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 ORION&ARIEL ✿ « PS : I (h)ate you. »

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ORION&ARIEL ✿ « PS : I (h)ate you. » | Mar 05 Mar 2013, 00:09




PS : I (h)ate you

« Orion & Ariel »

« Alleeez... Viens par-là et fais pas ta pu- »
« Dégage tes sales pattes, elles ont rien à faire sur moi ! »
Je chassai ses sales mains baladeuses et m'enfonçai dans le sofa miteux dans lequel nous étions tous serrés. La taverne de Dionysos avait beau être grande, elle n'en restait pas moins très mal entretenue... mais la faute à qui, hm ? Ce soir, il n'y avait que des jeunes... à croire qu'on s'était tous donné le mot pour se retrouver ici. Non sans blague, j'avais beau regarder autour de moi mais... aucune trace d'adultes, rien ! Remarque, je sais pas lequel des deux est mieux. Le désavantage avec ce genre de soirées, c'est que ça finit toujours par dégénérer; là en l'occurrence, la pièce avait une gueule de club de strip-tease. Ça doit bien faire deux heures que je suis là, et j'arrive déjà à voir des gens complètement bourrés, c'est dingue ! Mon inconscient agita mon verre pour me rappeler que je n'allais pas tarder à rejoindre la communauté des joyeux poivrots si je continuais à boire sans compter, et je regardai autour de moi à la recherche de la tête verte qui m'a entraînée ici. Mais je ne me faisais pas d'illusions : il était impossible de retrouver Haylei parmi toutes ces têtes transpirantes, au milieu de cette lumière tamisée absolument épouvantable. OUI JE RAGE, ET ALORS ? Vous croyez que c'est ma faute si je passe inaperçue ce soir ? BEN NON ? C'parce qu'il y a trop de monde, et que personne ne me voit... PERSONNE ! Je serrai mon verre dans ma main et observai les danseurs d'un air dédaigneux. Les mecs sont moches, les filles ont des allures de verre de terre, et ceux qui dansent son plus en train de gigoter que de réellement danser. Sans parler des nanas que se déhanchent sur l'estrade : c'est vulgaire et même pas beau à voir.

Je me levai brusquement du sofa et réajustai le débardeur moulant que Haylei m'avait dessiné en vitesse avant de partir. Putain, mais elle est passée où encore, celle-là... ? Je titubai entre les adolescents en chaleur qui dansaient collé-serré et levai les yeux au ciel, consternée par ces filles qui osaient se pavaner à moitié nues, en se frottant contre ces mecs en manque de sexe. Je posai mon verre vide sur une table au hasard et l'échangeai contre un autre, rempli d'un liquide dont la couleur m'échappait à cause de la luminosité qui laissait à désirer... j'suis une Elfe, pas nyctalope, hein ! C'est un pouvoir de Vampires, ces sales suceurs de sang qui- bref. Je me suis jamais fait mordre par un Vampire, et faut peut-être que j'arrête de les dénigrer si je veux pas que ça m'arrive dans les jours qui suivent, ahah ! Ça y est, je pète un câble... ça doit se sentir un peu. J'attrapai un nouveau verre dans la foulée, sous les yeux surpris de son propriétaire, et le vidai encore une fois d'une traite, avant de me barrer, presque euphorique. Vu qu'Haylei avait décidé de disparaître de la circulation, il fallait que je trouve de quoi m'occuper tout seule... et puis je finirai bien par retrouver ma cousine à force de migrer d'un côté de la taverne vers un autre, hein. C'est donc pas tout à fait sobre que je débarquai au niveau du bar, sur lequel je m'installai la tête dans les mains. L'alcool qui monte au cerveau, c'est le mal, et il faut l'évacuer. Le plus tôt possible. Je me relevai brusquement et fit volte-face, pour finalement trébucher - ouais, quand tu t'appelles Kaori Faräwell, c'est possible de trébucher à l'arrêt - et me rétamer comme une merde sur le sol dégueulasse de la taverne. Je dégageai les cheveux qui me tombaient sur le visage et me mit à pousser une gueulante sur le premier mec susceptible d'être le coupable...

« PUTAIN MAIS ON T'AS PAS APPRIS À FAIRE GAFFE OÙ TU LAISSES TRAÎNER TES PIEDS ?! »
Oui, hurler comme une dingue c'est super sexy. Mais au pire on s'en fout, non ? Il avait qu'à pas venir me faire chier, hein ! Et puis très sérieusement, avec tout ce vacarme, crier un peu ça fait de mal à personne. Avec tous ces regards indiscrets braqués sur nous, je devinai assez rapidement que les gens attendaient un clash entre une nana pas si sobre que ça et un garçon aux airs je-m'en-foutiste... mais j'ai aucune envie de ça, moi ! Quoique si c'est une solution pour attirer l'attention, je suis pour ! ... tss, quand je vous dis que je pète un câble c'est pas pour rire. Elle est où cette idiote de cousine quand on a besoin d'elle ?!
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Re: ORION&ARIEL ✿ « PS : I (h)ate you. » | Mer 06 Mar 2013, 01:50


" Je suis un mec spontané moi !"



Ariel & Orion




Me voilà affaissé sur un des fauteuils miteux de la salle. Les vieilles habitudes étant revenues au grand-galop ; un des premiers lieux que j'avais choisi de visiter était le bar. Son nom ? J'en sais rien, y'a pas marqué «  La carte » sur mon front ! On est pas chez Dora, je rentre dans l'premier qui vient et puis voilà. C'est inné chez moi, la spontanéité. Le premier lieu qui vient, je rentre. Le premier con qui se présente, je lui envoie de jolis noms d'oiseaux à laggle, pour rester courtois. Si c'pas de la spontanéitude ça !

Je ne sais pas quelle heure il est, je n'ai pas repris de montre, mais compte tenu de l'odeur acre de l'alcool qui flotte dans la salle et l'état d'alcoolisme des gens qui m'entourent, je peux facilement déduire qu'il est facilement 21 heures 30 passées.

Une bande de filles à moitié à poils vient me voir, une d'entre elles m'aguiche sourire aux lèvres, se penchant au dessus de mon nez, révélant un magnifique décolleté. Je relève la mèche d'un coup de tête et fixe cette même fille, siffle : «  Va t'faire rentrer dedans ailleurs, sale pute ! ». Les gens se retournent vers moi, et rient comme si j'avais lancé la plus grosse vanne de tous les temps. Je ne sais pas à leur combientième verre ils sont, mais pour rire à une blague qui n'en est pas une il faut au moins avoir 0.40 g d'alcool par litre dans le sang. Je me lève, scrute les alentours comme si quelqu'un pouvait me dire que non, je n'étais pas le seul avoir encore toute ma tête. Apparemment, personne, ils me regardent tous avec un air de merlan fris. Ils ont l'air cons. 'Sont cons.

Je décale l'aut' pute d'un mouvement de bras et m'avance vers le comptoir. J'attrape un verre. A qui il est ? Rien à foutre. J'avale tout, cul sec. Le goût amère de l'alcool demeure sur ma langue, dans mon palais. Ce truc est vraiment dégueulasse, mais addictif.
Je prends un deuxième verre, sirote en observant la foule, qui n'est apparemment composée que d'adolescents. Je regarde plus particulièrement une nana qui danse sur une table. Dieu, comment fait la table pour ne pas céder !? Une bande de mecs la regardent, on devine aisément leurs pensées : «  Hey, meuf, t'es libre ce soir ? On m'surnomme l'roi du lit ! » Ce qu'il omet de dire, c'est qu'ils seront plusieurs à faire des trucs, et demain elle viendra pleurnicher comme quoi elle était pas d'accord, mais ne dira bien sûr pas à ses parents qu'elle était saoule comme un pot. Je ris, pathétique.

Un groupe de mec s'avance vers moi, et commencent à m'toucher bizarrement. Soit j'ai des traits typiquement féminin et j'ai des bourrelets au niveau du torse, duquel cas je dois faire de la chirurgie et aller en salle de sport, ou alors ils sont complètement bourrés. J'opte pour la deuxième proposition, et m'assieds sur le comptoir, lui lance mon pied dans les parties, grognant «  Bon, la pute masculine, tu vas arrêter d'me faire chier !? Va violer quelqu'un d'autre ! »
Il se plie de douleur, et m'colle une claque, grommelant quelque chose de non compréhensible dans sa barbe. Je me contente d'un «  'Va t'faire, connard, retourne voir tes compatriotes les cons, c'est un nid ici. », souhaitant lui faire comprendre qu'il me pompait grave là. Il se retourne, et suit mon conseil, va justement voir le groupe de filles qui étaient venus m'voir quelques minutes plus tôt.

Je descends, m'accoude au comptoir et sirote toujours la même boisson en observant les gens. Il fait lourd, le son est étourdissant et certains commencent à faire des trucs vraiment 'chelous. Je détourne le regard, souhaitant protéger l'infime partie d'innocence qu'il me reste. Mon regard se pose sur une jeune fille, une petite jeune fille, aux cheveux.. Verts. Je me retient de rire, et l'observe. Elle a un 'tain de caractère la gamine ! Elle vient de rembarrer un gros pervers d'un coup de main.

Je détourne le regard deux secondes, afin de voir si il n'y a personne de plus amusant à observer, et après deux/trois minutes, je cherche de nouveau des yeux la gamine aux cheveux salades, faute d'avoir trouvé meilleure émission. Ah ! La voilà qui se dirige vers moi, en titubant légèrement. L'alcool c'est mal, ma poulette.

Je ne sais plus à combien de verres j'en suis non plus, me direz vous, et je commence à avoir la tête qui tourne et rudement chaud. Je ne sais pas si c'est à cause des gens qui m'entourent, ou l'alcool qui fait effet.
Je détache deux boutons de ma chemise, sans aucunes arrières pensées, pour une fois.

La jeune fille s'accoude au bar, pose sa tête entre ses mains, respire un bon coup et fait volte face ; se rétame en beauté. Je sors un rictus qui sert plus à lui prouver que je me moque qu'autre chose, elle commence à gueuler.

▬ PUTAIN MAIS ON T'AS PAS APPRIS À FAIRE GAFFE OÙ TU LAISSES TRAÎNER TES PIEDS ?!

Je mets bien cinq secondes à comprendre que c'est de moi qu'il s'agit. .. Que !? PUIS DE QUOI MA FAUTE !? Alors là c'le pompon, elle tient pas sur ses guibolles et c'ma faute ! Je répliquais, tout en essayant de rester calme, même si une pointe d'énervement réussi à passer entre les mailles du filet.
«  ' Va t'faire, c'pas ma faute si tu sais pas tenir sur les trucs qui te servent de jambe. Va emmerder quelqu'un d'autre, pétasse, je n'paye personne. » Je l'ai déjà dis, je suis un mec spontané.

Hmph. Voilà que je sens tous les regards braqués sur nous, j'ai l'impression d'être un des cons qui passent à Secret Story. Vous savez, ce truc très très idiot, pour rester poli, mais que tout le monde regarde en disant, et se révolte «  Oh, mais Giselle est partie ! Son secret est découvert, elle était éleveuse d'escargots au Pakistan ! Je me vide de mes larmes !!! »

Je fixe maintenant la gamine aux cheveux verts, attendant une réponse, que je sens, je ne sais pas pourquoi -intuition masculine?-, bien pointue.







Ps1-> Désolée, code peu original, je suis entrain d'essayer d'en faire un autre. D%
Ps2-> Orion est vulgaire, j'ai essayé de dire peu de mots grossiers dans ce qui ne fait pas parti des paroles, mais j'ai tenté de rester dans la tête du personnage quand même. Si cependant ça te gêne, dis-le moi, je ferai encore plus attention.
Ps3-> En fait, si quelque chose te déplais, dis le moi.




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Re: ORION&ARIEL ✿ « PS : I (h)ate you. » | Ven 08 Mar 2013, 16:10




PS : I (h)ate you

« Orion & Ariel »

« Va t'faire, c'pas ma faute si tu sais pas tenir sur les trucs qui te servent de jambe. Va emmerder quelqu'un d'autre, pétasse, je n'paye personne. »
Je ne sais pas bien ce qui me retint de lui en coller une.
Ah oui c'est vrai : j'étais par terre, et lui trop haut pour que je puisse l'atteindre. Ou c'était peut-être le choc après tout. Mais quoiqu'il se soit passé, je venais de me prendre un recalage vite fait bien fait, de la part d'un mec que je venais d'agresser pour une faute que j'avais quasi-inventée. Je ne devais m'en prendre qu'à moi-même... mais ce n'est pas mon genre, vous vous en doutez bien. Je le fixai dans les yeux, avant de me lever avec dignité.

« Tu viens de me traiter de pute où j'rêve ? »
On m'a toujours dit que mon regard était hautain, que c'était pour cette raison que les gens pensaient que j'étais rien qu'une gamine superficielle avec qui ils n'avaient pas envie de discuter. Ben écoute, qu'ils aillent se faire voir ces gens, je vais pas changer pour eux hein ! Je remis en place mes vêtements et remarquai par la même occasion qu'effectivement, j'étais habillée trop légèrement. Azy j'vais tuer cette idiote de cousine qui es pas foutue de dessiner une tenue décente en moins de cinq minutes ! En plus ça fait flipper, vu que je suis même pas sûre que cette tenue restera sur mon corps durant le restant de la soirée étant donné qu'elle sort tout droit de la magie de ma salade verte aux yeux dorés. Je retirai mes escarpins et mis mes mains sur mes hanches.

« C'est pas parce qu'une fille porte pas des vêtements à sa taille que c'est une pétasse, hm ? Pis d'abord ces fringues sont même pas à moi, connard va ! »
Bon... là je passe pour une gamine complètement tarée qui défoulait ses nerfs sur le premier venu. ET PUIS J'MEN FOUS, HEIN ! Je lui balançai – geste tout à fait rageur et impulsif – ma paire de chaussures et me mis à piquer une crise que je n'avais pas prévue. Ça y est Kao', t'es fichée à partir de ce soir...

« Et puis tu m'soules toi ! T'as cru que toutes les filles viendraient vers toi parce que tu déclenches un taux de testostérone supérieur à la moyenne ? MAIS MERDE QUOI, j'sais même pas c'que c'est la testostérone ! »
Je soufflai un bon coup et m'emparai de son verre, pour le vider d'une traite. Putain c'est trop fort ces conneries. Je flanchai et je rattrapai de justesse sur le bar, avant de rechuter comme une merde et dégageai les cheveux emmêlés sur mon visage d'un revers de la main en prenant une grande inspiration. Pas que je commençais à étouffer mais c'était un peu ça, j'avoue... Je me hissai avec agilité – du moins le maximum d'agilité possible dans mon état actuel – sur le comptoir du bar, en poussant quelques verres/couples dégueulasses par la même occasion et ignorai les protestations autour de moi. L'un d'eux m'interpella et me demanda de me pousser... ce que je refusai catégoriquement bien entendu. Je me retournai vers l'inconnu à la testostérone et lui tapotai l'épaule.

« T'aurais pas vu une nana aux cheveux verts, toi ? »
NON, JE SUIS PAS LUNATIQUE. Enfin j'crois pas. Sauf que démarrer sur de mauvaises bases c'est le mal, et que j'avais bien envie de récupérer mes chaussures sans avoir à me baisser trop bas. Ben oui, j'risque de me retrouver encore une fois par terre, vous croyez quoi ? Au secours Haylei, y'a urgence là...
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PS 1 ; Il est cool ce code, t'inquiète.
PS 2 ; Tu sais, je pense pas que Kaori soit plus polie que lui donc la vulgarité ça passe, t'en fais pas pour ça. x)
PS 3 ; Y'a tout qui est parfait pour moi ! :D




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Re: ORION&ARIEL ✿ « PS : I (h)ate you. » | Dim 10 Mar 2013, 00:10


" Je suis un mec spontané moi !"



Ariel & Orion




« Tu viens de me traiter de pute où j'rêve ? »

Je hoche la tête, un sourire niais trônant fièrement sur mon visage. Si elle croit qu'elle m'impressionne, qu'elle aille se faire foutre. Décidé à ne pas la laisser avoir le dernier mot, je me penche au dessus d'elle, histoire de lui faire comprendre que je suis plus grand, donc supérieur. (Raisonnement digne d'Aristote, n'est-ce pas ?)
«  C'est bien ça, si tu comprends déjà ça, c'est un bon début. »

Regardez, on me voit de loin, et pourtant je suis normalement couvert. Certes, depuis cinq minutes, j'ai les deux premier boutons de ma chemise de décousus, mais ça c'est la faute à la climatisation. Et qu'elle ne pense même pas à me le faire remarquer, moi au moins j'n'ai pas de vêtements ras la moule. -Je n'ai.. Comme pour ainsi dire, pas de moule, umph-

«C'est pas parce qu'une fille porte pas des vêtements à sa taille que c'est une pétasse, hm ? Pis d'abord ces fringues sont même pas à moi, connard va ! »

Je ris une seconde fois, un sourire cynique et moqueur fixé aux lèvres. Elle retire ses godasses d'un geste rapide et violent, avant de me les envoyer en pleine figure. Ah, ça lui plait pas, ce genre de comportement. Tss, Connasse 'va. Elles sont dans mes mains, mais j'aurai préféré les attraper avant le choc, ça aurait été plus cool. Je me frotte la joue douloureusement en grommelant, avant de les poser sur le comptoir ; rien à foutre que certains y posent de la bouffe, ils ont qu'à pas bouffer ici. Je lui réplique un simple «  Mais de rien, connasse. » étant légèrement refroidi.

« Et puis tu m'soules toi ! T'as cru que toutes les filles viendraient vers toi parce que tu déclenches un taux de testostérone supérieur à la moyenne ? MAIS MERDE QUOI, j'sais même pas c'que c'est la testostérone ! »

J'éclate de rire, sincèrement. Je m'en tiens les côtes. Puis d'abord, elle est venue vers moi aussi, hun. J'emmène quelques verres avec moi, ils viennent se briser dans un éclat fracassant derrière moi (me demandez pas comment j'ai fais, c'est un autre de mes très nombreux dons). Je me retourne, hausse un sourcil et lance à celui qui se trouvais dans mon dos « Tu fermes ta gueule, merci. » avant qu'il n'ai eu le temps ni de m'engueuler ni de protester. Si jamais il croit que j'vais m'excuser, il peut toujours courir !

Je me retourne à nouveau vers la jeune fille aux cheveux verts, qui se tient difficilement sur ses deux jambes. Je n'sais pas ce qu'elle a fait, mais grâce à ma déduction, digne de Sherlock Holmes, j'en déduis qu'elle s'est enfilée le verre que je sirotais avant qu'elle n'arrive. Je sais même pas ce qu'il y avait dedans, en plus..

En réfléchissant un peu, je sais à peine ce qu'étais la testostérone, j'écoutais pas les cours de SVT en 4ème.

L'autre fille s'assied sur le comptoir, sans gênes, tranquille. Me tapote l'épaule et me demande subitement :
« T'aurais pas vu une nana aux cheveux verts, toi ?»

Je cligne des yeux. C'est moi où elle vient de changer radicalement de comportement ? Je marque un temps d'arrêt, en profite pour constater que depuis que nous avons arrêté de gueuler, les gens nous regardent beaucoup moins, et secoue la tête. Non pas qu'elle m'aie pris par les sentiments, non pas que j'ai envie d'être sympa, mais elle est vraiment bizarre. Je ne sais pas si c'est l'alcool, ou qu'elle se soit rendue compte que je suis d'un charme tout à fait irrésistible (les fameuses testostérones?), mais c'est chelou comme comportement.

Je replaces cette foutue mèche, avec encore plus de classe que Justin Bieber -quoique, ce n'est pas bien compliqué- et secoue la tête,m'adosse au comptoir puis demande, avec sourire qui se veut aussi classe que mon mouvement de cheveux, et histoire de lui prouver que je suis bien supérieur, quoi.

«  La petite a perdu sa maman et veut que le seul mec à peu près sobre la ramène ?  Sinon, non, mis à part toi je n'ai vu personne à la chevelure verte. »

Oui je sais, vous allez me dire que je suis méchant, mais que voulez vous, c'était tentant. Par contre, si elle me dit que oui, elle veut que je la ramène, je suis dans la merde, car de une, je n'ai aucun aucun véhicule qui fasse classe (non pas que je prône l'écologie, mais j'ai pas les moyens, c'tout.), de deux, j'ai pas plus envie qu'on me voit traîner avec une nana aux cheveux vert (ça s'trouve ils sont fluos dans la nuit), de trois... Ben je suis venu ici en faisant pas gaffe, alors le chemin du retour...







Ps1-> J'suis pas sûre d'avoir compris, à un moment, elle est par terre, à un autre, elle lui tapote l'épaule, et à la fin elle dit être par terre. J'ai fais comme si elle était assise sur le comptoir, si jamais j'ai mal compris, Mp moi, je changerai. x3




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Re: ORION&ARIEL ✿ « PS : I (h)ate you. » | Dim 17 Mar 2013, 01:34




PS : I (h)ate you

« Orion & Ariel »

Sa réponse me fit lever les yeux au ciel. Ils sont passés où les mecs gentils, hm ?! Ça existe pas, maintenant j'en suis sûre. C'est juste un mythe inventé pour faire rêver les filles, leur faire croire que le Prince Charmant, il existe... BEN NON MES CHÉRIES, C'EST JUSTE DU FAKE ! Les seuls beaux garçons que vous trouverez au XXIème siècle seront ceux qui vous paieront pour du sexe... ou au pire, vous traiterons de pute - TADAAAM y'en a un juste devant moi - sous prétexte que vous avez les jambes à l'air. Bref, bienvenue dans le présent quoi. J'avoue que sa première phrase me prit au dépourvu. Je sais pas... l'évocation du terme "Maman", peut-être ? Oh, je vous rappelle que ma Maman s'est fait tuer dans un massacre causé par des Fées... c'est chouette, non ? Vous dire que je m'en contrefiche aujourd'hui serait vous mentir... mais j'ai autre chose à faire que de me lamenter du passé. Alors j'évite d'y penser, et dans le pire des cas je songe à autre chose comme... Niji et Louka dansant en slip sur la table à manger, un soir de "réunion de famille" avec mes cousins. Arf, c'est dégueulasse...

Mais trêve de bavardages. Je récupérai ma paire de chaussures posées sur le comptoir, après avoir haussé des sourcils en voyant le clin d'œil lancé par un de ces gros porcs bourré et placé à côté du beau brun pauvre bouffon qui me sert d'interlocuteur puis songeai à les remettre, avant de me raviser. Je suis pas maso, je sais bien que je tiens à peine sur mes jambes alors mettre des talons de quinze centimètres de haut se rapprocherait d'une tentative de suicide plus que d'autre chose... Mes jambes ne touchant pas le sol, je me mis à les balancer dans un geste que les gens autour de moi qualifiaient souvent de "stressant", en regardant autour de moi d'un air innocent.

« En fait, t'es super méchant, toi ! »
Honnêtement, je ne sais pas bien ce qu'il m'a pris de dire ça. Peut-être l'ennui, ou le fait que le silence commençait à devenir pesant. On va dire que c'est un peu des deux et voilà. Je passai une main dans ses cheveux et bondit du comptoir, pour retrouver mes petites jambes branlantes. Je perdis l'équilibre, tentai de le retrouver en m'appuyant sur tout ce qui me tombait sur la main et me redressai brusquement devant le brun. À qui il faudrait donner un nom, soit dit en passant. Je le regardai un instant dans les yeux, sans expression précise sur le visage et finit par hausser des épaules. Vu qu'il a les cheveux noirs, j'vais l'appeler Batman. Ne cherchez pas de logique : Y'EN A AUCUNE.

« Mais j'suis prête à te pardonner ta méchanceté si t'es d'accord pour m'aider à trouver mon Affilié. »
Honte à moi, j'avais oublié que Meliann était venu avec moi. Ouuuh, si seulement il entendait ça ! Je ne me souvenais ni l'avoir laissé à l'entrée, ni emmené avec moi à l'intérieur... ben oui, on est un couple assez libre, hein. Même si je savais éperdument que trop de temps passé sans lui allait me faire paniquer. J'étais plutôt dépendante de mon Affilié, je l'avoue... mais chut ! C'est un secret que je compte bien emporter dans ma tombe, ça... Je pris la main de Batman sans lui demander son avis et la secouai frénétiquement, comme si nous avions établi un marché.

« Très bien Batman, nous avons conclu un accord... ça a été un plaisir de discuter avec toi ! – oui, l'ironie c'est mal – Tu verras, avec un peu de chance je retrouverai même mon chemin toute seule, et tu seras pas obligé de me raccompagner chez moi. »
Avec un peu de chance, et si tu m'empêche d'avaler une goutte d'alcool d'ici la fin de la soirée, surtout. Breeef, je lui lâchai la main pour saisir mes chaussures et m'enfonçai dans la foule, sans vraiment savoir par où commencer. Il y avait une sorte de filtre dans cette taverne qui m'empêchait de communiquer avec mon fidèle Affilié, ce qui posait un méchant problème compte tenu de ma dépendance au loup blanc. Je me retournai et fis de grands signes au brun à l'air blasé.

« C'est le moins que tu puisses faire pour moi ! » lui hurlais-je. « On a établi un deal en plus ! »
Ouais... enfin pas tout à fait, mais c'était tout comme, à mes yeux en tout cas. Et Dieux savaient à quel point l'avis des autres ne m'était d'aucune utilité. Les gens qui s'attendaient al ce qu'on provoque une autre dispute tendirent l'oreille, attendant avec impatience une réponse de la part de Batman. Je posai mes mains sur mes hanches et lui jetai un regard impatient... ben oui, j'avais un loup à retrouver, moi ! Loup qui devait se trouver quelque part dans la taverne, ou dans les alentours du moins. Hmm... par où commencer à chercher ? Je repérai rapidemnt les escaliers situés à l'autre bout de la pièce, et qui menaient à ce qi semblait être le sous-sol. Bon, il serait peut-être judicieux de commencer par-là, car tel que je connaissais Meliann, il ne se serait pas donné la peine de sortir par la porte d'entrée. Non, il préférait les trucs plus discrets...
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After reading. ~
Effectivement c'était pas super clair, mais vu que j'ai écrit ce post en plusieurs fois j'ai dû oublier ce que j'avais écrit avant. 8D
Mais j'ai édité, elle est bien assise sur le comptoir.




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Re: ORION&ARIEL ✿ « PS : I (h)ate you. » | Jeu 28 Mar 2013, 23:29


" Je suis un mec spontané moi !"



Ariel & Orion




La jeune fille se trouvant devant moi leva les yeux au ciel ; comme si ma réplique était digne des racailles du 9-3, wesh. Pour en avoir côtoyé, je peux assure à quiconque me demandera que ce que je viens de dire était, en plus d'être joliment dit, absolument courtois. Certes légèrement sacaristique, mais courtois.

Elle ramassa ses chaussures, répliquant peu de temps après « En fait, t'es super méchant, toi ! »

Je haussais les épaules, étouffant un rire qu'elle aurait encore qualifié de « méchant » et me contentais de répliquer en serrant les dents « J'ai rien à gagner en étant hypocrite avec toi, alors autant être tout de suite « Méchant »- je souris légèrement en appuyant sur ce mot, je ne l'utilisais plus depuis la maternelle moi- en plus généralement ça éloigne les filles faciles et les putes. -Je la montrai du doigt - Mais bon, fallait bien une exception pour confirmer la règle.

Elle ne sembla pas prendre compte de ma remarque, ce qui m'énervait au plus haut point, je l'avoue, se posta devant moi, tel un poteau, et me dévisagea, comme si j'avais de la salade entre les dents. Je haussais un sourcil, souhaitant lui faire comprendre qu'en plus de me faire chier.. Elle me faisait chier. -L'originalité est un autre don chez moi, cherchez pas-. Elle se retourna, sans rien m'expliquer. Y'a une limite à la bizarrerie tout de même.

Je soupirai, jouais nerveusement avec le bouton de ma poche droite, non pas de stress, absolument pas, je nie les faits, simplement que se retrouver face à une gamine aux cheveux verts, qui ose vous tenir tête, c'est relativement chiant.

« Mais j'suis prête à te pardonner ta méchanceté si t'es d'accord pour m'aider à trouver mon Affilié. »

Je haussai un sourcil, putain, mais plus intrusif tu meurs quoi ! Puis, je n'avais pas pu ne serait-ce que protester un peu, pour la forme, que déjà elle m'emmenait à Perpette les oies. Plus illogique qu'une fille tu meurs aussi.

« Très bien Batman, nous avons conclu un accord... ça a été un plaisir de discuter avec toi ! Tu verras, avec un peu de chance je retrouverai même mon chemin toute seule, et tu seras pas obligé de me raccompagner chez moi. »

Je restais sur place, complètement estomaqué, c'est limite j'en avais pas la bouche par terre, vous savez, comme dans les mangas. C'est impressionnant, le nombre de conneries qu'elle pouvait sortir à la minute. Une vraie pile électrique, ou alors je suis très long à la détente, car je n'avais même pas eu le temps de râler, que déjà, voilà qu'elle était à l'autre bout ! Je ne savais pas quel âge elle avait, mais une chose est sûre, c'est qu'elle se comportant comme une gamine de six ans, et une gamine de six ans, c'est épuisant.

« C'est le moins que tu puisses faire pour moi ! « On a établi un deal en plus ! »

Elle hurlait comme si j'avais soixante-neuf ans, et que j'étais atteints de surdité. Par soucis de virilité, je me disais que partir comme ça, ça allait la foutre mal. Et même si les gens autour de moi étaient bourrés, et donc ne se souviendraient pas de grand-chose, pour ne pas dire de rien, ça me posait problème. Je n'avais aucun souvenir d'un tel deal, ni de lui être redevable.. Si c'était pour la godasse dans laggle, je crois que nous n'avons pas la même notion de service. M'enfin, toujours pas soucis de virilité, je me décidai à l'accompagner. Et puis, de toute façon, je sentais que si je ne la surveillais pas, elle aurait été beurrée comme un p'tit lu. Et quitte à qu'elle soit gênée ou autre, autant que ça soit face à moi, ça n'en sera que plus jouissif. Et arrêtez de vous imaginer des trucs pas catho', je fais pas des chokapiks avec les salades.

Je me frayais un chemin entre les putes et les proxénètes, les bourrés et ceux qui tentaient de les résonner de « ne pas prendre la route », comme dans la pub. J'arrivai enfin devant l'autre fille aux cheveux verts, qui était postée telle une grue devant une entrée -ou une sortie?- avec un escalier qui semblait descendre dans les entrailles de la taverne. Pourquoi du comment qu'elle voulait y aller, aucune idée, mais bon, de toute façon que j'essaie de comprendre ou non, ça n'changera rien, le cerveau féminin est tout simplement trop compliqué.

Je décidai de passer en premier, pris l'autre jeune nana par le poignet (elle est capable de s'imaginer des trucs, on ne sait pas jusqu'où va la bizarrerie féminine. Puis saviez vous qu'hystérie vient d'utérus, étymologiquement parlant ? C'était la minute intelligente du soir.) et la tirai à l'intérieur du gouffre. Je n'avais pas de mal à distinguer les marches dans le noir, grâce à mon instinct vampirique, dirons nous.

Arrivé en bas, putain qu'il était long cet escalier, je me décidais à rompre le blanc (car là, elle s'était tue bizarrement, sûrement éblouie par mon élan soudain de virilité. Mais qu'elle ne se leurre pas, si elle était tombée, j'aurais jamais pensé à la rattraper)

« Et ton nom, c'quoi ? Que mon cerveau puisse mettre au aut' autocollant sur ton front que celui de « pute aux cheveux verts »

Je ne suis pas un as pour meubler les conversations, et mes questions avaient toujours le don d'être très sympathiques. Venise ne s'est pas faite en un jour que voulez-vous.

Nous déambulâmes dans les vastes couloirs sombres, sans trop faire attention aux bruits qu'on pouvait entendre de temps en temps, et moi je ne faisais pas attention à ma route, puisque de toute façon, je savais pertinemment que je ne la retrouvais pas.. Après cinq minutes de marche, je me retournai vers elle et demandai :

« En fait, on est censé chercher/faire quoi ?

Non, je vous assure, la question ne m'était pas venue à l'esprit avant. Je m'adossais au mur, puis la fixait, sans insistance, mais pour bien prouver que j'attendais une réponse quoi, merde.








Ps1-> Je suis passée au passé, c'est beaucoup plus simple pour moi, gomen. ;w;




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Re: ORION&ARIEL ✿ « PS : I (h)ate you. » | Mar 02 Avr 2013, 23:13




PS : I (h)ate you

« Orion & Ariel »

Il me saisit par le poignet en m'entraîna dans les escaliers sans même s'assurer que rien de louche n'allait en sortir. C'est sensé être mignon, un gars et une fille qui dévalent les escaliers en mode main dans la main... sauf que nan, on est pas mignons. L'escalier il est crade, je le sens sous mes pieds nus et je vous assure que je n'ai aucune envie de savoir d'où vient cette espèce de couche graisseuse qui traîne sur les marches. En plus, Batman et moi n'avons aucuuuune coordination, ce qui fait que je manquai de me gameller à plusieurs reprises en jurant chaque fois que ça arrivait. Parvenir jusqu'en bas fut un vrai supplice pour mes pauvres petits petons dans lesquels s'enfoncèrent plein de petits cailloux pointus tout le long du trajet. N'importe quel gentlemen m'aurait proposé de monter sur son dos en remarquant que je ne portais pas de chaussures... MAIS NON, il a fallu que je tombe sur le pire des enfoirés de la planète, c'est bien ma veine ! Mais fallait que je me réveille un peu : je me trouvais dans une taverne, pas un club d'hôtes... tiens d'ailleurs, j'y ferais un tour demain pour oublier cette affreuse soirée. Ouais, ça m'paraît être une bonne idée.

« Et ton nom, c'quoi ? Que mon cerveau puisse mettre au aut' autocollant sur ton front que celui de "pute aux cheveux verts". »
Occupée a retirer les débris de la plante de mes pieds, je me figeai et levai les yeux vers lui. Je ne devais pas avoir un regard bien sympathique mais bon... il venait encore de me traiter de pute, ce con ! Le pire c'était qu'il en avait fini avec les sous-entendus. J'enfilai mes chaussures une par une et remis en place mes cheveux – plus pour me calmer qu'autre chose – et pris une grande inspiration. Les gens, je m'appelle Ariel. Ouais, c'est le prénom de la petite sirène de Disney. J'suis une Elfe et j'ai un nom de poisson steuplait ! Je sais pas ce que mes parents ont fumé à ce moment mais maintenant c'est fait, j'ai le même prénom que la rouquine qui garde des tire-babas dans sa grotte.

« Je m'appelle Ariel... ET JE SUIS PAS UNE PUTE ! »
Crier, c'est un peu naturel chez moi. Mon frère dit que c'est parce que ça me permet de me faire remarquer, mais au pire on s'en fout ? Aucun de nous deux ne semblait être nyctalope, et j'avoue que j'y voyais quedalle dans ce couloir, mais par fierté personne ne rebroussa chemin et nous commençâmes par avancer à l'aveugle dans les longs chemins aménagés au feeling. Au fur et à mesure que nous nous enfoncions dans les couloirs, plus les torches semblaient espacées les unes des autres si bien qu'on se retrouva à plusieurs reprises plongés dans le noir. Alors que je commençais à oublier que je n'étais pas toute seule, je percutai le dos de Batman qui s'était subitement arrêté et reculai légèrement tandis que lui alla se caler contre le mur.

« Fais gaffe, mois j'dis qu'il y a des trucs pas nets sur le mur, genre des champignons qui vont te faire faire une crise d'herpès ou- »
« En fait, on est censé chercher/faire quoi ? »
« ... ben rien : tu devais juste m'accompagner. J'ai peur du noir. »
Vous devez vous dire « Elle est débile ou elle le fait exprès ? » ou « Quelle conne, elle donne le bâton pour se faire battre. » ou alors un truc dans le même genre. Si ça se trouve je suis maso, vous en savez quoi même ? ... non j'déconne, je suis pas comme ça moi. Non, en fait c'est juste que ça la fout mal de dire qu'on a perdu son Affilié alors qu'on est sensés en prendre soin... mais je l'adore moi, Melian. C'est juste qu'on a pas la même vision des tavernes mal famées, c'est tout. Mais bon, c'est honteux de dire qu'on a perdu un animal aussi important pour soi-même... encore pire que dire qu'on a peur du noir ! Sauf que c'est pas le cas, j'ai pas peur du noir moi... non mais t'imagines ? Je toisai à nouveau le brun et constatai que ma réponse n'était pas la bonne. J'aurais essayé au moins.

« Bon t'as gagné : on cherche un loup blanc aux yeux bleus. Qui est pas content. Et qui va me tuer s'il me tombe dessus avant que je le retrouve. »
Retrouver Melian relevait de l'urgence désormais. Non merci, mais je prévoyais autre chose pour la fin de ma vie... oui parce que crever sous les griffes d'un loup en colère, c'est une mort de merde. Je m'avançais vers le brun, lui mit une petit coup dans le torse, et fit un sourire Ô combien détestablement triomphant, tout en remarquant qu'il me dépassait bien plus que je ne l'imaginais, même avec des talons d'une dizaine de centimètres de haut. Ouais, être petit, parfois saylemal.

« Très cher Batman... t'es prêt à suivre la Petite Sirène maintenant ? »
NON, JE DONNE PAS LE BÂTON POUR ME FAIRE BATTRE ! Combien de fois va-t-il falloir que je vous le dise ? Pis elle est mignonne Ariel, dans le dessin animé... vous allez pas me dire le contraire. Le seul hic c'est qu'elle est rousse... j'ai rien contre les roux mais voilà quoi, moi j'ai les cheveux verts et on est en voix de disparition quoi. Je remis mes cheveux en place... bon y'avait plus grand chose à arranger vu à quoi ressemblait ma crinière verte plus emmêlée que jamais. L'inconvénient avec mes cheveux, c'est qu'ils partent en cacahuète si je me les lisse pas au préalable et se mettent à boucler à la moindre parcelle d'humidité. Ouais, chez les Faräwell on boucle/ondule alors que les Harrington, ben ils sont lisses... c'pas juste la vie mais tu veux quoi, c'comme ça. T'as vu comme elle est cool ma vie ? Même que ça me donne envie de me laver les cheveux, sauf que j'ai pas de shampooing sur moi. NON MAIS ALLÔ QUOI, t'es une fille et t'as pas de shamp- OKOK maggle. En avançant, je me recoiffai rapidement en improvisant un chignon un peu bordélique et passai une main dans mon cou. Putain, fait chaud quoi ! Heureusement que j'avais les mains froides, sinon j'aurais pas survécu. Actuellement, je portais un dos nu... ce qui me retirait pas mal de crédibilité sur le sujet « non mec, je suis pas une pute » qui semblait planer au-dessus de nos têtes. Alors pour éviter tout malentendu, je préférai me placer à côté du ténébreux et me mis à marcher à son rythme. Je le fixai un moment – ouais, c'est un réflexe un peu – puis finit par trouver ce qui manquait.

« Dis, t'as pas d'Affilié toi ? »
On me disait souvent que je posais trop de questions. Mais bon, c'était pas comme si les avis extérieurs avaient eu un jour une réelle influence sur ma façon de comporter... Je continuai à suivre le rythme des pas de Batman, qui faisait de trop grandes foulées par rapport aux miennes et jetai un coup d'œil vers le fond du couloir... qu'on n'arrivait même pas à voir soit dit en passant. Il faisait tellement noir que j'en avais des frissons... que la taverne ait un portail vers les Enfers ne m'aurait même pas étonné vous savez. Sauf que me retrouver au beau milieu de créatures maléfiques, non merci. Je suis chasseuse de Fées moi, pas traqueuse de Démons. Ouais c'est trop bad ce que je dis, en plus c'est même pas vrai. Une sorte d'angoisse se fit sentir de mon côté et je pinçai machinalement le bras de Batman – vous savez, ce pincement du bout des doigts qui fait super mal mine de rien – pour exprimer mon envie de rebrousser chemin. Malgré ça, on continua d'avancer quelques mètres, à moitié à reculons pour ma part, et nous retrouvâmes bientôt en face d'une épaisse porte en bois. Ah bah, il était pas aussi long que ça le couloir. Je regardai un instant la porte, peu encline à l'ouvrir. J'osais espérer qu'il s'agissait d'une sortie de secours, mais il ne fallait pas non plus se faire d'illusions : on se trouvait dans l'un des endroits les plus dangereux de la ville alors il ne fallait pas compter sur une issue visant à assurer une sécurité.

« Tu sais que si c'est une porte de sortie, on a 50% de chances de se faire violer en sortant ? »
J'avais lu ça je ne sais plus où, mais je m'en rappelais parce ça m'avais choquée. Mais ça nous a bien faire rire, avec mon frère et mes cousins. Je montrai la porte et me reculai légèrement.

« Je te laisse l'ouvrir, c'toi le super-héros dans l'histoire. J'espère pour toi que t'as de la chance, parce que moi pas. »
Je n'étais pas spécialement du genre peureuse, mais disons que chaque fois que j'ouvrais une porte, je tombais nez à nez avec une merde ou un truc dans le même genre. Je poussai très légèrement le brun vers l'énorme porte et croisa les bras.

« J'te préviens... s'il m'arrive quelque chose je t'en tiendrai comme seul responsable ! Et j'appellerai ma famille tiens, il me vengeront super bien j'en doute pas ! »
Ouais, les liens familiaux c'est sacré. Et puis mon statut de petite dernière de la famille avait ses avantages. Parfois, j'avais vraiment l'impression de passer pour une gamine dans ce monde de grands...
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Re: ORION&ARIEL ✿ « PS : I (h)ate you. » | Ven 12 Avr 2013, 17:19


" Je suis un mec spontané moi !"



Ariel & Orion





« Fais gaffe, mois j'dis qu'il y a des trucs pas nets sur le mur, genre des champignons qui vont te faire faire une crise d'herpès ou- » 
Je râlai légèrement. Je vous signale que je m'adosse contre tout et n'importe quoi. Puis un mec qui s'adosse, j'ai toujours trouvé que ça avait la classe ; si on ne prend évidemment pas en compte que moi, je me loupe une fois sur trois.
« En fait, on est censé chercher/faire quoi ? »
« ... ben rien : tu devais juste m'accompagner. J'ai peur du noir. »

Je retins une nouvelle fois un gloussement, sans quoi j'allais vraiment être étiqueté de « méchant ». Bien que cette appellation ne me dérangeait pas, si je voulais sortir de ce tunnel, il fallait qu'elle reste avec moi.
Je continuais à la fixer, sans raison. Ben oui, vous pensez qu'il faut une raison pour fixer les gens ? Moi non, et je vous emmerde.

« Bon t'as gagné : on cherche un loup blanc aux yeux bleus. Qui est pas content. Et qui va me tuer s'il me tombe dessus avant que je le retrouve. »

Je l'écoutais attentivement ; pour raison, quand on veut clasher quelqu'un, il faut en savoir à minimum sur lui. J'en déduisais donc -grâce à mon cerveau cyber développé-, que son familier était un loup, et qu'il possédait un caractère aussi merdique que celui de sa petite maîtresse. Ne dit-on pas tel maître tel chien ? Telle maîtresse tel loup doit donc marcher, c'pas si différent, un loup et un chien.
Ariel -Joli prénom, au passage.. Pour une pute. Non mais oh, allez pas vous imaginer des trucs là.- me lança une petite bourrade, je répliquais par un grognement mécontent, la regardais de haut. Dans tous les sens du terme. Nous sommes restés trois quatre minutes, comme ça, pour ne pas dire comme des cons, puis elle brisa le silence en lançant un

« Très cher Batman... t'es prêt à suivre la Petite Sirène maintenant ? »

 Ma culture cinématographique étant semblable à celle d'un asticot, je me remémorais difficilement la dernière fois où j'avais vu un disney. Et la petite sirène... Je ne savais plus si je l'avais vu. Je préférait ne pas m'attarder sur le sujet. Nous marchâmes un bon moment, silencieux, ayant comme seul bruit de fond nos pas résonnants dans ce couloir crade, noir, qui sentait cette fameuse odeur de renfermé ; vous savez, celle que l'on sent quand on entre dans une cave ou dans un grenier.

« Dis, t'as pas d'Affilié toi ? »

Je fis mine de réfléchir, puis haussais les épaules ; «  Ouais, mais j'sais pas trop où il est là. »
En vrai, je savais que je l'avais laissé dehors, avec pour ordre de m'attendre. J'avais trop peur pour lui, si petit, dans une taverne de grand fous. Mais, vous imaginez, deux secondes !? Si l'aut' nana apprenait que j'aimais les chats, il en était fini de ma pseudo réputation de mec vulgaire et désagréable. Car, vous avez sûrement remarqué, mais les bruns ténébreux n'ont jamais de chats, et encore mois un roux. Du moins dans les rares livres que j'ai lus.
Nous marchions tous les deux, côtes à côte, dans cette ambiance qui n'avait rien de romantique. Entre elle qui me tenait le bras comme si nous étions en voyage au pays des merveilles -Car, faut l'avouez, il est flippant.-, un peu plus et elle me l'arrachait – Moi ? Exagérer ? Pas du tout.- , l'humidité qui me refroidissait le sang plus vite qu'un film d'horreur et les goûtes qui tombaient de temps en temps, faute d'isolation du plafond, plaquant mes cheveux dans mes yeux. Déjà que je distinguais pas très bien les forme -la lumière se faisant de plus en plus rares-, alors là, j'étais comme prédestiné à être aveugle.

Plongé dans mes pensées, je me serais pris la porte qui se dressait devant nous si elle ne m'avait pas arrêté. Je clignais des yeux, effectuais un mouvement de recul. J'ai rien contre les portes, sincèrement, mais j'préfère quand elles sont N.O.R.M.A.L.E.S. C'est à dire, en plastique ou j'sais pas quoi, pas en bois, et surtout, pas plus de 40 centimètres au dessus de moi.

Comme pour me rassurer, Ariel décida de m'informer des risques que nous entourerions, trop sympa la fille quoi.
« Tu sais que si c'est une porte de sortie, on a 50% de chances de se faire violer en sortant ? »

Je fis mine de n'en avoir rien à foutre. Même si l'idée de me faire violer ne me réjouissais pas plus que ça, mais ça, j'pense que c'est pour tout l'monde pareil.

« Je te laisse l'ouvrir, c'toi le super-héros dans l'histoire. J'espère pour toi que t'as de la chance, parce que moi pas. »

A sa dernière remarque, je retins un gloussement, elle profita de se moment pour me pousser vers la porte, lançant un :

« J'te préviens... s'il m'arrive quelque chose je t'en tiendrai comme seul responsable ! Et j'appellerai ma famille tiens, il me vengeront super bien j'en doute pas ! »

Je soupirai, lançais un «  Si t'as si peur, fais simplement en sorte de ne pas avoir de problèmes. T'as toujours pas compris que j'avais rien d'un super héros ? »

Un frisson me parcouru le corps, je grognais un «  C'parce que j'ai froid, c'pas d'la peur. » avant de poser ma main dans l'espace non couvert de son dos nu ; histoire de lui faire comprendre que, pour de vrai, j'avais froid. Sûrement l'humidité. Oui, moi, où le mec qui arrive à avoir froid dans les moments les plus improbables au monde ! Si on m'avait dit qu'un jour, je parcourrais une sorte de souterrain bizarre en compagnie d'une pute aux cheveux verts, jamais, Ô grand jamais je ne l'aurai cru.

Je poussais la porte d'un mouvement vif, malgré sa grandeur, le bois avait juste gonflé à cause de l'humidité, elle était moins lourde qu'il n'y paraissait. Et je vis... Un couloir. Un deuxième couloir. Je ne pu m'empêcher d'éclater de rire : «  Effectivement, tu vas au moins te faire violer là. »

Je saisi son poignet avant de la tirer en avant, puis décidai de continuer notre marche. J'avais beau avoir un sens de l'orientation déplorable, je sentais bien que le sol, aussi dur soit il, penchait. Si je suivais la logique des choses, ça voulait dire que nous descendions. Où exactement ? J'en savais fichtrement rien. Tenant toujours son poignet, si j'avais eu des ongles, elle m'aurait encore engueulé.

Complètement dans la lune, je ne vis pas, à mon grand malheur, les 10 marches qui menaient encore un étage en dessous. Entraînant Ariel dans ma chute, je me retrouvais dans la position la plus classe du monde ; tête par terre, dos en compote et jambes en l'air. Ébahis par cette chute, non sans douleurs, je restais quelque secondes dans cette position peu recommandable et confortable. Ariel, qui était par terre elle aussi – A deux dans l'adversité.- était tombée assise sur mon ventre, en amazone. Je râlais :

« Pousse toi d'là, d'jà tu m'fais tomber, si en plus tu m'écrases ! »

En vérité, elle était pas bien lourde, mais si j'commence à être agréable, elle risque d'me prendre pour son chien, vu son comportement arrogant.








Ps1-> Après avoir réfléchis pendant 10 minutes sur " IL A QUOI DERRIERE CETTE PORTE !?" j'ai choisi un deuxième couloir. Si jamais ça te plais pas, dis le. xD Au pire, ils en trouveront une deuxième, de porte ? D:




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Re: ORION&ARIEL ✿ « PS : I (h)ate you. » | Dim 14 Avr 2013, 23:39




PS : I (h)ate you

« Orion & Ariel »

Mais non, j'ai pas peur... manquerait plus que ça tiens ! Le truc qu'il faut comprendre c'est que je suis une fille qui a besoin de compagnie, parce que c'est nul d'être tout seul. En plus si ça peut me permettre de ne pas poser mes petites mains les portes aux allures douteuses c'est super. Je le sentis frissonner et ne put m'empêcher de glousser comme la pauvre nana que je suis.

« C'parce que j'ai froid, c'pas d'la peur. »
« Genre ! Dis plutôt que tu- AAAH ! OKOK J'AI RIEN DIT ! »
Aaah oui d'accord. Pour ceux qui auraient pas compris, Batman venait de poser sa main gelée sur mon dos nu, et j'avais pu constater à quel point il pouvait avoir froid. Malgré tout, je maintenais le fait qu'il soit un peu terrifié à l'idée d'ouvrir cette porte parce que c'est marrant, un mec qui flippe. Toutefois, il finit par ouvrir la porte – avec une facilité qui me laissa penser que la porte était plus légère qu'il n'y paraissait – et alors que je m'attendais à tomber sur une horde de Démons de bas-étage en manque de je-ne-sais quoi, on déboucha sur... un autre couloir. Encore plus sombre que l'autre et surtout pas éclairé. Il éclata de rire et je ne pus m'empêcher moi-même d'esquisser un léger sourire amusé.

« Effectivement, tu vas au moins te faire violer là »
Comme une gamine, je lui tirai la langue et il m'attrapa le poignet, comme tout à l'heure, avant de s'élancer en exploration dans le couloir. Sous mes talons, je sentis le sol prendre une direction qui me donna un peu de mal à marcher, mais bien décidée à trouver Melian, je préférais laisser cette histoire de côté et me contentais de suivre Batman, qui semblait plus ou moins savoir ce qu'il faisait. M'aventurer ici toute seule aurait vraiment été une idée stupide, heureusement que j'avais eu l'intelligence de rameuter quelqu'un... non mais voyez un peu l'étendue de ma supériorité intellectuelle. Quoi, c'est interdit maintenant de se passer de la pommade quand on est coincé au fin fond d'une taverne miteuse avec comme seul compagnie un mec qui vous traite de pute ? Ah, d'ailleurs il s'est arrêté depuis un moment... même, il s'est arrêté de causer, tout simplement. Et alors que je m'apprêtais à lui lancer une nouvelle question, je me sentis tomber en avant et avant même que je puisse me rendre compte que ce qu'il nous arrivait, je basculai en avant pour faire une chute dans un escalier d'une dizaine de marches. Pas toute seule évidemment, ce serait trop simple sinon.

Bon, je ne vous cache pas que je suis entraînée à combattre depuis que je suis toute petite. Alors les chutes comme ça on apprend à les éviter, ou au moins à limiter les dégâts. Je me concentrai alors sur la réception et au bout de quelques secondes, Batman se figea sur le sol et je me rattrapai de justesse pour atterrir en amazone sur lui, les deux jambes d'un côté et les confortablement assise sur son torse. Je secouai la tête en lâchant un petit « Waouh, c'était moins une ! » pour la forme avant de baisser les yeux sur un Batman un peu sonné. Tu m'étonnes, si vous aviez vu les coups qu'il s'est pris sur la tête ! Je me mis à rire devant sa tête ébahie, et l'entendit se plaindre, pour pas changer.

« Pousse toi d'là, d'jà tu m'fais tomber, si en plus tu m'écrases ! »
« Oh ! Tu grognes beaucoup toi, pour quelqu'un qui est pas en position de parler. »
Rien que pour le faire chier, je pourrais rester assise longtemps. Parce que si ça ne tenait qu'à moi, cette position ne me dérangeait pas le moins du monde. Il y a plus confortable c'est vrai, mais quand on a que ça on fait avec les moyens du bord, qu'est ce que vous voulez que j'vous dise ?

« Tu serais pas du genre à... comment on dit déjà ? Ah oui : aboyer plus que tu ne mords ? »
C'est marrant les gens comme ça. Tu peux les taquiner comme tu veux sans avoir peur de te prendre un coup de griffe, une morsure ou une épée dans le ventre. Sans m'en rendre compte, je m'étais légèrement penchée vers lui et le toisai d'un regard narquois. Non je joue pas dans la provoc', je voulais juste voir si ce que j'avais déduis était correct ! Allez pas vous faire des idées bande de voyeurs ! Je me redressai doucement – inutile de reculer en panique, ça me ferait perdre en crédibilité – et finit par me lever avec toute la grâce possible sachant que j'étais en talons. Je regardai autour de moi pour constater que nous ne voyions décidément rien du tout, et m'avançai un peu plus pour constater que la salle était suffisamment grande pour que l'écho de mes chaussures claquant contre le sol se fasse entendre. En attendant que Batman se lève, je posai mes mains sur mes hanches et regardai autour de moi, l'air de rien. Examiner les lieux, c'était ce que Papa m'avait toujours appris – bon, je vous cache pas que je le fais pas souvent. Il n'y avait pas grand chose à examiner puisque je n'y voyais absolument rien, mais au moins j'aurais essayé.

« Hé mais si ça se trouve, t'as froid parce que t'as faim... ? Moi j'ai ce problème : dès que je commence à avoir froid, ça veut dire que j'ai faim. Ou l'inverse, je sais plus. »
C'est débile comme observation, mais je venais de me souvenir de ce problème qui me portait quotidiennement préjudice, et en faire part au pauvre super-héros – pas si héroïque que ça – frileux me semblait être une bonne façon de le remercier de m'avoir permis d'atterrir sur lui plutôt que le nez contre le sol de pierre. Certes, il ne l'avait sûrement pas fait exprès – si ça n'avait tenu qu'à lui, je pense qu'il m'aurait laissé tomber comme une merde – mais au moins il avait amorti ma chute. Et pourquoi j'essaye de me justifier, moi ? Y'A RIEN À JUSTIFIER, J'FAIS CE QUE J'VEUX ! Machinalement, je réajustai mon chignon et me tournai vers Batman, pour ensuite apercevoir une fine lumière derrière lui. Je m'en approchai sans dire un mot – ben oui, c'pas facile avec un élastique dans la bouche – et frôlai le mur du bout des doigts, pour finalement appuyer un peu plus fort sur une dalle qui dépassait. Et alors que je m'empressai de nouer mes cheveux, les torches s'allumèrent autour de nous, découvrant une pièce circulaire, mais surtout complètement vide. Je fis un tour sur moi-même, m'attardai sur la lourde porte de métal qui se dressait de l'autre côté de la salle et levai les yeux.

« Je pense qu'on est quelque part dans les sous-sols d'une maison pas loin de la taverne. »
J'avais entendu parler de souterrains datant du Moyen-Âge, construits par les créatures de l'ombre incapables de résister au soleil comme les Vampires et, à cette époque, les Démons. C'étaient des histoires que mon père me racontait avant de me coucher, et ainsi j'avais appris des tas de choses qui, comme le démontrait la situation, pouvaient s'avérer être utiles. Je levai les yeux et découvrit une fine clé, pendue à un fil à trois mètres au-dessus de nos têtes. Il ne me fallut que peu de temps pour faire le lien entre la clé et la porte, et je me tournai vers Batman pour lui faire part de ma Ô combien merveilleuse observation.

« Faut attraper cette clé ! Rassure-moi, tu voles j'espère ? »
Que ce soit clair : cette histoire de classer les gens selon leur Aura me passait largement au-dessus de la tête. Je n'avais jamais appris ni cherché à apprendre, et ça n'était pas demain la veille que je m'y mettrais. Alors pour moi, Batman était... le anti-héros qui m'accompagnait pour trouver Melian. Point barre. Aussi je croisais les doigts pour qu'il soit l'un de ces mecs capables de voler, histoire qu'on en finisse vite avec cette nouvelle pièce dans laquelle je n'avais aucune envie de m'attarder. Ben oui, faute de vivre dans de grands espaces, on finit forcément par devenir un peu claustrophobe... Pour en revenir à l'histoire, je n'étais d'aucune utilité pour le moment étant donné que j'étais incapable de m'élever à plus d'un mètre du sol à moins de me faire balancer. Ben oui, vous connaissez des Elfes ou des Mages qui volent ? Moi non plus, ça tombe bien.

« Ou sinon... j'peux monter sur tes épaules ? Comme ça je chope la clé et on sort d'ici... steuplait steuplait steuplaiiiiiiiiiiiiiiiit ! »
Je m'étais rapprochée de lui et me retrouvait presque à sautiller sur place. Ayé, j'étais passée en mode super excitée à cause de ma brillantissime idée improvisée. Je le regardai droit dans les yeux, avec ce regard trop mignon... mais si, vous le connaissez tous ce regard ! Un peu implorant et motivé, qui fait craquer tout individu normalement constitué... et même si je doutais fortement que Batman fasse partie de ceux-là, ça ne coûterait rien d'essayer. En plus, il ne perdait rien à m'accorder cette faveur, vu qu'il avait certainement autant envie de sortir que moi de monter sur ses épaules rien que pour surplomber tout le monde.
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Re: ORION&ARIEL ✿ « PS : I (h)ate you. » | Dim 28 Avr 2013, 23:54


" Je suis un mec spontané moi !"



Ariel & Orion





« Fais gaffe, mois j'dis qu'il y a des trucs pas nets sur le mur, genre des champignons qui vont te faire faire une crise d'herpès ou- » 
Je râlai légèrement. Je vous signale que je m'adosse contre tout et n'importe quoi. Puis un mec qui s'adosse, j'ai toujours trouvé que ça avait la classe ; si on ne prend évidemment pas en compte que moi, je me loupe une fois sur trois.
« En fait, on est censé chercher/faire quoi ? »
« ... ben rien : tu devais juste m'accompagner. J'ai peur du noir. »

« Oh ! Tu grognes beaucoup toi, pour quelqu'un qui est pas en position de parler. »

Je grognais légèrement, c'est limite si je ne gonflais pas les joues comme un gamin. «  Je parle si j'veux. »

« Tu serais pas du genre à... comment on dit déjà ? Ah oui : aboyer plus que tu ne mords ? »

Je secouais la tête, bien sûr que j'aboyais beaucoup, mais j'savais faire des trucs de mes mains aussi -Sans trop mauvais jeux de mots-. Je notai dans un coin de ma tête « penser à lui prouver que j'ai pas qu'une grande gueule » Si on m'emmerde, je tape, comme tout le monde. Bien que les combats avec les mots c'plus mon genre, compte tenu de mon vocabulaire « So SWAAAAAAG »
Elle était penchée au dessus de moi, me fixait étrangement. J'sais pas ce qu'elle a avec mon visage, mais me fixer, elle faisait que ça ! Je haussai un sourcil et détournais le regard.
Retenant mon instinct masculin (Grrrrr. Okay, maggle.) pour ne pas baisser mes yeux vers sont probable décolleté (si en plus, j'n'avais aucun plaisir à l'accompagner, autant remonter.). Grande fut ma joie quand elle se décida enfin à partir de mon torse. Je me relevais, d'abord en position assise, frottant ma nuque engourdie, me relevant enfin en chancelant légèrement. Non pas que je sois chochotte, mais une chute dans les escaliers, ça fait mal.

« Hé mais si ça se trouves, t'as froid parce que t'as faim... ? Moi j'ai ce problème : dès que je commence à avoir froid, ça veut dire que j'ai faim. Ou l'inverse, je sais plus. »

Ne sachant pas trop quoi répondre, j'optais pour la réponse passe partout «  Cool ta vie. » J'avais pas ce genre de problèmes moi ! Des trucs bien plus complexes, genre... Quelle musique tu vas mettre sur ton MP4. Vous voyez ? Ca c'les vrais problèmes de la vie.
Mademoiselle décida de se recoiffer – C'est vrai que quand y'a personne, et qu'il fait noir, c'est franchement vital – puis avança vers l'avant – C'est à dire derrière moi pour ceux qui auraient pas suivis-. Elle appuya sur un bouton bizarre, sûrement déclencheur d'un mécanisme puisque toutes les torches restées invisibles dans le pénombre s'allumèrent d'un coup.

« Je pense qu'on est quelque part dans les sous-sols d'une maison pas loin de la taverne. »

Je feignis l'ignorance « Parce que tu penses toi ? ». Voilà, ça c'était sorti, je pouvais mourir heureux. Elle ne sembla pas faire attention à cette remarque Ô combien pertinente et continua son discourt en montrant du doigt une clef suspendue au plafond :

« Faut attraper cette clé ! Rassure-moi, tu voles j'espère ? »


Je secouais la tête négativement, j'avais beau avoir du sang démoniaque, j'ai jamais usé d'ailes noires pour voler, et je compte pas le faire devant son nez de toute façon.

« Ou sinon... j'peux monter sur tes épaules ? Comme ça je chope la clé et on sort d'ici... steuplait steuplait steuplaiiiiiiiiiiiiiiiit ! »

Elle sautillait devant moi, me regardait avec ses yeux d'enfants. Vous savez, ce regard auquel on sait pas dire non. Je soupirai, puis après dix secondes d'hésitation, je mis finalement ma fierté de côté, la pris par les hanches et la posa sur mes épaules. J'attendis qu'elle l'aie attrapée et avança alors vers la porte, je la fis redescendre doucement en râlant, pour la forme «  Tu resteras pas la plus grande longtemps. »

J'lui pris la clef des mains avant d'ouvrir la-dite porte, bien plus lourde que la précédente. J'ai bien dû m'y prendre à deux fois avant de réussir. Je suis pas comme ces gars de 90 kilos m'voyez, j'attaque avec les mots, et je joue les pervers avec les nanas, je fais pas du catch.
Revenons à ma formidable péripétie. Après avoir réussi à ouvrir cette porte, je me retrouvais à nouveau dans un couloir. Je saisissais son poignet et nous continuâmes notre marche. Après 10 minutes silencieuses, nous nous retrouvâmes devant un escalier. Vu que de toute façon, on aurait pas pu faire autrement que de monter et arrivés en haut, je sentis le vent frais dans mes cheveux. Par conclusions, nous étions dehors. J’entraînais Ariel qui n'avait pas fini de monter les marches vers moi, puis dis alors :

« In fine, on est dehors et on sait pas où est ta bestiole. »

On voyait pas grand chose ; au loin on pouvait entendre les voix et les rires provenant de la taverne. Il m'aurait été impossible de vous dire par quelle direction il fallait aller pour la retrouver, et je pense que là maintenant tout de suite, ce n'était pas le plus important.

Et nous étions encore là, perdus, on ne sait où on ne sait comment, à chercher on ne sait quoi. Je finis par briser le blanc que j'avais fais et lançais «  On fait quoi maintenant ? », toujours en lui tenant le poignet. Sait on jamais, elle pouvait très bien m'laisser là comme un con.

Au loin je pouvais voir une lumière encore allumée, mais les rues étaient vides. Aucun son ne régnait jusque là, juste celui de nos pas raisonnant dans ce silence presque effrayant. En vrai, j'ai pas peur de la nuit. Mais la nuit froide, sans aucun bruit, avec comme seule compagnie une nana qui fait vingt centimètres de moins et qui a juste sa grande gueule et ses beaux yeux comme arme, c'est pas rassurant...










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