Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 

 H Ä N S E L & G R E T E L ♦ When two are one

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 




Anonymous
Invité
Invité
H Ä N S E L & G R E T E L ♦ When two are one | Mer 30 Avr 2014, 03:15

When two are one
(Grimm-A.) ▽ Je t’ai cherché jusqu’à en perdre mon âme, que je ne possède sans doute pas. Je t’ai cherché jusqu’à en crever. T’es le pillier de mon existence. J’fais quoi, moi sans pillier ? Je m’assoie par terre avec une bouteille de Rhum en chantant « Yo ho, yo ho » en te cherchant jusque dans les bas fond de ce Monde. Tu pars encore une fois, j’te retrouves pour t’engueuler d’être partit puis avec une claque dans le dos, j’te dis à quel point tu m’as manqué, idiot.
Le regard fixé à la fenêtre, tu étais assise sur le matelas modeste – pour ne pas médiocre – dans ce taudis qui te servait de lieu de repos. Enfin, repos était un bien grand mot dans ton cas. Quoi que tu fasses, tu n’arrivais pas à détacher tes pensées de ton frère de l’équipage. Il devait bien y avoir des endroits qui demeuraient inexplorés par ta personne depuis que tu étais débarquée ici. L’île volante était la plus grosse île que t’aies jamais vu de toute ta vie. C’était impossible que tu aies déjà fait le tour en si peu de temps. Si seulement tu avais une carte… Et cette pensée te ramena aussitôt à Loxia. Ça t’hantait toute cette histoire-là à un tel point que tu en deviendrais folle. Quoi qu’en fait… La folie est un domaine qui t’es familier, Gretel. Un grognement s’échappa alors de ta gorge alors que tu te mis sur pieds. Baisser les bras, c’était pour les nuls et toi, tu ne lâcherais pas prise tant que tu n’atteindrais pas ton but. C’était-là toute une qualité qui était tienne. Tu jetas un regard à la pièce avant de finalement te retourner. C’était la dernière fois que tu viendrais ici. Tu allais changer de secteur afin d’approfondir tes recherches dans un autre partie de Sanctuary. Une fois à l’extérieur, tu inspiras longuement en humant l’air dans l’espoir de sentir ses effluves. Négatif. Néanmoins, tu ne te laisserais pas abattre. Tu t’avanças en repassant tes prunelles sur chaque élément qui se présentait à toi comme si une quelconque révélation se dévoilerait à toi. Le problème en ce moment, c’est que tu ne savais pas réellement où tu désirais aller. Tu t’arrêtas en fixant l’horizon d’un air calme en laissant ton instinct opérer de sa magie. Il n’y avait qu’avec l’instinct que tu arrivais à être certaine de ce que tu faisais et heureusement pour toi, le tien était plutôt développé. Et si tu te laissais pleinement guider et que tu laissais tes pieds faire le sale boulot ? Tu espérais seulement qu’ils ne te mènent pas dans un endroit complètement random. La dernière fois, tu les avais presque réprimandés – engueulés – de t’avoir emmené dans ce genre d’endroit qui ne fait pas de sens. Aboyer ta fureur sur des pieds… On aura tout vu. À tes yeux, ce geste avait tout son sens. Ils étaient complètement débiles quand ils s’y mettaient ces deux-là ! Une chance qu’ils n’étaient pas gauches… Ça n’aurait pas été de bon augure pour eux… Un membre peut être si vite tranché…

Une fois que tu ne fis plus qu’un avec ton instinct, tu t’élanças à travers les chemins qui parcouraient l’île. Tu étais plus décidée que jamais et rien ne viendrais mettre un obstacle entre toi et ton objectif. Un peu plus et c’était obsessionnel. Rectification : Ce l’était complètement. Dès que tu quittas l’enceinte de Skyworld, une idée traversa ton esprit. Que tu n’y aies pas pensé plus tôt te surprenais, mais l’important c’était que là, tu y avais pensé. Tu te mis à courir en prenant ta forme lupine et tu reniflas encore une fois l’air. Tu aimais bien cette forme-là et tu te sentais pleinement libre comme jamais. Tes sens semblaient un peu plus aiguisés, d’ailleurs. Ce n’était pas en comparaison avec ta forme bipède bien entendu, mais tu n’étais pas stupide. Tu ne tenais pas à t’épuiser alors que ton frère pouvait entrer dans ton champ de vision à n’importe quel moment. Tu pris des pattes à ton cou et tu dévalas à travers les lieux de Sanctuary of Heart, explorant. Mentalement tu repassas en tête chacun des endroits que tu avais visités sur cette île. Y’avait la forêt où t’avais apparue comme par magie avec cette lumière aveuglante. Un sourire se dessina dans ta tête lorsque tu songeas à l’elfe auquel tu avais cassé le nerf. Ah le pauvre. Ha ha. Non. Lui, il méritait complètement. Tu n’étais pas désolée, tu ne le serais jamais, lui, il avait à l’être. Ensuite, tu avais passé par la ville, mais tu y revenais souvent en fait puisqu’il y avait tellement de vie que d’y croise Hänsel n’était pas impossible. Ce que tu n’aimais pas vraiment avec la ville, c’était la grande proximité entre les habitants, surtout au marché. Tu n’aimais pas particulièrement qu’on te touche. Quand on t’accrochait un tant soit peu, tu avais envie de te retourner et d’hurler à la tronche du coupable, de lui vociférer pleins de vacheries bien senties ou peut-être même de lui écraser ton poing dans la figure. Néanmoins, tu avais du self-control. Enfin, des fois. C’est toujours relatif dans ton cas. Y’a pas à dire, tu es une bombe à retardement qui menace d’exploser à tout moment, telle une tempête en constant mouvement. Les autres sentiments te font peur. La colère et la froideur, c’est si facile à vivre et tu te sens en pleins contrôle lorsque tu les exprimes. Avec les autres émotions… On est certains de rien. Tu as peur de ne plus avoir le contrôle de toi-même et tu te sens si vulnérable lorsque tu te dévoiles. C’est pas que tu ne veux pas. C’est seulement difficile pour toi de ne pas te fermer.

Tes pensées allaient s’orienter vers les autres événements qui t’étaient arrivés à travers l’île, lorsque tu débouchas dans un endroit qui te coupa le souffle. C’était bien la première fois que tu te trouvais ici. C’était tout plein de nuages partout et tu te croyais au bout du monde. C’était si irréel tellement que tu te demandas si tu ne rêvais pas ou si tu n’étais peut-être morte « une deuxième fois » sans le savoir… Tu avais encore toutes tes sensations pourtant. C’était donc un endroit de l’île et c’était de loin le plus magnifique. Comme une mer, mais pleines de nuages à la place de l’eau salée. La mer. Elle te manquait tellement celle-là aussi. Tu t’avanças encore plus à travers les nuages lorsqu’une odeur fit irruption à tes narines, te déstabilisant complètement. Tu reconnaîtrais cette odeur entre milles tellement elle t’était familière. Tu ressentis des picotements dans tous les membres ainsi qu’un soulagement intense à travers ton être dans son intégralité. Dire que tu étais heureuse de percevoir ses effluves n’était qu’un délicat euphémisme. Mais où était-il ? Ta tête tourna vers la gauche et tu courus encore plus vite en apercevant le loup noir identique à ta personne ou à ta bête ? Tu sais plus trop comment appelé ça. L’autre jour, t’es passé des heures à te le demander et à essayer de répondre à la question sauf que, voilà. T’as jamais trouvé la réponse. Tu avais l’impression de courir pendant des heures avant de l’atteindre. Tout semblais au ralentis et ça t’énervais puisque tout ce à quoi tu aspirais c’était de le rejoindre au plus vite. Tu avais attendue si longtemps avant de le revoir ! Tu t’étais presque tuée à la tâche, façon de parler bien sûr. Sans ton frère c’était comme si tu t’étais éteinte et là, tu reprenais goût à tout. Le pilier majeur de ta vie t’était redonné et jamais tu n’aurais pu demander mieux que ça. C’est qu’il t’avait manqué comme pas possible, cet idiot-là. Une fois à sa hauteur, tu lui sautas dessus, l’envoyant à la renverse dans un grognement joyeux. Tu te sentais complète lorsqu’il était-là. Hänsel c’est ton tout, ton binôme, l’autre moitié de ton âme dans un sens. Puis un jeu s’installa et c’est simple : n’importe qui passait pourrait croire à deux bébés louveteaux en train de jouer. Deux gamins, voilà ce que vous étiez après tout, malgré votre âge. Tu le mordillas légèrement d’un air joueur. Tu lui avais bien dit qu’il te retrouverait et tu avais eu raison. Encore une fois.
(c) AMIANTE


HRP| C’est peut-être un peu boiteux comme début de RP, je m’en excuse ! ;w; Et ça peut paraître bizarre et tout, mais c’est seulement le temps que je m’ancre complètement dans la peau de Gretel ! Désolée pour cette relancée de merde ! T_T Si jamais il y a quoi que ce soit qui cloche ou que tu veux que j’en rajoute, n’hésite surtout pas ! :)




Anonymous
Invité
Invité
Re: H Ä N S E L & G R E T E L ♦ When two are one | Dim 01 Juin 2014, 23:21



She is my life


☠ When two are one
Hänsel&Gretel


L
e bruit des vagues se fit doucement entendre alors qu'Hänsel faisait un pas en arrière pour éviter de mouiller ses chaussures. Pas que ça le dérangeait, pas quand on à l'esprit ailleurs, on peut parfois se retrouver en train de faire des choses vraiment étranges. Son regard était vide, voilé par des pensées en tout genre qui convergeaient tout droit vers son "moi au féminin". Sa sœur, l'autre moitié de son âme. Il n'y avait rien de plus imparfait que le duo Hänsel-Gretel, et pourtant ils ne pouvaient tout simplement pas marcher l'un sans l'autre. Un jour de plus et il deviendrait fou. Depuis combien de temps n'avait-il pas revu sa jumelle, déjà ? Il n'avait jamais pris le temps de compter, et savait que la réponse le pousserait au fond du gouffre au bord duquel il s'était avancé un peu plus à chaque fois qu'il se souvenait que sa sœur n'était plus physiquement à ses côtés. Elle ne l'était pas plus mentalement cela dit. Il aurait pu pleurer la perte de sa soeur, mais les larmes refusaient de couler parce qu'il savait qu'elle n'était pas perdue de la même manière que Lysander. Elle était simplement égarée, et il fallait la trouver au lieu de perdre du temps à se morfondre.
Mais voilà, Hänsel avait beau se persuader du contraire, il commençait à perdre foi en lui. Perdre confiance en ses capacités à tenir ses promesses. « Tu sautes, je saute » MENTEUR. Il n'avait pas été foutu de le faire, bon sang. Elle avait été happée par les vagues pleines d'écume, et il ne se passait plus une seule nuit où ces images le réveillaient, ruisselant de sueur et paniquant comme un diable, le cœur battant à 200 km/h. C'était pire que tout, cette douleur qu'on ne soulageait pas. Et il n'en parlait à personne, traînait ses démons comme un boulet accroché à la cheville, dont la clé reculait chaque fois qu'il faisait un pas vers elle. Il regarda la mer et pensa à son père. Leur pseudo-père. Celui qui avait visiblement une vision différente de la valeur d'une vie privée de sa moitié.

Et alors il commença à croire que le monde était contre lui. Contre eux, contre leur possibilité de se retrouver, enfin. On réunissait les âmes sœurs, c'était la règle... Alors pourquoi diable n'avait-il reçu aucun signe qui lui permettrait de retrouver Gretel ? Pourquoi est-ce que chaque soir, lorsqu'il revenait bredouille sur son bateau, le capitaine avait cette impression d'avoir perdu son temps ? La fatalité lui tomba sur les épaules, et il laissa sa colère s'échapper. Ses os craquèrent violemment, s'étirèrent et rétrécirent pour former le squelette de l'énorme loup noir en lequel il se transforma. Il hurla à la mort, laissant le son résonner partout où il pouvait, pourvu que quelqu'un l'entende. Mais aucune réponse, si ce n'était le vent qui soufflait fort fort au-dessus des vagues, qui se brisaient avant même d'atteindre la plage. Il se mit à courir dans le sens du vent, aveuglé par toute la rancoeur qu'il éprouvait contre le monde, le destin, le sort ou toutes les appellations que l'on donnait à ce truc débile pour faire espérer les fous. Il s'éloigna du bateau, invisible derrière la brume magique, et continua à courir, soudainement guidé par la force appelée instinct. Il restait de l'espoir, quelque part, et Hänsel s'y accrocha de toutes ses forces. C'était aujourd'hui, il le savait, il le sentait.
Ça apparaissait comme quelque chose d'évident, que quelque part au fond de lui il savait déjà acquis. Il y a des choses comme ça, que l'on ne peut savoir que à travers d'impressions qui frétillaient dans le ventre et excitait les sens. C'était empathique, ça venait du coeur et ça n'avait pas de prix.

C'est là qu'elle surgit de la forêt. Cette ombre réconfortante qui s'écrasa sur lui de tout son poids, le faisant rouler dans le sable en couinant comme un chiot. Il lui mordilla le coup, l'oreille, tira dessus, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Il continuèrent de courir, se chercher, jusqu'à finalement se projeter mutuellement dans l'eau.
L'effet fut immédiat. Il sentit l'eau s'incruster dans sa peau et les poils de sa forme lupine disparurent automatiquement. C'était sa la nature d'Hänsel, il ne savait pas concilier ses deux races, et n'avait cherché à apprendre comment faire pour ne pas automatiquement prendre forme humaine lorsqu'il était plongé dans l'eau. Il émergea de la surface haletant, les vêtements déchirés par la transformation et sans aucune gêne, prit sa sœur dans ses bras, plongé dans l'eau jusqu'au bassin, au milieux des lambeaux que formaient les restes de fringues épargnés. Les battements de son cœur ralentirent tandis que l'excitation du moment retombait, et le pirate pressa sa sœur contre lui, comme si elle risquait encore de s'échapper.

« Je te déteste, tu le sais hein ? »

Il n'avait jamais trouvé une manière plus forte pour exprimer à quel point il était content de la voir. Il la détestait pour avoir basculé par dessus la rambarde, pour l'avoir empêché de sauter après elle et d'avoir mis autant de temps à tenir sa promesse. « Je te retrouverai toujours » avait elle dit. Et, remarque, elle n'avait jamais dit quand. Alors il le lui pardonnait, à moitié.
Hänsel recula, l'arrachant à son étreinte sans pour autant ôter ses mains de ses épaules, bien plus maigres qu'il ne les connaissait. Il fronça des sourcils et en inspectant son visage, esquissa un sourire moqueur suivi d'un rire sonore.

« Tu pleures ? J'y crois pas, Madame Grimm-Atlantís est en train de chialer ! » la charria-t-il.

Tout en riant, il passa un bras autour de son cou et l'attira vers lui pour lui frotter le sommet du crâne, le poing fermé. Il ne savait pas si elle pleurait vraiment, après tout elle était dans l'eau, et tout son visage était trempé. Peu importe, il était trop heureux de la voir, de la toucher, de sentir sa présence aussi bien matériellement que mentalement. Il la lâcha après de nombreuses plaintes étouffées par l'eau qui claquait au rythme de ses mouvements violents et, sans pouvoir s'en empêcher, la prit à nouveau dans ses bras.

« Plus jamais sans moi, jure-le. » marmonna-t-il, le visage enfoui dans ses cheveux.

Les semaines qui avaient passé avaient été les pires de son existence. Ça avait été comme si le soleil s'était couché sans plus jamais vouloir se lever à nouveau. C'était pire que la forêt, le bateau, les enfants, la mort de Lysander. Pire que tout. Mais maintenant c'était fini, il ne ressentirait plus cette pain, plus jamais.


(SOULMATES) ☠ When the days were cold I used to remember how warm I felt when you stayed right here beside me.

(C) WILLOU, U MAD BRO ?


HRP - Il est parfait, y'a pas de soucis à te faire ! Pardonne moi pour le temps que j'ai mis à répondre, j'espère que le RP valait le coup d'attendre... ;w;




Anonymous
Invité
Invité
Re: H Ä N S E L & G R E T E L ♦ When two are one | Lun 14 Juil 2014, 17:28

When two are one
(Grimm-A.) ▽ Jamais je n’aurais pensé que tu me manquerais autant, mais maintenant je ne te quitterai plus jamais. Gare à tes fesses si tu me lâches.
Lorsque tu y songeais, il n’y avait pas eu un moment de ta vie où tu t’étais sentie plus complète. Tu savais qu’il y avait une symbiose entre Hänsel et toi, mais jamais tu ne l’avais réalisé à ce point avant aujourd’hui. Quand tu te trouvais près de lui, c’était comme si ton âme retrouvait sa totalité. Vivre sans lui te semblait impossible et cette petite mésaventure te ramenait cette conclusion en pleine figure. Comme deux gamins, vous étiez entrés dans un jeu typiquement enfantin, à courir, se mordre, se renverser. On aurait dit que vous ne vous étiez jamais quittés tous les deux. C’était ainsi qu’on remarquait qu’une énorme complicité vous reliait. En même temps, il avait été le seul à t’accompagner toute ta vie. Tu voulais qu’il en soit ainsi jusqu’à la fin de tes jours. Vous connaissant, ce ne serait pas étonnant que ce soit réellement ça qui se produise. Tu allais le reverser encore une autre fois lorsque vous êtes entrés dans l’eau. Le contact de l’eau fraiche te fit frissonner et ce ne fut que quelques secondes après que ton frère soit devenu humain que tu repris également cette forme. Un jour, l’eau ne te ferais pas reprendre forme humaine sans que tu t’y en attendes. C’était un des nombreux points pour lesquels tu désirais en découvrir davantage sur vos origines divines. Et si un jour tu arrivais à concilier de tes races en même temps ? Il te faudrait peut-être un moment, tu aurais peut-être besoin d’aide… Tu chassas aussitôt cette pensée. Tu aimais bien te débrouiller toute seule sans qu’on vienne jouer dans tes pattes. Néanmoins, il fallait réellement que tu arrives à résoudre ce mystère-là. Ça t’agaçait de ne pas avoir le plein contrôle sur ces origines divines et tout ce que ça englobait. Merci, Poséidon. Merci ! Si seulement tes paroles n’étaient pas un venin lorsque tu parlais de ton géniteur, on pourrait presque croire à ta gratitude. Presque.

Tu montas à la surface en reprenant ton souffle en observant ton jumeau, un sourire aux lèvres. Il ne savait pas à quel point il t’avait manqué, ça c’est sûr. Tu vivais que pour le retrouver et rien d’autre. C’était tout ce qui t’avais animé depuis le temps que tu étais tombée par-dessus bord. Aucuns mots n’arrivaient à sortir de ta bouche tant tout ça semblait si irréel comme si tu étais plongée en plein rêve. Mais tout ça te semblait si réel. Lorsqu’Hänsel t’attira afin de te serrer dans ses bras, tu fermas les yeux en poussant un soupir de soulagement. Il était bel et bien là et tu n’étais pas étendue dans ton lit à rêvasser à vos retrouvailles. Tu aurais presque pu rester comme ça si les câlins ne te rendaient pas aussi inconfortables. Tu fis un effort cependant. Tu lui devais bien ça. « Je te déteste, tu le sais hein ? » Avait-il lancé, ce qui te fis sourire de plus belle. « Certainement pas autant que moi ! » Rétorquas-tu en guise de réponse. Ça te faisait beaucoup de bien ces échanges qui étaient si habituels chez vous. Tu ne pouvais pas t’empêcher de lui en vouloir d’avoir laissé cet énorme creux au fond de ton être alors que vous étiez séparés l’un de l’autre. Tu lui en voulais de te faire sentir si vulnérable lorsqu’il n’était pas là, surtout sur une longue période comme celle qui venait de passer. Ça avait été terrible de te sentir vide et sans repères. Tu étais parvenue à te débrouiller, mais ce n’était pas la même chose que lorsque tu te retrouvais en sa présence. Sans lui, tu étais perdue et beaucoup plus que tu n’aimais l’admettre au final. Tu avais presque donne ta vie pour lui et celle de l’équipage et tu ne regrettais en rien ce geste, néanmoins tu n’avais pas réfléchis à ce qui se produirait ensuite, ni à se gouffre qui allait s’immiscer au creux de ton être même si ton instinct te hurlait à la figure que ton frère et toi allez-vous retrouver. Tu avais eu raison de ne pas baisser les bras. Les paupières closes, tu savourais ce moment que tu attendais chaque jour depuis que vos chemins s’étaient quittés. Tu ouvris tes yeux, une secondes répliques aux lèvres, sauf que sans prévenir, ton jumeau t’éloignas de lui et tu observas son visage qui t’était si familier, si réconfortant. Dès qu’il éclata de rire, tu fronças tes sourcils en le dévisageant comme tu savais si bien le faire. Tu n’avais pourtant pas dit… Ah. La nervosité, peut-être. « Tu pleures ?! J’y crois pas, Madame Grimm-Atlantís est en train de chialer ! » Aussitôt, tes yeux s’écarquillèrent aussi grand que deux grosses pièces d’or et tu portas tes mains à ton visage en sentant tes joues mouillées. Tu n’avais pas pleuré pourtant. Tu en étais persuadée. C’était sans doute l’eau qui t’avais éclaboussée le visage. MENTEUSE. C’était sans l’ombre d’un doute tes larmes. Tu avais perdu le contrôle l’ombre d’un instant dans un élan de folie devant cet événement que tu attendais avec impatience. L’absence d’Hänsel avait pesé sur ton moral beaucoup plus que tu ne le montrais en réalité. Ces larmes c’était le bonheur de le retrouver, un rêve en quelque sorte, qui venait de se réaliser. Tu avais été terrifiée par son absence et plus jamais tu ne le laisserais partir. Plus jamais. « Rêve pas ! C’est pas des larmes ! C’est l’eau, le taux de sel est plus élevé qu’il n’y semble ! Ça brûle mes yeux ! » Répliqua-tu aussitôt, catégorique. Tu marmonnas plus pas par la suite : « Tu dis ça à qui que ce soit pour ces larmes et je t’étripes. »

Sans crier gare tu te retrouvas dans une position assez embarrassante et vulnérable. Tu avais ta tête coincée sous le bras de ton jumeau et il s’amusait à frotter ton crâne en plus de te faire avaler quelques gorgées d’eau au passage. Tu te débâtis du mieux que tu le pouvais tout en lui donnant des coups de coudes. « Blblblblb… Non, mais… Blblblblblbl… Lâche-moi crétin ! Blblbblblb… Gamin… ‘spèce… Blblbblblblbblblblb imbé… Blblblblbblbl… » Tout ça en continuant de lui balancer des coups de coudes et en essayant de le faire lâcher prise. Sauf qu’avec Hänsel, ce n’était pas gagné d’avance et tu le savais très bien. D’autant plus que la cohérence de ton discours n’était pas des plus remarquables, il fallait se l’admettre. De nouveau sur pieds, ton frère t’avais serré à nouveau dans ses bras et tu inspiras profondément. C’était confortable de te trouver-là, mais… Pas trop souvent. La proximité est quelque chose de malaisant. « Plus jamais sans moi, jure-le. » avait-il marmonné. Tu ne lui faisais pas dire ! Un sourire se dessina sur tes lèvres. Tu gardas ta réponse en suspens, comme si tu voulais être certaine que tout ceci n’était pas une piètre illusion, un vulgaire rêve. Néanmoins, l’inconfort qui parcouru chaque parcelles de ton corps te ramena à l’évidence. Tout ceci était bel et bien la réalité. Écoutant ton malaise sans discuter, tu te libéras de l’emprise d’Hänsel de manière plus brusque que tu ne l’aurais voulu. T’avais horreur d’être touchée et longtemps, c’était pire. Ton frère était le privilégié, mais encore-là, il y avait toujours des limites. Tu plongeas ton regard dans le sien. « J’te jure que si tu repars sans moi, je te poursuis pour t’engueuler d’être partit et te dire comme tu m’as manqué, idiot. » Lâchas-tu sur un ton qui se voulait sans réplique, mais comme c’était Hänsel, tu l’attendais sa vanne.

Puis, sans prévenir, ton expression se fit très sérieuse et tu reculas de plusieurs pas de ton frère. C’était déstabilisant ce genre de changement d’émotion, mais ça faisait partie de toi enfin, ça dépendant toujours de la gamme d’émotions. Les inutiles, tu les rejetais du revers de la main. Ton regard se fit plus sérieux et ton regard se porta sur les regards et la mer qui s’étendait à perte de vue. « J’ai l‘impression que ça fait une éternité. » Tu avais la sensation de t’éveiller et comme si la vie reprenait toutes ces saveurs que tu avais oubliées depuis longtemps. Tu avais été une coquille vide depuis combien de temps ? Tu ne le savais plus et tu n’avais pas chercher à compter. Te décourager n’aurais pas servis à grand-chose. Ton regard se promena sur les environs en inspirant profondément, dans l’espoir de calmer la chamade que produisait ton cœur, tel une tempête violente qui menaçait de t’arracher la poitrine à tout moment. « J’espère que tu n’as pas trop fait de bêtises en mon absence, petit loup ! Quoi que… Le fait que tu n’en aies pas fait, m’étonnerait énormément à bien y penser ! » Tu ponctuas ta remarque en lui adressant une grimace digne d’une gamine de 10 ans et en allant lui donner un petit coup de poing sur le bras. Ces échanges typiquement Grimm-Atlantísien t’avaient manqués et vos conseils un tantinet absurdes, vos répliques randoms et votre comportement enfantin lorsque vous étiez ensembles t’avaient aussi cruellement manqués. Tu te sentais revivre pleinement et tu garderais farouchement ce bonheur. Tu égorgerais sans aucun doute celui qui viendrait mettre un nuage gris sur ton bonheur et tu ne plaisantais pas.
(c) AMIANTE


HRP| Ne t'en fais pas, ton RP était génial et l'attente en a valu le coup ! :3 Je m'excuse aussi pour cette attente vraiment longue ! Je suis désolée ! X.X Je m'excuse pour cette merde en boîte ! u.u Si jamais tu veux que je rallonge, n'hésite pas à me le dire ! :3




Contenu sponsorisé
Re: H Ä N S E L & G R E T E L ♦ When two are one |

 
H Ä N S E L & G R E T E L ♦ When two are one
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Sanctuary of Heart :: RPs abandonnés-
Sauter vers: