurais dû faire il y a bien longtemps. Si quelqu’un passe, excuse mon absence. Répond simplement que c’est une urgence. » Elle prit le petit chat dans ses bras, le câlina «  A toute à l’heure, Lysis ! »

Sans attendre plus longtemps, la déesse se téléporta au pied de la demeure de cette demoiselle. Jodie. Elle espérait réellement pouvoir la voir, lui parler… Aphrodite se fichait bien du reste. Le manoir paraissait immense. Aphrodite espérait que les pièces n’aient pas trop été modifiées, elle se souvenait bien de l’agencement de cette place. La chambre de sa fille, elle la connaissait parfaitement. Il était cependant impossible de rentrer dans la maison en pleine nuit, comme ça. Aphrodite n’était pas ce genre de personne. Elle se métamorphosa donc en colombe et battit des ailes un moment avant d’arriver à la hauteur d’une fenêtre. Aphrodite s’y déposa simplement, colombe qu’elle était. Elle ne comptait pas provoquer une crise cardiaque à cette demoiselle, donc elle ne se transformerait pas tout de suite. Confiante, elle se posa sur le rebord et se mit à roucouler. Si Jodie dormait, elle serait réveillée.

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Re: ••• brave heart ; Aphrodite | Ven 11 Déc 2015, 11:44

brave heart
Jodie & Maman chérie ♥

Aucune réponse au travers de tes prières. Pas la moindre présence, pas le moindre souffle contre ta peau. Rien que le vent glacial provenant de cet horizon qui t'effrayait tant. Tu fermes les yeux, un soupire sifflant au bout de tes lèvres gercées et tu étais partie. Le pas lourd et les jambes engourdies. Tu étais déçue, certainement. Tu aurais espéré que pour une fois, tu vois ses yeux dans les tiens et t'y reconnaisses comme tu aurais voulu t'y reconnaître. Parce que toi, tu n'avais pas eu de mère. Parce que toi, tu n'avais pas eu de père. Rien d'autre qu'un homme qui t'avait achetée, à contre cœur parce que le marché l'avait effrayé. Toi aussi, tu l'avais sans doute effrayé. C'était effrayant, de tomber amoureux d'une enfant. Tu papillonnes des yeux. Tout te semble si terne, désormais. La ville, les nuages, le château au loin. Tout étais très triste, autour de toi. Ciel avait raison. Tu ne devais pas sortir la nuit. Il n'y avait rien à faire, aujourd'hui. Il n'y avait plus rien à penser, d'ailleurs.

Tes pas résonnes dans les ruelles étroites, tu t'esquives entre les carrefours et englobe en quelques minutes à peine, les mains dans les poches, la distance qui te séparait de ta demeure. C'était plus facile, d'ignorer que tu l'étais. C'était plus facile de faire semblant de ne pas savoir que tu n'étais pas aimée. Pas pour la bonne raison, en tous cas.

Tu relèves la tête vers ta fenêtre. Un oiseau y faisait son bec. Tu fronces les sourcils. Ce n'était pas dans l'habitude des animaux de te retrouver la nuit. Tu préférais jouer avec eux le jour, quand tu étais sensée étudier tes leçons. Mais que faisait-il là, dans ce cas ? Tu te rappelles alors de cet œuf que tu avais retrouvé quelques jours auparavant, par terre, abandonné. Un tout petit œuf blanc et encore chaud. Tu avais supposé qu'un chat l'avait ramené d'un nid et laissé là. Alors tu l'avais pris, dans l'espoir de trouver un oiseau mécontent qui chercherait nerveusement après un de ses petits. Ils sont souvent nerveux lorsqu'un œuf manque à leur nid. La bouche entre-ouverte, tu percutes. Alors tu t'empresses d'entrer, en trombe, dans ta chambre, tu cherches l’œuf dans tes affaires et le sors d'une tasse où étaient mélangés des crayons et des bics. Tu gardes l’œuf dans ta main et vas ouvrir la fenêtre, rapidement.

« J'ai trouvé un œuf vous êtes venu le chercher, Monsieur l'oiseau ? »

Ou madame ? Tu ne savais pas vraiment. Tu avais peur qu'il croit que tu étais méchante et que tu avais pris son œuf pour le manger. Parce que c'était vrai, parfois tu mangeais des œufs. Mais pas ceux-là. Tu mangeais ceux qui venaient du magasin. Au magasin, il n'y a pas d'oiseaux, pas vrai ? Est-ce qu'eux ils volaient les œufs des oiseaux pour te les faire manger ? Tu te promettais de poser la question à Ciel, le lendemain.

« Je l'ai trouvé, il était pas dans votre nid quand je l'ai pris mais j'ai eu peur que quelqu'un marche dessus alors je l'ai gardé ici et j'attendais de savoir si un nid avait perdu un œuf. »

Alors tu tends l’œuf à l'oiseau, pas certaine qu'il soit capable de le prendre dans son bec. Si seulement tu savais, stupide Jodie.

© UNE PIZZA

(hrp) Je suis désoléééée de mon temps de réponse mais, honte à moi, je savais pas comment réagir parce que Jodie était dans un autre endroit et puis on se retrouve chez elle je savais pas comment faire la transition brr. q_q




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